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images/icones/sacrecoeur.gif  ( 871629 )Les "15 oraisons" de Sainte Brigite de Suède par Ewondo (2019-07-16 21:05:13) 

Les « 15 oraisons » de Sainte Brigitte de Suède
à Jésus-Christ
Sainte Brigitte de Suède (1303-1373) a eu de nombreuses apparitions et révélations de Jésus et de Marie, mais c'est dans la Basilique Saint Paul, au Sud de Rome, que Jésus, par un crucifix en bois qui s'anima, dicta les « 15 oraisons » à Sainte Brigitte de Suède et les Promesses de Notre Seigneur pour la récitation de ces « 15 Oraisons ».



Les Promesses de Notre Seigneur pour la récitation des 15 Oraisons :

Comme il y avait longtemps que Sainte Brigitte de Suède désirait savoir le nombre de coups que Notre Seigneur reçut en sa Passion, un jour Il lui apparut et lui dit : « J'ai reçu en mon Corps 5480 coups. Si vous voulez les honorer par quelque vénération, vous direz 15 Notre Père, 15 Je Vous Salue Marie et les 15 oraisons, que je vais vous enseigner, pendant un an entier... L'année étant écoulée, vous aurez salué chacune de mes plaies » .

- Quiconque accomplira cette dévotion, délivrera du Purgatoire 15 âmes de sa lignée, 15 justes de sa même lignée seront confirmés en grâce et 15 pêcheurs de sa même lignée seront convertis.

- Celui qui dira ces Oraisons aura les premiers degrés de perfection et 15 jours avant sa mort, je lui donnerai mon précieux Corps et mon précieux Sang, afin que par ceux-ci, il soit délivré de la faim et de la soif éternelles. 15 jours avant sa mort, il aura une amère contrition de tous ses péchés et une parfaite connaissance de ceux-ci.

- Je mettrai le Signe de ma très victorieuse Croix devant lui, pour son secours et sa défense contre les embûches de ses ennemis.

- Avant sa mort, Je viendrai avec ma très chère et bien-aimée Mère, et Je recevrai bénignement son âme et la mènerai aux joies éternelles... L'ayant menée jusque là, Je lui donnerai un singulier trait à boire de la fontaine de ma Déité, ce que Je ne ferai point à d'autres ne disant pas mes 15 Oraisons.

- Celui qui dira ces 15 Oraisons est assuré d'être joint au suprême Choeur des Anges, et, quiconque les enseignera à un autre, sa joie et son mérite ne manqueront jamais, mais seront stables et dureront à perpétuité ».


• 1ère Oraison à Jésus-Christ de Sainte Brigitte de Suède :
« Ô Jésus-Christ ! douceur éternelle à ceux qui vous aiment, joie qui surpasse toute joie et tout désir, espoir et salut des pécheurs, qui avez témoigné n'avoir de plus grand contentement que d'être parmi les hommes jusqu'à prendre la nature humaine en la plénitude des temps pour l'amour d'eux, souvenez-vous des souffrances que vous avez endurées dès l'instant de votre conception et surtout dans le temps de votre sainte Passion, ainsi qu'il avait été décrété et ordonné de toute éternité dans la pensée divine. Souvenez-vous, Seigneur, que faisant la Cène avec vos disciples, après leur avoir lavé les pieds, vous leur avez donné votre Corps Sacré et votre Précieux Sang, et, tout en les consolant avec douceur, vous leur avez prédit votre prochaine Passion. Souvenez-vous de la tristesse et de l'amertume que vous avez éprouvées en votre âme, comme vous l'avez témoigné vous-même, disant : « Mon âme est triste jusqu'à la mort. » Souvenez-vous, Seigneur, des craintes, angoisses et douleurs que vous avez endurées en votre Corps délicat avant le supplice de la Croix, quand, après avoir prié trois fois en répandant une sueur de Sang, vous avez été trahi par Judas, votre disciple, pris par la nation que vous aviez choisie et élevée, accusé par de faux témoins, injustement jugé par trois juges, en la fleur de votre jeunesse et dans le temps solennel de la Pâque. Souvenez-vous que vous avez été dépouillé de vos propres vêtements et revêtu de ceux de la dérision ; qu'on vous a voilé les yeux et la face, qu'on vous a donné des soufflets, que vous avez été couronné d'épines, qu'on vous a mis un roseau à la main, et qu'attaché à une colonne vous avez été déchiré de coups et accablé d'affronts et d'outrages. En mémoire de ces peines et douleurs que vous avez endurées avant votre Passion sur la Croix, donnez-moi avant la mort une vraie contrition, une pure et entière confession, une digne pénitence et la rémission de tous mes péchés. Ainsi soit-il. »

1 Pater Noster + 1 Ave Maria

Prière après l’oraison : « Ô Doux Jésus ! Blessez mon cœur, afin que des larmes de pénitence, de douleur et d’amour nuit et jour me servent de pain ; convertissez-moi entièrement à Vous, que mon cœur Vous soit une perpétuelle habitation, que ma conversation Vous soit agréable, et que la fin de ma vie Vous soit tellement louable qu’après ma mort je puisse mériter votre Paradis et Vous louer à jamais avec tous Vos Saints. Ainsi soit-il. »


• 2ème Oraison à Jésus-Christ de Sainte Brigitte de Suède :
« Ô Jésus ! Vraie liberté des anges, paradis de délices, ayez mémoire de l'horreur de tristesse que vous avez endurée lorsque vos ennemis, tels des lions furieux, vous entourèrent, et par mille injures, crachats, soufflets, griffures et autres supplices inouïs, vous tourmentèrent à l'envie. En considération de ces tourments et de ces paroles injurieuses, je vous supplie, ô mon Sauveur, de me délivrer de mes ennemis visibles et invisibles, et de me faire arriver, sous votre protection, à la perfection du salut éternel. Ainsi soit-il. »

1 Pater Noster + 1 Ave Maria

Prière après l’oraison : « Ô Doux Jésus ! Blessez mon cœur, afin que des larmes de pénitence, de douleur et d’amour nuit et jour me servent de pain ; convertissez-moi entièrement à Vous, que mon cœur Vous soit une perpétuelle habitation, que ma conversation Vous soit agréable, et que la fin de ma vie Vous soit tellement louable qu’après ma mort je puisse mériter votre Paradis et Vous louer à jamais avec tous Vos Saints. Ainsi soit-il. »


• 3ème Oraison à Jésus-Christ de Sainte Brigitte de Suède :
« Ô Jésus ! Créateur du Ciel et de la Terre, que nulle chose ne peut borner ni limiter, vous qui enfermez et tenez tout sous votre Puissance, souvenez-vous de la douleur très amère que vous avez endurée lorsque les soldats, attachant vos mains sacrées et vos pieds très délicats à la Croix, les percèrent de part en part avec de gros clous émoussés et, ne vous trouvant pas dans l'état qu'ils voulaient pour contenter leur rage, agrandirent vos plaies, y ajoutèrent douleur sur douleur puis, par une cruauté inouïe, vous allongèrent alors sur la Croix et vous tirèrent de tous côtés en disloquant vos membres. Je vous conjure, par la mémoire de cette très sainte et très aimante douleur de la Croix, de me donner votre crainte et votre amour. Ainsi soit-il. »

1 Pater Noster + 1 Ave Maria

Prière après l’oraison : « Ô Doux Jésus ! Blessez mon cœur, afin que des larmes de pénitence, de douleur et d’amour nuit et jour me servent de pain ; convertissez-moi entièrement à Vous, que mon cœur Vous soit une perpétuelle habitation, que ma conversation Vous soit agréable, et que la fin de ma vie Vous soit tellement louable qu’après ma mort je puisse mériter votre Paradis et Vous louer à jamais avec tous Vos Saints. Ainsi soit-il. »


• 4ème Oraison à Jésus-Christ de Sainte Brigitte de Suède :
« Ô Jésus ! Céleste médecin, élevé sur la Croix pour guérir nos plaies par les vôtres, souvenez-vous des langueurs et meurtrissures que vous avez souffertes en tous vos membres, dont aucun ne demeurera en sa place, en sorte qu'il n'y avait douleur semblable à la vôtre. De la plante des pieds jusqu'au sommet de la tête, aucune partie de votre Corps n'était sans tourments ; et cependant, oubliant vos souffrances, vous ne vous êtes point lassé de prier votre Père pour vos ennemis, lui disant : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font ! » Par cette grande Miséricorde et en mémoire de cette douleur, faites que le souvenir de votre très amère Passion opère en moi une parfaite contrition et la rémission de tous mes péchés. Ainsi soit-il. »

1 Pater Noster + 1 Ave Maria

Prière après l’oraison : « Ô Doux Jésus ! Blessez mon cœur, afin que des larmes de pénitence, de douleur et d’amour nuit et jour me servent de pain ; convertissez-moi entièrement à Vous, que mon cœur Vous soit une perpétuelle habitation, que ma conversation Vous soit agréable, et que la fin de ma vie Vous soit tellement louable qu’après ma mort je puisse mériter votre Paradis et Vous louer à jamais avec tous Vos Saints. Ainsi soit-il. »


• 5ème Oraison à Jésus-Christ de Sainte Brigitte de Suède :
« Ô Jésus ! Miroir de splendeur éternelle, souvenez-vous de la tristesse que vous avez eue, lorsque, contemplant dans la lumière de votre divinité la prédestination de ceux qui devaient être sauvés par les mérites de votre sainte Passion, vous voyiez en même temps la multitude des réprouvés qui devaient être damnés par leurs péchés, et vous plaigniez amèrement ces malheureux pécheurs perdus et désespérés. Par cet abîme de compassion et de pitié, et principalement par la bonté que vous fîtes paraître envers le Bon Larron, lui disant : « Tu seras aujourd'hui avec moi en Paradis », je vous prie, ô doux Jésus, qu'à l'heure de ma mort vous me fassiez miséricorde. Ainsi soit-il. »

1 Pater Noster + 1 Ave Maria

Prière après l’oraison : « Ô Doux Jésus ! Blessez mon cœur, afin que des larmes de pénitence, de douleur et d’amour nuit et jour me servent de pain ; convertissez-moi entièrement à Vous, que mon cœur Vous soit une perpétuelle habitation, que ma conversation Vous soit agréable, et que la fin de ma vie Vous soit tellement louable qu’après ma mort je puisse mériter votre Paradis et Vous louer à jamais avec tous Vos Saints. Ainsi soit-il. »


• 6ème Oraison à Jésus-Christ de Sainte Brigitte de Suède :
« Ô Jésus ! Roi aimable et tout désirable, souvenez-vous de la douleur que vous avez eue quand, nu et comme un misérable, attaché et élevé en Croix, tous vos parents et vos amis vous abandonnèrent, excepté votre Mère bien-aimée qui demeura, en compagnie de saint Jean, très fidèlement auprès de vous dans l'Agonie et que vous avez recommandés l'un à l'autre en disant : « Femme, voilà ton fils ! », et à saint Jean : « Voilà ta mère ! » Je vous supplie, ô mon Sauveur, par le glaive de douleur qui alors transperça l'âme de votre sainte Mère, d'avoir compassion de moi en toutes mes afflictions et tribulations, tant corporelles que spirituelles, et de m'assister dans mes épreuves, surtout à l'heure de ma mort. Ainsi soit-il. »

1 Pater Noster + 1 Ave Maria

Prière après l’oraison : « Ô Doux Jésus ! Blessez mon cœur, afin que des larmes de pénitence, de douleur et d’amour nuit et jour me servent de pain ; convertissez-moi entièrement à Vous, que mon cœur Vous soit une perpétuelle habitation, que ma conversation Vous soit agréable, et que la fin de ma vie Vous soit tellement louable qu’après ma mort je puisse mériter votre Paradis et Vous louer à jamais avec tous Vos Saints. Ainsi soit-il. »


• 7ème Oraison à Jésus-Christ de Sainte Brigitte de Suède :
« Ô Jésus ! Fontaine de pitié inépuisable qui, par une profonde affection d'amour avez dit sur la Croix : « J'ai soif ! », mais de la soif du salut du genre humain, je vous prie, ô mon Sauveur, d'exalter le désir de mon cœur pour tendre à la perfection dans toutes mes œuvres, et d'éteindre entièrement en moi la concupiscence charnelle et l'ardeur des appétits mondains. Ainsi soit-il. »

1 Pater Noster + 1 Ave Maria

Prière après l’oraison : « Ô Doux Jésus ! Blessez mon cœur, afin que des larmes de pénitence, de douleur et d’amour nuit et jour me servent de pain ; convertissez-moi entièrement à Vous, que mon cœur Vous soit une perpétuelle habitation, que ma conversation Vous soit agréable, et que la fin de ma vie Vous soit tellement louable qu’après ma mort je puisse mériter votre Paradis et Vous louer à jamais avec tous Vos Saints. Ainsi soit-il. »


• 8ème Oraison à Jésus-Christ de Sainte Brigitte de Suède :
« Ô Jésus ! Douceur des cœurs, suavité des esprits, par l'amertume du fiel et du vinaigre que vous avez goûtés sur la Croix pour l'amour de nous, accordez-moi de recevoir dignement votre Corps et votre Sang Précieux pendant la vie et à l'heure de ma mort, pour servir de remède et de consolation à mon âme. Ainsi soit-il. »

1 Pater Noster + 1 Ave Maria

Prière après l’oraison : « Ô Doux Jésus ! Blessez mon cœur, afin que des larmes de pénitence, de douleur et d’amour nuit et jour me servent de pain ; convertissez-moi entièrement à Vous, que mon cœur Vous soit une perpétuelle habitation, que ma conversation Vous soit agréable, et que la fin de ma vie Vous soit tellement louable qu’après ma mort je puisse mériter votre Paradis et Vous louer à jamais avec tous Vos Saints. Ainsi soit-il. »


• 9ème Oraison à Jésus-Christ de Sainte Brigitte de Suède :
« Ô Jésus ! Vertu royale, joie de l'esprit, souvenez-vous de la douleur que vous avez endurée, lorsque plongé dans l'amertume à l'approche de la mort, insulté et outragé par les hommes, vous avez crié avoir été abandonné de votre Père, lui disant : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? » Par cette angoisse, je vous conjure, ô mon Sauveur, ne m'abandonnez pas dans les terreurs et les douleurs de la mort. Ainsi soit-il. »

1 Pater Noster + 1 Ave Maria

Prière après l’oraison : « Ô Doux Jésus ! Blessez mon cœur, afin que des larmes de pénitence, de douleur et d’amour nuit et jour me servent de pain ; convertissez-moi entièrement à Vous, que mon cœur Vous soit une perpétuelle habitation, que ma conversation Vous soit agréable, et que la fin de ma vie Vous soit tellement louable qu’après ma mort je puisse mériter votre Paradis et Vous louer à jamais avec tous Vos Saints. Ainsi soit-il. »


• 10ème Oraison à Jésus-Christ de Sainte Brigitte de Suède :
« Ô Jésus ! Qui êtes en toutes choses commencement et fin, vie et vertu, souvenez-vous que vous vous êtes plongé pour nous dans un abîme de douleurs, de la plante des pieds jusqu'au sommet de la tête. En considération de la grandeur de vos plaies, apprenez-moi à garder vos Commandements par une vraie charité, ces Commandements dont la voie est large et aisée pour ceux qui vous aiment. Ainsi soit-il. »

1 Pater Noster + 1 Ave Maria

Prière après l’oraison : « Ô Doux Jésus ! Blessez mon cœur, afin que des larmes de pénitence, de douleur et d’amour nuit et jour me servent de pain ; convertissez-moi entièrement à Vous, que mon cœur Vous soit une perpétuelle habitation, que ma conversation Vous soit agréable, et que la fin de ma vie Vous soit tellement louable qu’après ma mort je puisse mériter votre Paradis et Vous louer à jamais avec tous Vos Saints. Ainsi soit-il. »


• 11ème Oraison à Jésus-Christ de Sainte Brigitte de Suède :
« Ô Jésus ! Abîme très profond de Miséricorde, je vous supplie, en mémoire de vos Plaies qui ont pénétré jusqu'à la moelle de vos os et de vos entrailles, de me tirer, moi, misérable submergé par mes offenses, hors du péché, et de me cacher de votre face irritée dans les trous de vos Plaies, jusqu'à ce que votre colère et votre juste indignation soient passées. Ainsi soit-il. »

1 Pater Noster + 1 Ave Maria

Prière après l’oraison : « Ô Doux Jésus ! Blessez mon cœur, afin que des larmes de pénitence, de douleur et d’amour nuit et jour me servent de pain ; convertissez-moi entièrement à Vous, que mon cœur Vous soit une perpétuelle habitation, que ma conversation Vous soit agréable, et que la fin de ma vie Vous soit tellement louable qu’après ma mort je puisse mériter votre Paradis et Vous louer à jamais avec tous Vos Saints. Ainsi soit-il. »


• 12ème Oraison à Jésus-Christ de Sainte Brigitte de Suède :
« Ô Jésus ! Miroir de vérité, marque d'unité, lien de charité, souvenez-vous de la multitude de plaies dont vous avez été blessé de la tête aux pieds, déchiré et tout rougi par l'effusion de votre Sang adorable ! Ô grande et universelle douleur que vous avez soufferte pour l'amour de nous en votre chair virginale ! Très doux Jésus, qu'auriez-vous pu faire pour nous que vous n'ayez fait ! Je vous conjure, ô mon Sauveur, de marquer de votre Précieux Sang toutes vos plaies dans mon cœur, afin que j'y lise sans cesse vos douleurs et votre Amour. Que par le fidèle souvenir de votre Passion, le fruit de vos souffrances soit renouvelé dans mon âme, et que votre Amour s'y augmente chaque jour, jusqu'à ce que je parvienne à vous qui êtes le trésor de tous les biens et de toutes les joies, que je vous supplie de me donner, ô très doux Jésus, dans la vie éternelle. Ainsi soit-il. »

1 Pater Noster + 1 Ave Maria

Prière après l’oraison : « Ô Doux Jésus ! Blessez mon cœur, afin que des larmes de pénitence, de douleur et d’amour nuit et jour me servent de pain ; convertissez-moi entièrement à Vous, que mon cœur Vous soit une perpétuelle habitation, que ma conversation Vous soit agréable, et que la fin de ma vie Vous soit tellement louable qu’après ma mort je puisse mériter votre Paradis et Vous louer à jamais avec tous Vos Saints. Ainsi soit-il. »


• 13ème Oraison à Jésus-Christ de Sainte Brigitte de Suède :
« Ô Jésus ! Lion très fort, Roi immortel et invincible, ayez mémoire de la douleur que vous avez endurée, lorsque toutes vos forces, tant du cœur que du corps, étant épuisées, vous avez incliné la tête en disant : « Tout est consommé ! » Par cette angoisse et cette douleur, je vous supplie, Seigneur Jésus, d'avoir pitié de moi en la dernière heure de ma vie, lorsque mon âme sera dans l'angoisse et que mon esprit sera troublé. Ainsi soit-il. »

1 Pater Noster + 1 Ave Maria

Prière après l’oraison : « Ô Doux Jésus ! Blessez mon cœur, afin que des larmes de pénitence, de douleur et d’amour nuit et jour me servent de pain ; convertissez-moi entièrement à Vous, que mon cœur Vous soit une perpétuelle habitation, que ma conversation Vous soit agréable, et que la fin de ma vie Vous soit tellement louable qu’après ma mort je puisse mériter votre Paradis et Vous louer à jamais avec tous Vos Saints. Ainsi soit-il. »


• 14ème Oraison à Jésus-Christ de Sainte Brigitte de Suède :
« Ô Jésus ! Fils unique du Père, splendeur et figure de sa substance, souvenez-vous de l'humble recommandation que vous avez faite à votre Père, lui disant : « Mon Père, je remets mon esprit entre tes mains ! » Puis, votre Corps déchiré, votre Cœur brisé, et les entrailles de votre Miséricorde ouvertes pour nous racheter, vous avez expiré ! Par cette précieuse Mort, je vous conjure, ô Roi des saints, de me réconforter et de me secourir pour résister au démon, à la chair et au sang, afin qu'étant mort au monde je vive en vous seul. Recevez je vous prie, à l'heure de ma mort, mon âme pèlerine et exilée qui retourne à Vous. Ainsi soit-il. »

1 Pater Noster + 1 Ave Maria

Prière après l’oraison : « Ô Doux Jésus ! Blessez mon cœur, afin que des larmes de pénitence, de douleur et d’amour nuit et jour me servent de pain ; convertissez-moi entièrement à Vous, que mon cœur Vous soit une perpétuelle habitation, que ma conversation Vous soit agréable, et que la fin de ma vie Vous soit tellement louable qu’après ma mort je puisse mériter votre Paradis et Vous louer à jamais avec tous Vos Saints. Ainsi soit-il. »


• 15ème Oraison à Jésus-Christ de Sainte Brigitte de Suède :
« Ô Jésus ! Vraie et féconde vigne, souvenez-vous de l'abondante effusion de Sang que vous avez si généreusement répandue de votre Corps Sacré, ainsi que le raisin sous le pressoir. De votre côté percé d'un coup de lance par un soldat, vous avez donné du Sang et de l'Eau, de telle sorte qu'il n'en est plus demeuré une seule goutte. Et enfin, comme un faisceau de myrrhe élevé du haut de la Croix, votre Chair délicate s'est anéantie, l'humeur de vos entrailles s'est tarie, la moelle de vos os s'est desséchée. Par cette amère Passion et par l'effusion de votre Précieux Sang, je vous supplie, ô bon Jésus, de recevoir mon âme lorsque je serai à l'agonie. Ainsi soit-il. »

1 Pater Noster + 1 Ave Maria

Prière après l’oraison : « Ô Doux Jésus ! Blessez mon cœur, afin que des larmes de pénitence, de douleur et d’amour nuit et jour me servent de pain ; convertissez-moi entièrement à Vous, que mon cœur Vous soit une perpétuelle habitation, que ma conversation Vous soit agréable, et que la fin de ma vie Vous soit tellement louable qu’après ma mort je puisse mériter votre Paradis et Vous louer à jamais avec tous Vos Saints. Ainsi soit-il. »


Sainte Brigitte de Suède (1303-1373)
Sainte Brigitte de Suède d’après Benoit XVI, lors de l’audience générale du Mercredi 27 octobre 2010 :

Chers frères et sœurs,

En la veille fervente du grand Jubilé de l’An 2000, le vénérable serviteur de Dieu Jean-Paul II proclama sainte Brigitte de Suède co-patronne de toute l’Europe. Ce matin, je voudrais présenter sa figure, son message, et les raisons pour lesquelles cette sainte femme a beaucoup à enseigner — aujourd’hui encore — à l’Eglise et au monde.

Nous connaissons bien les événements de la vie de Sainte Brigitte de Suède, car ses pères spirituels rédigèrent sa biographie pour promouvoir son procès de canonisation immédiatement après sa mort, en 1373. Brigitte était née 70 ans auparavant, en 1303, à Finster, en Suède, une nation du nord de l’Europe qui, depuis trois siècles, avait accueilli la foi chrétienne avec le même enthousiasme que celui avec lequel la sainte l’avait reçue de ses parents, des personnes très pieuses, appartenant à de nobles familles proches de la maison régnante.

Nous pouvons distinguer deux périodes dans la vie de Sainte Brigitte de Suède :

La première est caractérisée par son mariage heureux. Son mari s’appelait Ulf et était gouverneur d’un important territoire du royaume de Suède. Le mariage dura vingt-huit ans, jusqu’à la mort d’Ulf. Huit enfants furent issus de ce mariage, dont la deuxième, Karin (Catherine) est vénérée comme Sainte. Cela est un signe éloquent de l’engagement éducatif de Sainte Brigitte de Suède à l’égard de ses enfants. D’ailleurs, sa sagesse pédagogique fut appréciée au point que le roi de Suède, Magnus, l’appela à la cour pour une certaine période, dans le but d’introduire sa jeune épouse, Blanche de Namur, à la culture suédoise.

Sainte Brigitte de Suède, qui reçut une direction spirituelle d’un religieux érudit qui l’introduisit à l’étude des Ecritures, exerça une influence très positive sur sa famille qui, grâce à sa présence, devint une véritable « Eglise domestique ». Avec son mari, elle adopta la Règle des Tertiaires franciscains. Elle pratiquait avec générosité des œuvres de charité envers les pauvres: elle fonda également un hôpital. Auprès de son épouse, Ulf apprit à améliorer son caractère et à progresser dans la vie chrétienne. Au retour d’un long pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle, accompli en 1341 avec d’autres membres de sa famille, les époux formèrent le projet de vivre dans l’abstinence; mais peu de temps après, dans la paix d’un monastère dans lequel il s’était retiré, Ulf conclut sa vie terrestre.

Cette première période de la vie de Brigitte nous aide à apprécier ce que nous pourrions définir aujourd’hui comme une authentique « spiritualité conjugale »: ensemble, les époux chrétiens peuvent parcourir un chemin de sainteté, soutenus par la grâce du sacrement du mariage. Souvent, comme ce fut le cas dans la vie de sainte Brigitte et d’Ulf, c’est la femme qui, avec sa sensibilité religieuse, sa délicatesse et sa douceur, réussit à faire parcourir à son mari un chemin de foi. Je pense avec reconnaissance à de nombreuses femmes qui, jour après jour, illuminent aujourd’hui encore leur famille par leur témoignage de vie chrétienne. Puisse l’Esprit du Seigneur susciter aujourd’hui également la sainteté des époux chrétiens, pour montrer au monde la beauté du mariage vécu selon les valeurs de l’Evangile : l’amour, la tendresse, l’aide réciproque, la fécondité dans l’engendrement et l’éducation des enfants, l’ouverture et la solidarité envers le monde, la participation à la vie de l’Eglise.

Devenue veuve, Sainte Brigitte de Suède commença la deuxième période de sa vie. Elle renonça à contracter un autre mariage pour approfondir l’union avec le Seigneur à travers la prière, la pénitence et les œuvres de charité. Les veuves chrétiennes peuvent donc trouver elles aussi chez cette Sainte un modèle à suivre. En effet, à la mort de son mari, Sainte Brigitte de Suède, après avoir distribué ses biens aux pauvres, tout en ne choisissant jamais la consécration religieuse, s’installa au monastère cistercien d’Alvastra. C’est là que commencèrent les révélations divines, qui l’accompagnèrent pendant tout le reste de sa vie. Celles-ci furent dictées par Sainte Brigitte de Suède à ses secrétaires-confesseurs, qui les traduisirent du suédois en latin et les rassemblèrent dans une édition de huit livres, intitulés Revelationes (Révélations). A ces livres s’ajoute un supplément, qui a précisément pour titre Revelationes extravagantes (Révélations supplémentaires).

Les Révélations de Sainte Brigitte de Suède présentent un contenu et un style très variés. Parfois, la révélation se présente sous forme de dialogue entre les Personnes divines, la Vierge, les saints et également les démons; des dialogues dans lesquels Brigitte intervient elle aussi. D’autres fois, en revanche, il s’agit du récit d’une vision particulière; et d’autres encore racontent ce que la Vierge Marie lui révèle à propos de la vie et des mystères de son Fils. La valeur des Révélations de Sainte Brigitte de Suède, qui fut parfois objet de certains doutes, fut précisée par le vénérable Jean-Paul II dans la Lettre Spes Aedificandi : « En reconnaissant la sainteté de Brigitte, l'Eglise, sans pour autant se prononcer sur les diverses révélations, a accueilli l'authenticité globale de son expérience intérieure » (n. 5).

De fait, en lisant ces Révélations, nous sommes interpellés sur des thèmes importants. Par exemple, on retrouve fréquemment la description, avec des détails très réalistes, de la Passion du Christ, pour laquelle Sainte Brigitte de Suède eut toujours une dévotion privilégiée, contemplant dans celle-ci l’amour infini de Dieu pour les hommes. Sur les lèvres du Seigneur qui lui parle, elle place avec audace ces paroles émouvantes : « O mes amis, j’aime si tendrement mes brebis, que, s’il était possible, j’aimerais mieux mourir autant de fois pour chacune d’elles de la mort que je souffris pour la rédemption de toutes, que d’en être privé » (Revelationes, Livre I, c. 59). La maternité douloureuse de Marie, qui en fit la Médiatrice et la Mère de miséricorde, est aussi un thème qui revient souvent dans les Révélations.

En recevant ces charismes, Sainte Brigitte de Suède était consciente d’être la destinataire d’un don de grande prédilection de la part du Seigneur : « Or, vous, ma fille — lisons-nous dans le premier livre des Révélations —, que j'ai choisie pour moi, aimez-moi de tout votre cœur mais plus que tout ce qui est au monde» (c. 1). Du reste, Brigitte savait bien, et elle en était fermement convaincue, que chaque charisme est destiné à édifier l’Eglise. C’est précisément pour ce motif qu’un grand nombre de ses révélations étaient adressées, sous formes d’avertissements parfois sévères, aux croyants de son temps, y compris les autorités politiques et religieuses, pour qu’elles vivent de façon cohérente leur vie chrétienne; mais elle faisait toujours cela avec une attitude de respect et en pleine fidélité au Magistère de l’Eglise, en particulier au Successeur de l’apôtre Pierre.

En 1349, Sainte Brigitte de Suède quitta définitivement la Suède et se rendit en pèlerinage à Rome. Elle entendait non seulement prendre part au Jubilé de 1350, mais elle désirait aussi obtenir du Pape l'approbation de la Règle d'un Ordre religieux qu'elle entendait fonder, consacré au Saint Sauveur, et composé de moines et moniales sous l'autorité de l’abbesse. Cela ne doit pas nous surprendre : il existait au Moyen-Age des fondations monastiques avec une branche masculine et une branche féminine, mais pratiquant la même règle monastique, qui prévoyait la direction d'une Abbesse. De fait, dans la grande tradition chrétienne, une dignité propre est reconnue à la femme, et — toujours à l'exemple de Marie, Reine des Apôtres — une place propre dans l'Eglise qui, sans coïncider avec le sacerdoce ordonné, est tout aussi importante pour la croissance spirituelle de la Communauté. En outre, la collaboration d'hommes et de femmes consacrés, toujours dans le respect de leur vocation spécifique, revêt une grande importance dans le monde d'aujourd'hui.

A Rome, en compagnie de sa fille Karin, Sainte Brigitte de Suède se consacra à une vie d'intense apostolat et de prière. Et de Rome, elle partit en pèlerinage dans divers sanctuaires italiens, en particulier à Assise, patrie de saint François, pour lequel Sainte Brigitte de Suède a toujours nourri une grande dévotion. Enfin, en 1371, elle couronna son plus grand désir : le voyage en Terre Sainte, où elle se rendit en compagnie de ses fils spirituels, un groupe que Brigitte appelait «l es amis de Dieu ».

A cette époque-là, les Papes se trouvaient en Avignon, loin de Rome : Sainte Brigitte de Suède se tourna vers eux avec une grande tristesse, afin qu'ils reviennent au siège de Pierre, dans la Ville éternelle.

Sainte Brigitte de Suède mourut en 1373, avant que le Pape Grégoire XI ne rentre définitivement à Rome. Elle fut enterrée provisoirement dans l'église romaine « San Lorenzo in Panisperna », mais en 1374, ses enfants Birger et Karin la ramenèrent dans leur patrie, au monastère de Vadstena, siège de l'Ordre religieux fondé par Sainte Brigitte de Suède, qui connut immédiatement une remarquable expansion. En 1391, le Pape Boniface IX la canonisa solennellement.

La sainteté de Brigitte, caractérisée par la multiplicité des dons et des expériences que j'ai voulu rappeler dans ce bref portrait biographique et spirituel, fait d'elle une éminente figure dans l'histoire de l'Europe. Originaire de Scandinavie, Sainte Brigitte de Suède témoigne de la manière dont le christianisme a profondément imprégné la vie de tous les peuples de ce continent. En la déclarant co-patronne de l’Europe, le Pape Jean-Paul II a souhaité que Sainte Brigitte de Suède — qui vécut au XIVe siècle, lorsque la chrétienté occidentale n'était pas encore frappée par la division — puisse intercéder efficacement auprès de Dieu, pour obtenir la grâce tant attendue de la pleine unité de tous les chrétiens.

Chers frères et sœurs, nous voulons prier à cette même intention, qui nous tient beaucoup à cœur, et pour que l'Europe sache toujours se nourrir à ses propres racines chrétiennes, tout en invoquant la puissante intercession de sainte Brigitte de Suède, fidèle disciple de Dieu et co-patronne de l'Europe. Merci de votre attention.

Benoit XVI
images/icones/tao.gif  ( 871631 )Malheureusement... par Athanasios D. (2019-07-16 21:16:42) 
[en réponse à 871629]

... les promesses sont apocryphes. Souvenirs, souvenirs.

Ath
images/icones/ancre2.gif  ( 871674 )Content de vous lire ! par Paterculus (2019-07-17 20:15:29) 
[en réponse à 871631]

Vous vous faites rare !
Votre dévoué Paterculus
images/icones/1b.gif  ( 871675 )Merci ! par Athanasios D. (2019-07-17 20:23:48) 
[en réponse à 871674]

Je ne faisais que passer.

Ath
images/icones/iphone.jpg  ( 871717 )Je me permets à mon tour par XA (2019-07-18 19:37:51) 
[en réponse à 871675]

de saluer votre passage, cher Ath. Je vous souhaite un bel été. Les enfants doivent avoir bien grandi. J’espère que vous gardez le contrôle ! C’est compliqué de nos jours.

XA
images/icones/4c.gif  ( 871723 )Merci ! par Athanasios D. (2019-07-18 20:05:35) 
[en réponse à 871717]

En effet, ça devient compliqué. Vous ne croyez pas si bien dire.

Ath
images/icones/fleur.gif  ( 871632 )Ces oraisons sont "approuvées", mais pas les promesses par Sacerdos simplex (2019-07-16 21:17:59) 
[en réponse à 871629]

à ma connaissance.
Elles seraient apocryphes.
(donc : peut-être vraies, peut-être pas...)
Cela dit, ces oraisons sont très belles, et les réciter chaque jour pendant un an est un puissat moyen de sanctification.



images/icones/neutre.gif  ( 871687 )Si les promesses sont vraies... par Davidoff2 (2019-07-18 00:02:07) 
[en réponse à 871632]

... ça m'arrangerait bien, ça me ferait un visa pour le paradis à présenter à St Pierre à la porte.

Bref, je compte dessus quoi.
images/icones/1b.gif  ( 871710 )C'est justement pour cela par Yves Daoudal (2019-07-18 18:56:14) 
[en réponse à 871687]

qu'elles ne sont pas vraies.

Le christianisme n'est pas un catalogue de superstitions, ni une assurance vie dans une pochette surprise.
images/icones/neutre.gif  ( 871711 )18 mois d'oraisons... par Davidoff2 (2019-07-18 19:01:27) 
[en réponse à 871710]

... ce n'est pas vraiment une pochette surprise.

J'ai fait les oraisons pour obtenir le sauf-conduit pour le Paradis, pas pour jouer au fier sur le Forum Catholique.

Bref, tout fout le camp !

M'en vais faire les 5 premiers samedis, et là, j'espère bien que personne ne contredira la Sainte Vierge et que j'aurai définitivement assuré ma place au Ciel.
images/icones/iphone.jpg  ( 871716 )Vraiment ? par XA (2019-07-18 19:35:05) 
[en réponse à 871711]

Vous ne voyez pas la différence ?
Le media n’a pas d’importance pour vous ?

J’attire votre attention sur le fait que la Sainte Vierge n’a sauf erreur pas promis le Ciel mais son assistance. Nuance.

XA
images/icones/carmel.gif  ( 871721 )Il vous reste... par Athanasios D. (2019-07-18 20:02:05) 
[en réponse à 871711]

... le Scapulaire de Notre-Dame du Mont Carmel (et à rendre l'âme en en étant revêtu).

Ath
images/icones/neutre.gif  ( 871726 )Pour le scapulaire, c'est réglé, par Davidoff2 (2019-07-18 20:22:30) 
[en réponse à 871721]

au cou depuis 5 ou 6 ans, faudrait que je meure en prenant ma douche pour ne pas en être revêtu.

Ceci dit, je suis assez cartésien. Dans la vie, il faut faire des placements pour s'assurer de son avenir (assurances, retraite etc.)

Idem pour l'éternité. On a environ 80 ans pour tomber du bon côté à l'heure de notre mort, il faut assurer cette éternité d'une manière ou d'une autre, et c'est dans cette optique que j'ai fait les 15 oraisons.

On me dit maintenant que c'est des fadaises et on m'oriente vers le scapulaire, c'est ok pour moi.

Je vais attaquer dès le mois d'août les premiers samedis, et là je serai assuré tous risques ;-)

Je vous trouve un peu pessimistes quand-même, et j'espère qu'il ne s'en trouvera pas pour me dire que les 5 premiers samedis ne garantissent rien, sinon j'arriverai plus à vous croire.
images/icones/nounours.gif  ( 871730 )Petit joueur ! par Marquandier (2019-07-18 20:42:38) 
[en réponse à 871726]

Vous pouvez prendre votre douche avec la médaille du scapulaire et puis vous oubliez la dévotion des neufs premiers vendredis. Une promesse divine dans une bulle de canonisation papale, qui dit mieux ? Rien à voir avec les récits valtortiens. Saint Pierre ne pourra pas vous refuser.
images/icones/1n.gif  ( 871731 )Si vous êtes une ordure (glup) ou un s----d dans votre vie par Sursum corda (2019-07-18 20:45:54) 
[en réponse à 871726]

quotidienne, les 15 oraisons, les premiers samedis du mois et le Scapulaire vous permettront de bénéficier de l'aide de la Ste Vierge au moment de votre mort, puisqu'Elle l'a promis.

MAIS... c'est vous qui n'en voudrez peut-être plus...

C'est ce que d'autres liseurs essaient vous faire comprendre.



SC
images/icones/3f.gif  ( 871745 )Il faut l'espérer... par Athanasios D. (2019-07-19 00:17:32) 
[en réponse à 871726]

... car nul n'est assuré de son salut. On a beau mettre tous les sacramentaux de son côté, il n'en reste pas moins que les sacrifices de Dieu, c'est un esprit brisé (Ps 51, 19) car la charité couvre une multitude de péchés (1 P 4, 8).

Ath
- qui s'est déjà retrouvé plusieurs fois avec son Scapulaire à ses pieds.
images/icones/1d.gif  ( 871742 )Fort heureusement par Luc de Montalte (2019-07-18 23:33:26) 
[en réponse à 871711]

… il y a des « visas » moins fatigants encore.


(…) Tout autant de dévotions à la Mère de Dieu que vous trouverez en ce livre sont autant de clefs du ciel qui vous ouvriront le Paradis tout entier, pourvu que vous les pratiquiez : et c’est pourquoi il dit dans la conclusion, qu’il est content si on en pratique une seule.

Apprenez-m’en donc quelqu’une des plus faciles, mon Père. Elles le sont toutes, répondit-il : par exemple, saluer la sainte Vierge au rencontre de ses images ; dire le petit chapelet des dix plaisirs de la Vierge ; prononcer souvent le nom de Marie ; donner commission aux Anges de lui faire la révérence de notre part ; souhaiter de lui bâtir plus d’églises que n’ont fait tous les monarques ensemble ; lui donner tous les matins le bonjour, et sur le tard le bonsoir ; dire tous les jours l’Ave Maria, en l’honneur du cœur de Marie. Et il dit que cette dévotion-là assure, de plus, d’obtenir le cœur de la Vierge. Mais, mon Père, lui dis-je, c’est pourvu qu’on lui donne aussi le sien ? Cela n’est pas nécessaire, dit-il, quand on est trop attaché au monde. Ecoutez-le : Coeur pour cœur, ce serait bien ce qu’il faut ; mais le vôtre est un peu trop attaché et tient un peu trop aux créatures : ce qui fait que je n’ose vous inviter à offrir aujourd’hui ce petit esclave que vous appelez votre cœur. Et ainsi il se contente de l’Ave Maria, qu’il avait demandé. Ce sont les dévotions des pages 33, 59, 145, 156, 172, 258 et 420 de la première édition. Cela est tout à fait commode, lui dis-je, et je crois qu’il n’y aura personne de damné après cela. Hélas ! dit le Père, je vois bien que vous ne savez pas jusqu’où va la dureté du cœur de certaines gens ! Il y en a qui ne s’attacheraient jamais à dire tous les jours ces deux paroles, bonjour, bonsoir, parce que cela ne se peut faire sans quelque application de mémoire. Et ainsi il a fallu que le P. Barry leur ait fourni des pratiques encore plus faciles, comme d’avoir jour et nuit un chapelet au bras en forme de bracelet, ou de porter sur soi un rosaire, ou bien une image de la Vierge. Ce sont là les dévotions des pages 14, 326 et 447. Et puis dites que je ne vous fournis pas des dévotions faciles pour acquérir les bonnes grâces de Marie, comme dit le Père Barry, page 106. Voilà, mon Père, lui dis-je, l’extrême facilité. Aussi, dit-il, c’est tout ce qu’on a pu faire, et je crois que cela suffira ; car il faudrait être bien misérable pour ne vouloir pas prendre un moment en toute sa vie pour mettre un chapelet à son bras, ou un rosaire dans sa poche, et assurer par là son salut avec tant de certitude, que ceux qui en font l’épreuve n’y ont jamais été trompés, de quelque manière qu’ils aient vécu, quoique nous conseillions de ne laisser pas de bien vivre. Je ne vous en rapporterai que l’exemple de la page 34 d’une femme qui, pratiquant tous les jours la dévotion de saluer les images de la Vierge, vécut toute sa vie en péché mortel, et mourut enfin dans cet état, et qui ne laissa pas d’être sauvée par le mérite de cette dévotion. Et comment cela ? m’écriai-je. C’est, dit-il, que Notre-Seigneur la fit ressusciter exprès. Tant il est sûr qu’on ne peut périr quand on pratique quelqu’une de ces dévotions.

En vérité, mon Père, je sais que les dévotions à la Vierge sont un puissant moyen pour le salut, et que les moindres sont d’un grand mérite, quand elles partent d’un mouvement de foi et de charité, comme dans les saints qui les ont pratiquées. Mais de faire accroire à ceux qui en usent sans changer leur mauvaise vie, qu’ils se convertiront à la mort, ou que Dieu les ressuscitera, c’est ce que je trouve bien plus propre à entretenir les pécheurs dans leurs désordres, par la fausse paix que cette confiance téméraire apporte, qu’à les en retirer par une véritable conversion que la grâce seule peut produire. Qu’importe, dit le Père, par où nous entrions dans le Paradis, moyennant que nous y entrions ? comme dit sur un semblable sujet notre célèbre P. Binet, qui a été notre Provincial, en son excellent livre De la marque de Prédestination, n. 31, p. 130 de la quinzième édition. Soit de bond ou de volée, que nous en chaut-il, pourvu que nous prenions la ville de gloire ? comme dit encore ce Père au même lieu. J’avoue, lui dis-je, que cela n’importe ; mais la question est de savoir si on y entrera. La Vierge, dit-il, en répond : voyez-le dans les dernières lignes du livre du P. Barry : S’il arrivait qu’à la mort l’ennemi eût quelque prétention sur vous, et qu’il y eût du trouble dans la petite république de vos pensées, vous n’avez qu’à dire que Marie répond pour vous, et que c’est à elle qu’il faut s’adresser.

images/icones/4b.gif  ( 871746 ) Horreur !... Cet auteur est à l'index, non ?... par Sacerdos simplex (2019-07-19 00:31:43) 
[en réponse à 871742]



Horreur !...

images/icones/1a.gif  ( 871761 )Rassurez-vous par Luc de Montalte (2019-07-19 09:52:03) 
[en réponse à 871746]

J'aurais pu mettre la version latine qui n'est quant à elle pas à l'Index, mais je crains que j'aurais été moins lu.

Plus sérieusement, le P. Bauny que mentionne Pascal y est aussi et c'est l'important en l'occurence.
images/icones/idee.gif  ( 871771 )Une autre belle police d'assurance-salut par Regnum Galliae (2019-07-19 12:47:38) 
[en réponse à 871711]

Faites tout ce que vous pouvez pour aider les âmes du Purgatoire à sortir de leur exil. Elles vous en seront tellement reconnaissantes qu'elles ne pourront pas vous laisser tomber au moment de votre mort.
Faîtes ce trentain par exemple. Offre-leur des messes ou dîtes des chapelets pour elles. Offrez-leur tous vos mérites, vos indulgences, ce ne sera pas perdu, ni pour elles, ni pour vous car ce vous sera rendu avec les intérêts !
Je suis convaincu que la parabole de l'intendant rusé se référait directement à l'aide que nous pouvons et devons apporter aux âmes souffrantes. Partageons avec elles le trésor de grâces de notre maître à tous et cela nous sera rendu lorsque nous serons dans le besoin.

Il disait aussi à ses disciples: " Il était un homme riche qui avait un intendant; celui-ci lui fut dénoncé comme dissipant ses biens.
Il l'appela et lui dit: " Qu'est-ce que j'entends dire de toi? Rends compte de ton intendance, car tu ne pourras plus être intendant. "
Or l'intendant se dit en lui-même: " Que ferai-je, puisque mon maître me retire l'intendance? Bêcher, je n'en ai pas la force; mendier, j'en ai honte.
Je sais ce que je ferai pour que, quand je serai destitué de l'intendance, (il y ait des gens) qui me reçoivent chez eux. "
Ayant convoqué chacun des débiteurs de son maître, il dit au premier: " Combien dois-tu à mon maître? "
Il dit: " Cent mesures d'huile. " Et il lui dit: " Prends ton billet, assieds-toi vite et écris: cinquante. "
Ensuite il dit à un autre: " Et toi, combien dois-tu? " Il dit: " Cent mesures de forment. " Et il lui dit: " Prends ton billet et écris: quatre-vingts. "
Et le maître loua l'intendant malhonnête d'avoir agi d'une façon avisée. C'est que les enfants de ce siècle sont plus avisés à l'égard de ceux de leur espèce que les enfants de la lumière.
Et moi je vous dis: Faites-vous des amis avec la Richesse malhonnête, afin que, lorsqu'elle viendra à manquer, ils vous reçoivent dans les pavillons éternels.

images/icones/sacrecoeur.gif  ( 871728 ) Et les 9 premiers vendredis du mois ?... par Sacerdos simplex (2019-07-18 20:36:33) 
[en réponse à 871710]

La promesse du Sacré-Coeur, spécialement approuvée en ce sens qu'elle est à peine croyable, et même excessive sdelon les mots de Jésus, vous semble de peu de valeur ?

Je leur donnerai toutes les grâces nécessaires à leur état.
Je mettrai la paix dans leur famille.
Je les consolerai dans toutes leurs peines.
Je serai leur refuge assuré pendant la vie et surtout à la mort.
Je répandrai d'abondant bénédictions sur toutes leurs entreprises.
Les pécheurs trouveront dans mon Cœur la source et l'océan infini de la miséricorde.
Les âmes tièdes deviendront ferventes.
Les âmes ferventes s'élèveront à une grande perfection.
Je bénirai moi-même les maisons où l'image de mon Sacré-Cœur sera exposée et honorée.
Je donnerai aux prêtres le talent de toucher les cœurs les plus endurcis.
Les personnes qui propageront cette dévotion auront leur nom écrit dans mon Cœur, où il ne sera jamais effacé.
Je te promets, dans l'excès de la miséricorde de mon Cœur, que son amour tout-puissant accordera à tous ceux qui communieront les premiers vendredis du mois, neuf fois de suite, la grâce de la pénitence finale, qu'ils ne mourront point dans ma disgrâce, ni sans recevoir leurs Sacrements, et que mon divin Cœur se rendra leur asile assuré à cette dernière heure.

Je pense qu'il y a des âmes qui ont besoin d'une certaine sécurité, pour ne pas être empoisonné toute leur vie par une crainte excessive.


Un simple prêtre (qui est très satisfait d'avoir fait quelques centaines de "premiers vendredi du mois" consécutifs, mais qui, loin de se laisser aller, fait tout son possible pour progresser avec la grâce de Dieu...)