Le Forum Catholique

Bravo au pape ! Les médias se déchaînent, c'est bon signe ! Un point pour lui !

... il peut aller.
Votre dévoué Paterculus

Tout d'abord tenté d'y voir enfin une bonne parole de ce cher François, qui dit tout et son contraire, mais semble sur la défense de l'enfant à naître peu critiquable, je suis plus circonspect, au bout de quelques heures.

A l'heure où, de sûr en France, mais aussi dans la plupart des grands pays occidentaux, le sacro-saint IVG est regardé par l'immense majorité de la population lobotomisée par des décennies de télévision à haute dose et autres médias débilisants comme un progrès, dire cela choque le mouton effrayé, qui prend dès lors le berger pour un loup.

Quand on est à ce niveau de responsabilité, il faut savoir dire les choses, mais en maîtrisant son propos, surtout sur des sujets aussi sensibles. Bref, pas d'improvisation et de sorties incontrôlées, surtout si elles vont à l'encontre de l'image cool que l'on a...


Suis-je le seul à m'être fait cette idée ?

Je serais assez de votre avis

sur Radio Avortement n°1 (Europe) déclare : "je regrette ... cela ne va pas dans le bon sens" !!!

Au moins La Croix (sans croix) s'est ralliée à l'avortement : redire la foi catholique et simplement chrétienne, ça "ne va pas dans le bon sens" pour le journal néo-moderniste néo-catholique.

On le savait mais c'est la patronne qui le dit.

Ces propos ouvertement outranciers et possiblement blessants envers une femme en détresse qui avorte sont concevables chez le quidam moyen que, pourtant, on réprimandera en général pour le discours tenu.

Par ailleurs, les propos qu'il a tenu en fin de matinée ne correspondent pas aux actes qu'il a posé, à savoir par exemple la levée de l'excommunication pour celles qui avortent. Ils sont même à rebours !

Enfin, on notera avec quelle promptitude les médias sont intervenus pour relayer le message de François…

Quel effet immédiat peut produire ce genre de discours tenu à l'emporte-pièce sans mesure ni retenue dans le choix des mots ?

Tous les spécialistes de la manipulation le savent : un effet inverse que celui auquel on prétend adhérer et que l'on prétend obtenir !

En effet, tenir des propos qui passent pour "réactionnaires" ou "rétrogrades" amènent immédiatement les personnes qui vous écoutent à vous classer de "misogyne" et concommitament de "machistes". Ce qui dans le contexte actuel va desservir l'Eglise qui sera accusée de ces "tares" là …..

François fait un mauvais coup à toute une frange de l'Eglise dite "conservatrice". Celle qui l'a attaqué sur l'homosexualisme des évêques et cardinaux progressistes qu'il avait mis en place. Celle qui résiste toujours à ces mesures modernistes et quasi-révolutionnaires sur le mariage des divorcés-remariés, de l'ouverture aux LGBT, aux femmes dans l'Eglise, etc...

En réalité, il est à penser que François a peut-être bien sciemment créé l'incident aujourd'hui pour que les médias mainstreams s'emparent de ses propos dans le but de mettre à mal toute une partie de l'Eglise dite "conservatrice".

Il faut bien avouer que pour quelqu'un qui prône la pastorale à tout crin, il a fait fort aujourd'hui ! …

C'est une opinion toute personnelle que je vous livre là..

La formulation est vigoureuse et pour avoir suivi naguère Claire Fontana puis le docteur Dor dans diverses opérations anti-IVG j'avoue ne l'avoir jamais entendue. J'ai connu un "tueur à gages" qui distribuait pieusement la communion dans des messes modernistes. Gageons que si une petite voix lui avait susurré "tu es un tueur à gages" il aurait adopté une attitude modeste et repentante. Malheureusement, c'était un retraité, et le mal était fait. Et voilà pourquoi nos campagnes se dépeuplent.

Je viens d'entendre le pape dialoguant avec la foule place Saint Pierre. C'était un commentaire du "tu ne tueras pas" du décalogue. Il n'a pas dit "tueur à gages" ou l'équivalent en italien, mais "sicario" qui doit pouvoir se traduire par sicaire. Il y a là une connotation supplémentaire de terrorisme, ce qui peut être vrai chez certains avorteurs acharnés, mais pas chez tous loin s'en faut. En revanche, cela vous a un côté péplum de Cinecitta susceptible d'adoucir le propos.

Il a vraiment un problème de communication !

Pourquoi une telle violence de ton dans le contexte actuel ?

Peut être parce qu il est dramatiquement maladroit ?

Peut être parce qu il veut rassurer tous ceux qui s'inquiètent des progrès réformateurs anxiogènes ?

les journalistes expliquaient cela ce soir avec plusieurs exemples à l'appui.

Ceci dit, il a souvent joué du "stop and go" : une formule choc pour apaiser les catholiques selon la Révélation, une série d'autres formules et de décisions pour pousser la cause du néo-catholicisme.

Les media qui ont fait de l'avortement une religion - une intervenante ce soir déniait à tout homme tant qu'il n'aurait pas des ovaires de s'exprimer au sujet de l'enfantement, du foetus, "c'est à moi, c'est mon ventre, c'est moi seule qui décide" elle a sans doute un enfant toute seule - vocifèrent. Non sans une certaine gêne car ce Pape leur plaît bien par ailleurs. D'où notre merveilleuse Isabelle de Gaulmyn "ça ne va pas dans le bon sens" (sic).

Je n'exclus pas une parole pesée et un brin opportune de la part du Pape mais, soyons juste, merci Saint-Père d'avoir à l'occasion rappelé la foi catholique sans vous cacher. Qu'importe l'expression, c'est le principe de fond du respect de la vie qui compte.

On ne peut protester quand le Pape sème le doute et la confusion - qui suis-je pour juger ? etc. - et protester en prime quand il rappelle simplement les bases de la foi catholique sur la vie. Restons logique et pour le coup Ion a bien fait d'ouvrir ce fil.

J'ai cherché sans trouver. Merci !

de Mathieu Belliard, dans la dernière partie le débat avec 3 invités, c'était entre 19h30 et 20h sauf erreur car j'ai écouté plusieurs radios (France Info et RTL).

Le podcast n'est pas disponible à ce moment.

Avez-vous seulement vu la vidéo ? Ou par principe, vous cherchez à critiquer le Saint Père ?
Lien

Votre "Pauvre François" est parfaitement déplacé. Je pense que François sait parfaitement ce qu'il fait, et la manière dont il a évoqué la réalité tragique de l'avortement, est tout sauf maladroite. Mais vous l'avez dit maintes fois, vous ne comprenez pas grand chose à ce Pape ! Vous êtes, à mon avis, bien trop prisonnier des schémas, des étiquettes et des cases. Comme le disait encore récemment le Saint Père, laissez vous surprendre ...

Dieu surprend toujours, il rompt les schémas, bouleverse les projets, et dit : fais-moi confiance, n’aie pas peur, laisse-toi surprendre, sors de toi-même et suis-moi ! (François 13 octobre 2018)

Ion

Il faut toujours rester poli. C'est aussi simple que cela.

C'est cela.

Tout ce qui est excessif est insignifiant !

Je ne comprends pas grand chose. C'est certain. Comme Mgr Rosica qui croit que le Pape François n'est pas lié par la Tradition. Je l'ai déjà dit : seul Ion à compris que François était profondément catholique.
Mais Ion : qui êtes vous pour me juger ?

il n'a pas été prélatisé ni créé cardinal, pas encore, en dépit de ses propos qui ne sont simplement pas chrétiens.

Le religieux basilien canadien met en effet le Pape au-dessus de la Bible, de la Tradition, du Magistère précédent. Quand on ne reconnaît plus l'autorité de la Bible, on n'est pas chrétien du tout.

Le Père Rosica csb jouit cependant d'une grande faveur sous ce pontificat : il a été mis en avant pour la communication des Synodes de 2014 et 2015, très critiquée pour sa partialité.

Bibliste, il est passé par le Biblicum et l'Ecole biblique de Jérusalem, universitaire et président d'une université (2011-2015), il est devenu un homme de media. Il a été chargé par les évêques canadiens d'organiser les JMJ de 2002.

C'est Benoît XVI qui l'appelle comme attaché de presse langue anglaise pour le Synode (déjà) de 2008.

Il a été nommé par François à la commission de communication du Synode de 2018 et les 4 jeunes Canadiens observateurs sont tous issus de son réseau Salt and Light.

Il a réalisé des interviews très complaisantes du cardinal Wuerl et il a fait l'apologie d'un prêtre hérétique notoire et défroqué en 1974, Gregory Baum. Allemand mais ayant fait carrière en Amérique du Nord, Baum s'est marié en 1978 et a été ensuite un militant LGBTQ en signalant sa bisexualité : il est décédé en 2017 à Montréal où il vivait.
Baum fut expert à Vatican II et le principal rédacteur d'une version de travail du plus médiocre texte du Concile, Nostra Aetate.



Il avait écrit cette sentence ineffable sur son blog Salt and Light en août dernier en pleine crise McCarrick :

"“Pope Francis breaks Catholic traditions whenever he wants because he is ‘free from disordered attachments,’”
[le pape François brise les traditions catholiques chaque fois qu'il le veut parce qu'il est libre d'attachements malsains]

De la graine de cardinal n'est-ce pas ...

Mirabeau a dit :"Cet homme ira loin car il croit tout ce qu'il dit."

Chers frères et sœurs, bonjour !

La catéchèse d’aujourd’hui est dédiée à la cinquième parole du Décalogue : « Tu te tueras pas ». Le cinquième commandement, ne pas tuer. Nous sommes déjà dans la seconde partie du Décalogue, celle qui concerne les relations avec le prochain ; et ce commandement, dans sa formulation concise et catégorique, se dresse comme une muraille pour défendre la valeur fondamentale dans les relations humaines. Et quelle est cette valeur fondamentale dans les relations humaines ? La valeur de la vie. C’est pourquoi « tu ne tueras pas ».

On pourrait dire que tout le mal réalisé dans le monde se résume en ceci : le mépris pour la vie. La vie est attaquée par les guerres, par les organisations qui exploitent l’homme – dans les journaux télévisés nous voyons tant de choses – par les spéculations sur la création et par la culture du rejet, et par tous les systèmes qui soumettent l’existence humaine à des calculs d’opportunité, tandis qu’un nombre scandaleux de personnes vivent dans une situation indigne de l’homme. Ceci, c’est mépriser la vie, c’est-à-dire tuer, d’une certaine façon.

Une approche contradictoire autorise aussi la suppression de la vie humaine dans le sein maternel, au nom de la sauvegarde d’autres droits. Mais comment un acte qui supprime la vie innocente et sans défense dans son éclosion peut-il être thérapeutique, civil, ou simplement humain ? Je vous pose la question : est-il juste de supprimer une vie humaine pour résoudre un problème ? Qu’en pensez-vous : est-ce juste ? … Est-ce juste d’engager un tueur à gages pour résoudre un problème ? On ne peut pas, ce n’est pas juste, « d’éliminer » un être humain, même petit, pour résoudre un problème. C’est comme engager un tueur à gages pour résoudre un problème.

D’où vient tout cela ? La violence et le refus de la vie naissent, au fond, de la peur. L’accueil de l’autre, en effet, est un défi à l’individualisme. Pensons, par exemple, au moment où l’on découvre qu’une vie naissante est porteuse de handicap, même grave. Les parents, dans ces cas dramatiques, ont besoin de vraie proximité, de vraie solidarité, pour affronter la réalité en dépassant les peurs compréhensibles. Au contraire ils reçoivent souvent des conseils pressés d’interrompre la grossesse, ce qui est une façon de parler : “interrompre la grossesse” signifie “descendre quelqu’un”, directement.

Un enfant malade est comme tout nécessiteux de la terre, comme une personne âgée qui a besoin d’assistance, comme tant de pauvres qui ont de la peine à vivoter : celui, celle que l’on présente comme un problème, est en réalité un don de Dieu, qui peut me sortir de l’égocentrisme et me faire grandir dans l’amour. La vie vulnérable nous montre la voie de sortie, le chemin pour nous sauver d’une existence repliée sur elle-même et découvrir la joie de l’amour. Et ici je voudrais m’arrêter pour remercier de nombreux volontaires, remercier le fort volontariat italien, qui est le plus fort que j’ai connu. Merci.

Et qu’est-ce qui conduit l’homme à refuser la vie ? Ce sont les idoles de ce monde : l’argent – c’est mieux de se débarrasser de ça, parce que ça coûtera –, le pouvoir, le succès. Ce sont de faux paramètres pour apprécier la vie. L’unique mesure authentique de la vie, quelle est-elle ? C’est l’amour, l’amour avec lequel Dieu l’aime ! L’amour avec lequel Dieu aime la vie : c’est la mesure. L’amour avec lequel Dieu aime toute vie humaine.

En effet, quel est le sens positif de la parole ‘Tu ne tueras pas’ ? Que Dieu aime la vie, comme nous l’avons écouté il y a quelques instants dans la Lecture biblique.

Le secret de la vie nous est dévoilé dans le fait que le Fils de Dieu s’est fait homme jusqu’à assumer, sur la croix, le refus, la faiblesse, la pauvreté et la souffrance (cf. Jn 13,1). Dans tout enfant malade, dans toute personne âgée faible, dans tout migrant désespéré, dans toute vie fragile et menacée, le Christ nous cherche (cf. Mt 25,34-46), il cherche notre cœur, pour nous dévoiler la joie de l’amour. Cela vaut la peine d’accueillir toute vie parce que tout homme vaut le sang du Christ lui-même. (cf. 1 P 1,18-19). On ne peut mépriser ce que Dieu a tant aimé !

Nous devons dire aux hommes et aux femmes du monde : ne méprisez pas la vie ! La vie d’autrui, mais aussi la sienne, parce que le commandement « Tu ne tueras pas » vaut aussi pour elle. Il faut dire à tant de jeunes : ne méprise pas ton existence ! Arrête de rejeter l’oeuvre de Dieu ! Tu es une oeuvre de Dieu ! Ne te sous-estime pas, ne te méprise pas avec des dépendances qui te ruineront et qui te conduiront à la mort !

Que personne ne mesure la vie selon les tromperies de ce monde, mais que chacun s’accueille lui-même et les autres au nom du Père qui nous a créés. Il est « amant de la vie »: c’est beau cela, “Dieu est amant de la vie”. Et nous lui sommes tous si chers, qu’il a envoyé son Fils pour nous. « Car Dieu – dit l’Evangile – a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle.» (Jn 3,16).

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[1] Cf. Congrégation pour la Doctrine de la foi, Istr. Donum vitae, 5: AAS 80 (1988), 76-77: « La vie humaine est sacrée parce que, dès son origine, elle comporte l’action créatrice de Dieu et demeure pour toujours dans une relation spéciale avec le Créateur, son unique fin. Dieu seul est le Maître de la vie de son commencement à son terme: personne, en aucune circonstance, ne peut revendiquer pour soi le droit de détruire directement un être humain innocent ».BC