Le Forum Catholique

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images/icones/marie.gif  ( 836429 )07/10 Notre-Dame du Rosaire par ami de la Miséricorde (2017-10-07 00:16:18) 



La Lettre apostolique Rosarium Virginis Mariae de Saint Jean-Paul II.

Le secret admirable du Très Saint Rosaire" de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort

La lecture du bréviaire romain

Prière à « Notre-Dame du Saint Rosaire » du Bienheureux Bartolo Longo

« Ô Reine du Saint Rosaire de Pompéi »

« Ô Vierge Très Sainte et Immaculée, Reine du Saint Rosaire, Tu as choisi notre siècle de peu de foi pour établir Ton siège à Pompéi, et Tu as fait venir du monde entier Tes enfants pour les engager à ériger en ce lieu un sanctuaire. Innombrables dans le monde entier sont ceux que Tu as secourus, parmi ceux qui Te vénèrent en cette statue miraculeuse. Et moi aussi, bonne Mère, Tu me vois Te vénérer en esprit en ce lieu de grâces et Tu m'entends crier vers Toi : Ô Glorieuse Reine du Saint Rosaire de Pompéi, viens à mon secours ! A ceux qui Te vénèrent le chapelet à la main, Tu as promis de grandes grâces. C'est aussi le chapelet à la main que Tu me vois faire appel à Toi ! Tu es la Consolatrice des affligés, le Salut des malades, le Refuge des pécheurs, l'Espoir des désespérés ; Tu es la Dispensatrice des grâces et des Miséricordes de Dieu. Du haut de Ton trône à Pompéi, bénis-moi ! Ô Reine du Saint Rosaire de Pompéi, prie pour nous ! Amen. »

Source : site-catholique.fr
images/icones/marie.gif  ( 836430 )7 octobre : Bienheureux Joseph Toniolo par ami de la Miséricorde (2017-10-07 00:38:51) 
[en réponse à 836429]



Bienheureux Joseph Toniolo

Laïc
Giuseppe Toniolo, né à Trévise (Vénétie, Italie) le 07 mars 1845, reçut en famille et dans la paroisse une formation catholique solide et ouverte. À l’école, il fut un étudiant brillant, sérieux, joyeux, entraînant et engagé.
En 1873 il défend sa thèse en économie à l’Université de Padoue dont le titre est d’une actualité bouleversante : « L’élément éthique comme facteur intrinsèque dans les lois économiques ». Il devient professeur d’économie, de sciences politiques et de sociologie à l’Université de Venise, Padoue, Modène et surtout Pise où il garda la chaire de l’enseignement pendant 40 ans. Enseignement qu’il donna avec un sens académique et professionnel très sérieux, uni à un style de vie chrétien et de pensée évangélique presque impossibles dans ces milieux et en ces temps-là.

Très engagé à l’université, il se montra aussi actif dans beaucoup d’autres domaines : il anticipa les intuitions de la Rerum Novarum de Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903) et réalisa ensuite ses programmes ; il fut le théoricien du nouveau « Parti Populaire », qui marqua l’entrée officielle des catholiques italiens dans la politique ; il promut les « Semaines sociales » qui sont toujours bien florissantes en Italie ; il fonda des revues scientifiques de sociologie et d’économie ; il eut l’idée et prépara le projet de la future « Université Catholique » ; il favorisa fortement à l’intérieur de l’Église l’associationnisme qui deviendra plus tard « l’Action Catholique ». Il déploya toute cette activité dans une cohérence chrétienne incroyablement édifiante et dans un attachement fidèle à l’Église qui lui causa beaucoup de problèmes dans certains milieux. Malgré ses engagements extérieurs, il fut un homme de profonde prière et de vie intérieure solide.

Il se maria en 1877 et eut 7 enfants. Malgré ses continuels déplacements et ses multiples engagements extérieurs il ne renonça jamais à ses devoirs d’époux et de père de famille qu’il accomplit avec une fidélité chrétienne exemplaire. Une de ses filles devint religieuse. Après son mariage il s’installa à Pieve di Soligo, dans le diocèse de Vittorio Veneto, où il meurt le 7 octobre 1918. Ses dépouilles mortelles sont gardées, et maintenant aussi vénérées, dans l’église paroissiale.

Giuseppe Toniolo a été béatifié le 29 avril 2012, à Rome, dans la basilique de Saint-Paul-hors-les-murs ; la cérémonie a été présidée par le card. Salvatore De Giorgi, archevêque de Palerme et assistant général de l’Action Catholique Italienne, qui représentait le pape Benoît XVI.

Source : evangileauquotidien.org

Regina Caeli du dimanche 29 avril 2012 du Pape Benoît XVI

Rerum Novarium lettre encyclique du Pape Léon XIII du 15 mai 1891
images/icones/marie.gif  ( 836431 )Dialogue du réconfort dans les tribulations St Thomas More par ami de la Miséricorde (2017-10-07 00:40:40) 
[en réponse à 836430]

XVII. DE LA SOUFFRANCE CORPORELLE - IL NE FAUT PAS PERDRE COURAGE PENDANT UNE PERSÉCUTION

VINCENT : Mon oncle, nous en avons assez dit sur ces richesses temporelles. Personne n'est sûr de sa force ni de la résistance dont il pourra faire preuve le moment venu. Moi non plus, je n'en sais rien, et saint Pierre lui-même a subitement faibli à un mot prononcé par une femme, il a lâchement renié son Maître pour qui il s'était courageusement battu quelques heures auparavant ; par cette faute, il s'est rendu compte qu'il avait été trop prompt dans sa promesse et qu'il était tombé justement parce qu'il avait eu trop grande confiance en lui-même. Il me semble, à présent, que si les Turcs me prennent tout ce que jai, jusqu'à ma chemise, s'ils m'offrent cinq fois plus que je ne possède pour que j'embrasse leur croyance, je choisirai la sainte religion du Christ. Mais, mon oncle, quand je pense aux souffrances qui peuvent m'atteindre dans ma chair, je me mets à trembler.

ANTOINE : Cela ne m'étonne pas, et vous ne devez pas en être découragé. Notre-Seigneur lui-même a ressenti dans sa chair une grande terreur en face de sa cruelle Passion. Je puis vous affirmer que votre raison ne se laissera pas abattre par cette terreur de la chair, non, elle résistera virilement, et dans votre envie de fuir cette mort cruelle, méditez sur la mort de Notre-Seigneur. Lui-même, si vous le désirez vraiment, ne manquera pas de vous soutenir dans votre lutte et vous donnera la grâce de vous soumettre et de conformer votre volonté à la sienne, comme lui-même soumit sa volonté à celle de son Père. Le Saint-Esprit vous réconfortera secrètement, de même que l'ange est venu réconforter le Christ après son agonie. Vous, en vrai disciple, vous le suivrez, sans murmure et avec bonne volonté, vous prendrez votre croix et vous mourrez avec lui, pour la vérité. Ensuite, vous régnerez avec lui dans la gloire éternelle.

Je dis ceci pour que celui qui éprouve de l'horreur à la vue de la mort ne succombe pas à la peur dégradante de la chute, car plus d'un homme qui a ressenti cette peur résiste fermement, et soutient mieux le choc que d'autres qui n'ont jamais éprouvé aucune peur. Mais il se peut aussi que le choc ne se produise jamais, car il y a beaucoup de demeures dans la maison du Père et Dieu n'exalte pas chaque homme de bien jusqu'à la gloire du martyre. Mais, prévoyant la faiblesse de certains, sachant que, même s'ils sont de bonne volonté et courageux ils agiraient comme saint Pierre et que leur âme risquerait l'éternelle damnation, il trouve le moyen de leur épargner le martyre, comme il le trouva pour ses disciples quand lui-même fut volontairement pris, ou encore ; il les fait échapper, à la manière de saint Jean l'évangéliste qui laissa ses vêtements entre les mains de ses poursuivants et s'enfuit nu (1). Il les délivre parfois de la prison où ils sont enfermés, comme il le fit pour saint Pierre. Parfois encore, il les appelle à lui directement de la prison et ne permet pas qu'ils endurent les tourments auxquels ils étaient destinés ; c'est ce qu'il fit pour plus d'un saint.(...)