Le Forum Catholique

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images/icones/sacrecoeur.gif  ( 870610 )01/07 Le Précieux Sang par ami de la Miséricorde (2019-06-30 23:13:51) 



Le Précieux Sang

Litanies du Précieux Sang

Le Très Précieux Sang de Jésus de Weingarten

Le Très Précieux Saint-Sang de Jésus de Bruges


Le Très Précieux Sang de Fécamp

Une consécration au Très Précieux Sang

O Jésus, Mon bien aimé Sauveur, présent au tabernacle pour être la force la joie et la nourriture de nos âmes, je viens me consacrer à votre précieux sang et vous jurer un amour et une fidélité inviolable. Pénétré de douleur au souvenir de vos souffrances à la vue de votre croix et à la pensée de votre sang que tant d'âmes ingrates outrageant et méprisent je désire en vous consacrant tout mon être réjouir votre cœur et vous faire oublier mes propres offenses et celles de mes frères. Je ne veux plus vivre, o Jésus que par votre Sang et pour votre Sang que je prends à jamais pour mon trésor et le plus cher objet de mon amour.

O Miséricordieux rédempteur daignez me regarder comme un perpétuel adorateur de votre Très précieux sang et accepter mes prières mes ouvres et mes sacrifices comma autant d'actes de réparation d'amour.

Vin céleste qui faites germer la pureté et la force, inondez mon âme et faites en un vivant calice d'où s'échappe continuellement la garce et sur ceux qui vous aime et surtout sur les pauvres pécheurs qui vous offensent. Enseignez-moi comment vous honorer et comment vous attirer les cœurs froids et endurcis afin qu'ils sentent combien vos consolations surpassent celles de la terre.

O sang de mon sauveur crucifié détachez-moi du monde et de l'esprit du monde faites moi aimer la souffrance et le sacrifice en marchant à la suite de sainte Catherine de Sienne qui Vous a tant aimé et que je choisis aujourd'hui pour patronne spéciale.

Soyez O Très précieux sang ma force dans les épreuves et les combats de l'exil et faites qu'à l'heure de la mort, je puisse vous bénir d'avoir été la consolation et la sanctification de ma vie avant d'être au ciel l'éternel objet de mes louanges et de mon amour. Ainsi soit-il.

Source : surlespasdessaints.over-blog.com
images/icones/marie.gif  ( 870611 )Méditation avec "Dieu seul" du Vénérable Mr Henri-Marie Boudon par ami de la Miséricorde (2019-06-30 23:15:30) 
[en réponse à 870610]

CHAPITRE XXII

Les illustres esclaves de l'auguste Mère de Dieu


Mais ce qu'elle souffrait de la part des diables (suivant ce qu'elle a dit elle-même), était plus étrange et plus terrible. Car quelquefois ils lui paraissaient comme de grands dogues, et lui montaient sur les épaules ; d'autres fois ils se présentaient devant elle en forme de couleuvres, dont néanmoins elle n'avait aucune peur.

Devant que le monastère se fît, elle allait entendre la messe en un monastère de religieux de la Mercy, distant d'un quart de lieue de sa retraite, et quelquefois elle s'y en allait à genoux : son habit était de bureau, et sa tunique de gros drap : et il était fait de telle sorte qu'on l'eût pris pour celui d'un homme.

Quelques années après qu'elle eut demeuré ainsi seule, Notre-Seigneur voulut que sa vertu fût divulguée, et on commença à lui porter tant de dévotion, qu'elle ne pouvait se sauver de la multitude des gens qui accouraient pour la voir. Depuis le temps que nos religieux y furent, ils n'avaient point d'autre remède pour ce grand abord de gens, que de la faire monter sur un lieu éminent, afin que de là elle donnât sa bénédiction, et par ce moyen ils se garantissaient de cette foule de peuple.

La sainte Cardonne s'en alla en cour, ce qui ne lui fut pas une petite croix, et elle n'y manqua point de murmures, ni aussi de travaux !

Nos religieuses mont assuré qu'il sortait d'elle une suave odeur, que même sa ceinture et son habit retenaient encore cette agréable senteur, quoique ces vêtements fussent si grossiers, qu'avec la chaleur qui était très grande, ils devaient plutôt jeter quelque puanteur, qu'exhaler une si douce odeur. Son corps est enterré dans une chapelle de Notre-Dame, de qui elle était extrêmement dévote, jusqu'à ce qu'on fasse une plus grande église pour l'inhumer avec plus grand honneur, comme il est raisonnable.

Le seul désir de l'imiter (si j'eusse pu) me donnait de la consolation, mais peu néanmoins, parce que je vois que toute ma vie s'est écoulée en désirs, et pour les uvres je n'en fais point.

Ah ! Que la Miséricorde de Dieu me soit propice ! En qui j'ai eu toujours confiance ; je le demande à Sa Majesté par son sacré Fils et par la Vierge Notre-Dame, de laquelle par la bonté de Notre-Seigneur je porte l'habit.

Un jour achevant de communier en cette sainte église, j'eus un très grand recueillement, avec une suspension qui m'aliéna. Lors cette sainte femme se représenta à moi par une vision intellectuelle comme un corps glorieux, étant en la compagnie de quelques anges, et elle me dit que je ne me lassasse point, mais que je tâchasse de tirer en avant ces fondations.

J'entendis par là, quoiqu'elle ne me le déclarât pas, qu'elle m'aidait auprès de Dieu : elle me dit aussi quelques autres choses qu'il n'est pas nécessaire d'écrire. Je demeurai fort consolée, et espère en la bonté de Notre-Seigneur qu'avec un si bon aide comme est celui de ses prières, je pourrai servir sa majesté en quelque chose.

Or vous voyez, mes soeurs, que tous ses travaux ont pris fin avec celle de sa vie, et que la gloire qu'elle a sera d'une éternelle durée : efforçons-nous pour l'amour de Notre-Seigneur à suivre notre soeur (nous ayant en horreur nous-mêmes) comme elle a fait en ce monde.

Nous achèverons enfin notre pèlerinage, puisque tout passe si promptement, et que toutes choses prennent fin.

Source : Livres-mystiques.com

Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
images/icones/ancre2.gif  ( 870646 )C'est aussi par Montes Gelboe (2019-07-01 17:44:10) 
[en réponse à 870610]

l'octave de la Nativité de saint Jean Baptiste, qui a été probablement déterminant pour fixer au lendemain, 2 juillet, la fête de la Visitation de ste Marie à Elisabeth. Le sermon est tiré des oeuvres de s. Maxime, l'homélie sur l'évangile est tiré du commentaire de l'évangile de s.; Luc par s. Ambroise.