Le Forum Catholique

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images/icones/ancre2.gif  ( 850963 )Huit août : Sainte Marie MacKillop par Paterculus (2018-08-08 08:32:39) 

La première sainte australienne : elle fonda une congrégation consacrée à l'enseignement et l'éducation, spécialement dans le monde rural de l'Australie du XIXème siècle.
Nominis
Votre dévoué Paterculus
images/icones/ancre2.gif  ( 850964 )Saint Dominique par Paterculus (2018-08-08 08:35:51) 
[en réponse à 850963]

Pour dialoguer avec les cathares, il prêcha toute la vérité... Un exemple à suivre !
VdP
images/icones/neutre.gif  ( 850967 )Saint Jean-Marie Vianney dans le VOM par Emmanuel (2018-08-08 09:54:26) 
[en réponse à 850964]

Et il est pas mal aussi pour la conversion de tous !


D'ailleurs je n'ai jamais compris le pourquoi de l'inversion des fêtes du saint curé d'Ars et de saint Dominique dans le nouveau calendrier des saints ; quelle raison et quel intérêt ?
images/icones/fleche2.gif  ( 850968 )L'inversion des fêtes... par Chicoutimi (2018-08-08 10:07:15) 
[en réponse à 850967]

trouve une explication dans les faits suivants:

1- Comme saint Dominique est mort le 6 août, cette date n'a pas été retenue dans le calendrier liturgique en raison de la fête de la Transfiguration. Il fut donc un temps fêté au 5 août, mais cela correspondait à une autre fête: Notre-Dame des neiges, ou encore dédicace de la basilique Sainte-Marie-Majeure. La fête fut donc rétrogradé au 4 août.

2- Mais, comme le saint curé d'Ars est mort le 4 août, et que suite à la réforme liturgique on a voulu que la fête d'un saint correspond, en autant que cela est possible, avec le jour de sa ''naissance au ciel'', on a inversé les dates de fête: saint Jean-Marie Vianney est donc célébré le 4 août (jour de sa mort) et saint Dominique le 8 août.


images/icones/fleur.gif  ( 850982 )Fioretti par Scapulaire Vert (2018-08-08 23:54:37) 
[en réponse à 850963]

Merci beaucoup pour l’information. J’ai lu par hasard quelques fioretti hier et je ne savais pas que c’était sa fête aujourd’hui. Donc voici une traduction rapide pour les partager et pour encourager à l’invoquer.
En plus, voici sa devise : Ne jamais voir un besoin sans chercher à y répondre.

Voici le témoignage d’un prêtre né en Australie qui a été éduqué dans une école tenue par les Sœurs de Saint Joseph du Sacré-Cœur (l’ordre fondé par Sainte Mary MacKillop) :
« Le 29 Janvier 2005, quand je me suis réveillé, je n’étais vraiment pas dans mon assiette. La dernière fois que je m’étais senti aussi mal, c’était en 1965 après avoir fêté mon
21ème anniversaire ! J’avais très mal aux deux épaules. Je m’assis sur le canapé mais la douleur s’aggrava et ma respiration devint difficile.
Je ne savais pas ce qu’il se passait (à l’époque, ce que je savais des symptômes de l’infarctus se résumait à l’engourdissement du bras gauche et de la mâchoire). Je me demandai ce qu’il fallait faire quand tout à coup, un mouvement à ma droite attira mon attention vers l’entrée. Je vis là le Père David, mon ancien assistant et une religieuse Joséphite. Etant un ancien élève de ses écoles, je reconnus immédiatement « Mère Mary de la Croix » comme on l’appelait, la fondatrice des Sœurs de Saint Joseph du Sacré-Cœur en 1866. Le Père David était mort d’un cancer du pancréas en 2002. Et pourtant, ils se tenaient tous les deux là, bien réels (pas de lumières, de nuages ou de musique). Et curieusement, je me sentais trop malade pour être impressionné ou surpris sur le moment ! Je demandai au Père David (qui était mort à 64 ans mais paraissait maintenant juste en dessous de trente ans, habillé en soutane et en surplis, mais facilement reconnaissable) : « Ça y est, c’est le grand Jour ? ». Il se mit à sourire et secoua la tête mais il ne parla pas. Cela me donna l’impression qu’il avait réussi à se faire « embarquer » dans cette expédition et que la Bienheureuse (à l’époque) Mary avait accepté.
Mary, elle, parla. Elle était habillée comme d’habitude avec en plus un manteau de voyage et elle aussi semblait approcher des trente ans. Son sourire bienveillant se changea en une expression inquiète et elle dit avec un léger accent écossais (les parents de la Bienheureuse étaient d’origine écossaise) : « Vite maintenant, allez prendre deux aspirines et mettez-vous à tousser ! Vous êtes en train de faire une crise cardiaque, vous devez chercher de l’aide ! ». Ils se regardèrent alors avec un sourire satisfait (je pense comme pour une mission accomplie). Puis ils parurent faire un pas en arrière – et disparurent ! Je me levai, pris l’aspirine et me mis à tousser, ce qui me soulagea. Puis je me rendis en voiture au Centre médical. Deux jours plus tard, j’eus une angioplastie (après que tout le personnel médical soit venu jeter un coup d’œil au « prêtre idiot qui était arrivé ici en conduisant avec une crise cardiaque. » Pendant l’angioplastie, la Bienheureuse Mary MacKillop et le Père David apparurent à nouveau pour m’aider lors d’une complication. Le cardiologue me confirma plus tard que le fait de tousser m’avait probablement sauvé la vie (Note : Attention, cette façon de procéder était adaptée à ce type de crise cardiaque, à ne pas reproduire sans avis médical!). Je dois donc ma vie à Sainte Mary de la Croix. Aussitôt guéri, je lui dédicaçai un autel dans notre chapelle et nous célébrons sa fête tous les ans le 1er dimanche d’Août.

Moins spectaculaire

Une amitié entre deux bonnes amies semblait être terminée car on avait raconté des histoires inexactes sur l’une des amies à l’autre. L’amie qui était la victime de ces histoires comprit ce qui s’était passé et pendant près de deux ans, elle essaya de retrouver l’amitié de l’autre personne, en montrant de la bonne volonté, envoyant des cartes de Noël et d’autres messages. Elle ne reçut jamais de réponse. Elle alla en pèlerinage sur la tombe de la Bienheureuse Mary MacKillop et dit une courte prière à cette intention. Mais elle réalisa que la situation était devenue sans espoir. Quinze jours plus tard, à sa grande joie, elle reçut un message de son ancienne amie qui était plein de bonne volonté envers elle.


Une amie motivée

Rose souffrait d’anorexie mentale. Theresa, une amie de sa mère, en entendant cela, commença une neuvaine en l’honneur de la Bienheureuse Mary MacKillop pour sa guérison. Tous les lundis de la Neuvaine, elle faisait une heure de train pour assister à une Messe matinale à la chapelle qui abrite la tombe de la Bienheureuse Mary MacKillop à Sidney. En milieu de neuvaine, cela devint plus difficile à cause d’une grève de trains. Elle pouvait encore prendre le train jusqu’en ville mais elle devait prendre après des bus sur des itinéraires qu’elle ne connaissait pas. Pourtant, elle arrivait quand même à l’heure à la Messe. En milieu de neuvaine, il se passa également autre chose. Rose fut emmenée d’urgence à l’hôpital car elle était en train de mourir. Un médecin de l’hôpital aida Rose à réaliser le mal qu’elle se faisait à elle-même en faisant des régimes excessifs. Il lui demanda de bien se regarder dans un grand miroir et lui posa cette question : « Que vois-tu ? » Elle répondit : « De la peau et des os ». Ce fut le déclic dont elle avait besoin. Elle arrêta d’être dans le déni sur son état et sur les conséquences de son régime. A la fin de la neuvaine de neuf semaines, elle mangeait normalement. Elle était guérie. Depuis, elle a terminé ses études et a trouvé un travail, elle va bien.

Deux requêtes exaucées

Une Américaine demanda à une amie Australienne rencontrée sur Internet d’apporter ses demandes sur la tombe de la Bienheureuse Mary MacKillop. Dans une de ses requêtes, elle demandait que sa fille de 28 ans, Lyn, trouve un bon mari. Quelques jours après, la mère de Lyn reçut un appel d’un homme avec lequel Lyn était sortie huit ans auparavant. Lyn et son « ex » allèrent en pèlerinage à Lourdes pour y prier et discerner la volonté de Dieu dans leurs vies. Ils se sont mariés depuis.
Une autre de ses requêtes fut aussi exaucée. Son fils décida de ne plus vivre en concubinage avec sa petite amie. Ils commencèrent à aller régulièrement à la Messe et aussi se préparèrent pour le mariage.



Sainte Mary MacKillop, priez pour nous!
images/icones/1a.gif  ( 850983 ) Excommuniée puis canonisée... par Sacerdos simplex (2018-08-09 00:11:36) 
[en réponse à 850963]

Cette sainte a été excommuniée par son évêque, qui rapporta cette sentence quand il fut sur le point de mourir.
Comme quoi on peut faire l'objet de sanctions ou de critiques, et être canonisé quand même : c'est très sympathique et encourageant pour nous autres tradis.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Mary_MacKillop#Excommunication