Le Forum Catholique

La rédaction du quotidien PRESENT bat le pavé pour lancer un énième appel à l’aide, au soutien, au don et aux abonnements. PRÉSENT serait sur le point de mourir, nous dit-on. Mais il y a belle lurette que ce quotidien est mort. Que reste-t-il du journal de Jean Madiran ? Plus grand chose. C’est si vrai que nombre de plumes emblématiques de PRESENT ont été chassés de la Rédaction.
Aujourd’hui, comble du cynisme, on voudrait les rendre responsables des difficultés économiques rencontrées par le journal. Pensez donc : ces récalcitrants ont le culot éhonté de faire valoir leurs droits auprès des juridictions compétentes. Oh ! Les vilains ! Ne pourraient-ils pas se contenter de crever la bouche fermée en se contentant de leurs allocations-chômage ?
La survie de PRÉSENT, on en entend parler depuis des années. Lorsque le journal était en cohérence avec sa ligne éditoriale affichée, on avait envie de le défendre. Mais aujourd’hui, force est de constater qu’il est de plus en plus compliqué d’y trouver son compte sauf à entretenir une certaine nostalgie qui n’est plus de mise tant ce gâchis parmentier a perdu tout sel digne de ce nom.
Les méthodes employées pour disqualifier d’anciens compagnons de plume de Jean Madiran sont proprement odieuses et disqualifient l’actuelle rédaction.
J’en lis qui refusent de prendre position, renvoyant chaque partie dos à dos. On ose même nous expliquer que ceci ne serait que chicaneries puisant leur source dans le péché originel... Rien que ça !
Cette bouillie tiède m’incite à apporter ici publiquement mon soutien à Rémi Fontaine, récemment mis en cause, ainsi qu’aux autres journalistes qui ont fait les frais du désastre éditorial actuel, dont Jeanne Smits et Olivier Figueras, plus particulièrement connus des liseurs du FC.
Courage, camarades !

XA

PS : Un peu de lecture pour comprendre.


Nous ne pouvons plus nous taire !

Communiqué, Paris le 11 juin 2018
Le journal Présent a lancé une campagne de survie, qui peut paraître sans doute légitime, mais qui est accompagnée d’une opération de désinformation que nous devons dénoncer publiquement.
Il nous faut donc rétablir la vérité des faits :
• La somme de 210 000 euros invoquée dans un procès récemment perdu aux prud’hommes est une
« fake news ». Ce chiffre ressemble surtout à la perte comptable du néo-Présent pour l’exercice 2017 : 198 000 euros à cause d’une gestion aventureuse de la nouvelle équipe de direction.
• Depuis trois ans, entre 2015 et 2017, le chiffre d’affaires a baissé de 155 000 euros, alors que sous la gérance de Jeanne Smits, de 2012 à 2014, il avait augmenté de 100 000 euros, quoiqu’en prétendent les calomnies de la nouvelle direction contre l’ancienne gérance.
• Pour ce qui concerne Rémi Fontaine, Présent a été condamné le 6 octobre 2017 à lui payer « 65 000 euros à titre d’indemnité pour licenciement sans cause réelle et sérieuse ». Pour le reste, le montant doit être fixé par la commission arbitrale des journalistes, qui ne s’est pas encore réunie ni prononcée à ce jour ! Aujourd’hui, à peine 20 000 euros lui ont été péniblement réglés par mensualités, selon un échelonnement prévu sur deux ans... Lui faire porter le chapeau de la situation désastreuse de Présent est donc particulièrement inique et abusif. Surtout quand on connaît la sombre histoire de la
« captation d’héritage » qui a suivi, au sein de ce journal, la mort de Jean Madiran (cf. la lettre Aletheia d’Yves Chiron du 4 juin 2014, en lien sur sa page wikipedia, note n°2).
• A ce propos, la nouvelle direction de Présent n’a jamais répondu à la « Lettre ouverte aux sociétaires et amis de Présent » du 5 juin 2015, cosignée notamment par Jeanne Smits, Rémi Fontaine, Yves Brunaud, Olivier Figueras, Yves Chiron, Marie Piloquet, Catherine Robinson, Jacques Le Morvan ainsi que par la veuve du fondateur Jean Madiran : Michèle Arfel, et le président-fondateur de Présent-militants : Jean-Claude Absil. (Elle est en lien sur la page wikipedia de Présent, note 14).
• L’auteur de l’éditorial accusateur paru à la Une de Présent du 2 juin 2018, Francis Bergeron – qui a l’art d’inverser les choses – n’a jamais répondu non plus aux faits qui l’ont mis publiquement en cause (post du Salon Beige du 6 juillet 2016), quant à sa prise de pouvoir sur l’association des amis de Présent, propriétaire à plus de 80% de la SARL Présent. Faisant fi à nouveau du droit et de la déontologie, il n’a jamais publié le droit de réponse de Rémi Fontaine en date du 7 mars 2018, ni celui du 5 juin 2018.
• Mettre dans le même sac, comme menaces pesant sur Présent, Prestalis, sur qui la justice n’est pas passée, et Rémi Fontaine, à qui justice a été rendue, est particulièrement indigne de la part de Francis Bergeron, « DRH le plus médiatique de France » (La Baule +, d’août 2014) et juge aux prud’hommes. Réclamer et obtenir justice ce serait donc être un assassin ! Quel déni du réel et de ses responsabilités ! Nous l’invitons à (re)lire René Girard et sa théorie du bouc émissaire...
• La vérité nous oblige d’ailleurs à rappeler que ce n’est pas un procès mais six procès qui sont actuellement engagés aux prud’hommes par d’anciens journalistes de Présent contre cette nouvelle direction venue de l’extérieur du journal avec des complicités internes et familiales. Outre Rémi Fontaine, sont aussi en procédure judiciaire : Jeanne Smits, Olivier Figueras, Maroun Charbel, Catherine Robinson et Yves Brunaud, qui fut lui-même arbitrairement censuré et « remercié » en mars 2015.
Un journal, qui se prétend « catholique », ne devrait pas ainsi désinformer ni se croire au-dessus des lois.
Rémi Fontaine et Yves Brunaud, journalistes à Présent depuis sa fondation, il y a 36 ans.


PPS : une image vaut mille mots.

C'est un historique, lui-aussi. Du temps de Brigneau (Jeanne Smits me corrigera) il était collaborateur de Présent. Je me souviens d'une série sur les refuzniks soviétiques à propos de laquelle nous avions échangé. Il a été le fondateur de l'Association pour la Russie Libre, arrêté par les vopos sur la place rouge en même temps que Jacques Maugendre, je crois. Puis combattant avec les Forces Libanaises à Beyrouth. Bref, pas du genre pleutre. Cela dit, je n'entre pas dans ce genre de querelles.

Oui c'est un historique, qui était là du temps de Brigneau (contrairement à moi, qui suis arrivée quelque 2 ans après le départ de ce dernier, quoi qu'en ait prétendu Présent devant les prud'hommes), et oui, il a eu des actions très courageuses.

Mais beaucoup d'eau a coulé sous les ponts depuis.

Bergeron a cessé sa collaboration habituelle, si j'ai bon souvenir, en 1999 ou 2000, date à laquelle le journal a eu de très grosses difficultés financières (déjà !) et hormis quelques papiers pour le Supplément littéraire, il n'est revenu qu'après le changement de direction en mars 2014, et je n'ai jamais eu affaire à lui depuis ce jour-là.

Amitiés
Jeanne Smits

Francis Bergeron était avec Jacques Arnould, l'inoxydable chef du Choeur Montjoie Saint-Denis et chef du chapître des Martyrs de Septembre au pèlerinage de Chrétienté.

Deux inoxydables piliers de la Tradution

Depuis la série d'articles ignobles contre l'abbé Spinoza.

J'avais déjà pris mes distances lorsque ce Journal a pris position de manière ahurissante pour Marine Le Pen qui a depuis demontré son incompétence.

Et la ligne marinolâtre ne me semble pas compatible avec un journal catholique.

" On crée un journal pour defendre
Des idées,on trahit les idées pour défendre le journal".
Laissons les morts enterrer les morts.

Cher XA,

Merci d'avoir évoqué si chaleureusement les "ex" de Présent que nous sommes et d'avoir répercuté le communiqué de Rémi Fontaine et Yves Brunaud.

Juste une petite rectification qui concerne Olivier et moi-même (je ne parle pas pour les autres) : nous sommes partis en invoquant la clause de conscience des journalistes puisque nous contestions la nouvelle ligne de Présent. Présent n'a pas accepté cette analyse, assimilant notre départ à une démission simple : donc, pas un centime d'allocations-chômage. C'est secondaire, mais à l'époque la décision fut matériellement difficile à prendre puisque nous savions le risque, et de fait nous nous sommes retrouvés tous les deux sans rien. Choix facile, en revanche, sur le plan intellectuel et spirituel. A notre sens il n'y en avait pas d'autre.

D'où notre procédure contre Présent, que nous avons perdue devant les prud'hommes mais qui est actuellement en cours d'appel.

Amitiés
Jeanne Smits

mais c'est un gâchis "parmentier".


Bon courage à Jeanne, Rémi, Olivier (vu ce we, hips?!, reliquats du WE...), etc ...

SP

voir le titre.

La nouvelle version avec photos couleurs me plaît bien.

Les problèmes de "Présent" sont les problèmes de toute la presse et de la presse quotidienne en particulier.

A cela s'ajoute le handicap du positionnement à droite de "Présent".

Le problème est aussi de savoir à quel lectorat "Présent" s'adresse :

- un lectorat de droite de culture catholique ou à un lectorat catholique traditionnel ?

- dès lors "Présent" est-il un journal d'un côté ou un bulletin paroissial ou une revue de bioéthique de l'autre ?

Enfin, on connaît le peu de sens politique d'une certaine droite, toujours prête à se déchirer, à s'accuser de trahison et à se prétendre plus pure que les pures et à se désabonner à la première occasion, pour un oui ou pour un non, si son petit univers mental est plus ou moins représenté.

On se souvient comment Jean Madiran a dû cesser la publication d'"Itinéraires", simplement parce qu'il avait émis des doutes sur les sacres de 1988, doutes sur lesquels il est d'ailleurs revenu plus tard à la toute fin de sa vie. Et on se souvient aussi que "Présent" avait déjà connu des difficultés parce qu'il donnait encore la parole à Bruno Mégret après la scission au sein du FN.

Hommes de droite, nous devrions être indépendants et ne pas suivre les mots d'ordre. En ce qui me concerne, ce n'est pas parce que le FN ou la FSSPX prennent une position que je défends cette position, mais c'est parce que je pense telles ou telles choses sur tels ou tels sujets que je me sens proche du FN (Rassemblement national) ou de la FSSPX.

PRESENT ne trouve plus son public. Chacun est appelé à racler les fonds de tiroirs des commodes à grand-père et grand’maman. Je l’ai écrit, cela n’est pas nouveau en soi.

Ce qui en revanche est détestable, c’est qu’au lieu de s’avouer qu’on a échoué, que l’on s’est payé une grosse berline (votre fameux journal tout en couleurs que vous aimez bien) alors qu’on n’en avait pas les moyens du fait d’un lectorat fragile, on en vienne à imputer la faute à d’anciens membres de la rédaction, dont le départ a été précipité ou suggéré en adoptant une ligne inacceptable pour eux. Cette manière d’agir n’est pas digne d’un journal catholique. Il ne s’agit pas ici de se prendre pour plus purs que les purs, mais juste d’énoncer un fait et de dénoncer des méfaits.

PRESENT, c’est un peu « Fallen Kingdom », oui.

Pour avoir si bien exprimé notre pensée et en prose délicate, car si j’avais eu votre talent, j’y aurai ajouté dès noms d’oiseaux.

Discussion aux Barroux ce we : on donnera à TV liberté si et seulement si Madame patate n’y intervient plus. Et j’étais avec des gars aux moyens conséquents.

Qui sème le vent récolte la tempête


SP ( en eaux calmes)

Présent touche du ministère de la Culture une subvention annuelle de 254 128 € pour moins de 1500 abonnés.

En fait l'aide publique a été nettement moins importante pour 2017 (de l'ordre de 30 % de moins, de mémoire), c'est l'un des facteurs importants qui contribuent aux difficultés actuelles. La plus importante de celles-ci étant la chute du nombre des abonnés.

dans les difficulté actuelles du racket effectué par Presstalis (ex NMPP, officine quasi monopolistique de type soviétique), qui revient à reprendre ce que Présent touche en subventions d'Etat?
Rappeler aussi que ces subventions existent pour contrebalancer l'absence de ressources publicitaires, absence qui permet de rester libre.

Ayons aussi une pensée pour Anne Le Pape, journaliste à Présent, qui contribue à maintenir avec courage et talent la dimension catholique du journal. Elle connait actuellement des difficultés de santé et il n'est pas interdit de prier pour elle et pour son mari Didier (alias Philippe Vilgier.)

En ce qui concerne les erreurs politiques reprochées à Présent (soutien à Marine Le Pen), tout le monde peut en faire.
Le regretté Jean Madiran avait bien soutenu Bruno Mégret il y a vingt ans, avant de se laisser naïvement séduire (pas trop longtemps tout de même) par un Nicolas Sarkozy qui prenait des poses sur les remparts du Mont Saint-Michel.

Cher Sénéchal,

Il faut bien sûr tenir compte du racket de Presstalis.

Il s'ajoute à la chute des abonnements, à la chute de la subvention, aux difficultés de distribution postale, et aux difficultés de trésorerie…

Ce sont les facteurs essentiels, l'affaire Rémi Fontaine étant en comparaison marginale, et non principale comme le suggèrent sur le ton de la vindicte personnelle la majorité des appels au secours actuellement publiés par le journal Présent.

Les difficultés sont au moins partiellement en relation avec le contenu du journal, mais je ne saurais dire à quelle hauteur, étant donnés les problèmes de lectorat de toute la presse quotidienne.

Seriez-vous en train de dire qu'Anne le Pape porte quasiment seule la dimension catholique actuelle du journal ? Pardonnez-moi cette impertinence… En tout cas, je peux dire que je n'ai rien contre elle – je la revois toujours avec plaisir.

Je n'ai jamais vu Madiran ou Présent "soutenir" Sarkozy : ne confondons pas soutien et désignation du "moindre pire". Pour ce qui est de Marine, c'est là une affaire de fond. De savoir qui nous sommes…

c'est dans titre ... ( pour compléter le titre de XA)

Chère Jeanne,

Vous êtes charitable ( au sens chrétien du terme) et donc, un exemple. ( d'autres auraient l'esprit cgtiste ou plein d'aigreurs, ce n'est pas votre cas)

Dites bien à votre époux que j’étais HEUREUX de le revoir ce we.


Amitiés et encore bravo pour ce bel esprit chretien qui vous anime .


sp

QUI EST LA CRUCHE ET OU EST L’EAU

Quand la cruche est à l’eau
Raisonne la sirène
Le Samu elle ramène
Ce moment est très beau

Quand l’eau est dans la cruche
Que tout va à vau-l’eau
On entend la perruche
Crier : Oh ! Hissez haut !

Tant va la cruche à l’eau
Qu’à la fin elle se « casse »
Tant pis pour la bécasse
Jouez sur vos pipeaux !

Le jeudi 14 juin 2018

Raisonne ou résonne ?

Cordialement
Meneau

Il y à quelques sous entendus et jeux de mots dans ces vers.
C'est bien Raisonne.
En résonance avec le hachis ou gâchis constaté...