( 871397 )
NOM / VOM : continuité ou rupture ? par Candidus (2019-07-13 08:51:52)
Une statistique éloquente : des 1182 oraisons présentes dans le VOM, seulement 36% se retrouvent dans le NOM et la moitié de celles-ci ont été altérées. Le résultat est que seulement 17% des anciennes oraisons demeurent intactes.
Source (ENG)
Rorate Coeli
A mettre en perspective avec les exigences de Sacrosanctum Concilium :
23.
[...] on ne fera des innovations que si l’utilité de l’Église les exige vraiment et certainement, et après s’être bien assuré que les formes nouvelles sortent des formes déjà existantes par un développement en quelque sorte organique.
( 871399 )
Comme essai de réponse, par AVV-VVK (2019-07-13 10:15:23)
[en réponse à 871397]
cette question: qui a écrit ces mots quand même équilibrés ?
5. Alors, quelle messe faut-il dire?
Celle du jour, qu'il s'agisse de celle du dimanche, de la fête, de la férie, du saint du jour, de la cérémonie, ou, le cas échéant, d'une messe votive ou pour diverses circonstances, mais en utilisant les textes comme il se doit, en les situant dans leur contexte historique et exégétique, et en les appliquant à la réalité existentielle, pour en tirer des éléments de référence surnaturels et humains.
Le mal de notre temps, c'est la superficialité. Nous ne savons plus penser, méditer, contempler. Nous voudrions avoir tout de suite tout ce que nous voulons, comme en boîte de conserve, pour pouvoir l'utiliser immédiatement.
La liturgie rénovée demande à être méditée, approfondie, assimilée, pour qu'elle puisse révéler toute sa richesse. « Ne t'arrête pas à l'écorce amère, disait saint Jérôme, et tu trouveras la savoureuse substance. »
Mais, par contre, que l'on profite des possibilités d'interventions personnelles offertes par d'autres parties de la messe prière universelle, homélie, chant. Ces éléments sont encore en bonne partie inexplorés. Combien seraient efficaces une prière universelle, avec des intentions bien formulées, bien dites, circonstanciées, une homélie approfondie partant des textes (de tous les textes) de la liturgie, même du psaume responsorial et des prières, en les actualisant sans les déformer! Chaque chose restant à sa place combien tout cela pourrait enrichir et surélever la célébration!
La manie d'inventer, de « fabriquer », de « créer » ne correspond souvent qu'à un attrait pour la nouveauté. Les formules et les textes, l'Eglise nous les donne, et excellemment.
Qu'on se préoccupe plutôt de faire en sorte que la célébration soit digne, attirante, attachante. C'est cela qu'attend le Peuple de Dieu.