Le Forum Catholique

http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=833629
images/icones/vatican.gif  ( 833629 )Message du Pape pour la Journée mondiale du migrant et du réfugié par gégé81 (2017-08-21 13:34:47) 

Message du Pape pour la Journée mondiale du migrant et du réfugié


(Radio Vatican) Comment mieux accueillir, protéger, promouvoir et intégrer les migrants et les réfugiés? C’est la question à laquelle répond le Pape François, dans un message publié ce lundi 21 aout, à l’occasion de la Journée mondiale du migrant et du réfugié, le 14 janvier prochain.

Voici le texte intégral en français.
(ainsi qu'un résumé ici)

« Accueillir, protéger, promouvoir et intégrer les migrants et les réfugiés »

Chers frères et sœurs,

« L’immigré qui réside avec vous sera parmi vous comme un compatriote, et tu l’aimeras comme toi-même, car vous-mêmes avez été immigrés au pays d’Égypte. Je suis le Seigneur votre Dieu » (Lv 19, 34).

Durant les premières années de mon pontificat, j’ai exprimé à maintes reprises une préoccupation spéciale concernant la triste situation de nombreux migrants et réfugiés qui fuient les guerres, les persécutions, les catastrophes naturelles et la pauvreté. Il s’agit sans doute d’un ‘‘signe des temps’’ que j’ai essayé de lire, en invoquant la lumière de l’Esprit Saint depuis ma visite à Lampedusa le 8 juillet 2013. En créant le nouveau Dicastère pour le Service du Développement humain intégral, j’ai voulu qu’une section spéciale, placée ad tempus sous mon autorité directe, exprime la sollicitude de l’Église envers les migrants, les personnes déplacées, les réfugiés et les victimes de la traite.

Tout immigré qui frappe à notre porte est une occasion de rencontre avec Jésus Christ, qui s’identifie à l’étranger de toute époque accueilli ou rejeté (cf. Mt 25, 35.43). Le Seigneur confie à l’amour maternel de l’Église tout être humain contraint à quitter sa propre patrie à la recherche d’un avenir meilleur (Cf. Pie XII, Constitution apostolique Exsul familia, Titulus Primus, I, 1er août 1952). Cette sollicitude doit s’exprimer concrètement à chaque étape de l’expérience migratoire : depuis le départ jusqu’au voyage, depuis l’arrivée jusqu’au retour. C’est une grande responsabilité que l’Église entend partager avec tous les croyants ainsi qu’avec tous les hommes et femmes de bonne volonté, qui sont appelés à répondre aux nombreux défis posés par les migrations contemporaines, avec générosité, rapidité, sagesse et clairvoyance, chacun selon ses propres possibilités.

À ce sujet, nous souhaitons réaffirmer que « notre réponse commune pourrait s’articuler autour de quatre verbes fondés sur les principes de la doctrine de l’Église : accueillir, protéger, promouvoir et intégrer » (Discours aux participants au Forum International ‘‘Migrations et paix’’, 21 février 2017).

En considérant la situation actuelle, accueillir signifie avant tout offrir aux migrants et aux réfugiés de plus grandes possibilités d’entrée sûre et légale dans les pays de destination. En ce sens, un engagement concret est souhaitable afin que soit étendu et simplifié l’octroi de visas humanitaires et pour le regroupement familial. En même temps, je souhaite qu’un plus grand nombre de pays adoptent des programmes de patronage privé et communautaire et ouvrent des corridors humanitaires pour les réfugiés les plus vulnérables. En outre, il serait opportun de prévoir des visas temporaires spéciaux pour les personnes qui fuient les conflits dans les pays voisins. Les expulsions collectives et arbitraires de migrants et de réfugiés ne constituent pas une solution adéquate, surtout lorsqu’elles sont exécutées vers des pays qui ne peuvent pas garantir le respect de la dignité et des droits fondamentaux (Cf. Intervention du Représentant permanent du Saint-Siège à la 103ème Session du Conseil de l’OIM, 26 novembre 2013). J’en viens encore à souligner l’importance d’offrir aux migrants et aux réfugiés un premier accueil approprié et digne. « Les programmes d’accueil diffus, déjà lancés dans différentes localités, semblent au contraire faciliter la rencontre personnelle, permettre une meilleure qualité des services et offrir de plus grandes garanties de succès » (Discours aux participants au Forum International ‘‘Migrations et paix’’, 21 février 2017). Le principe de la centralité de la personne humaine, fermement affirmé par mon bien-aimé prédécesseur Benoît XVI (Cf. Lettre encyclique Caritas in veritate, n. 47), nous oblige à toujours faire passer la sécurité personnelle avant la sécurité nationale. Par conséquent, il est nécessaire de former adéquatement le personnel préposé aux contrôles de frontière. Les conditions des migrants, des demandeurs d’asile et des réfugiés, postulent que leur soient garantis la sécurité personnelle et l’accès aux services élémentaires. Au nom de la dignité fondamentale de chaque personne, il faut s’efforcer de préférer des solutions alternatives à la détention pour ceux qui entrent sur le territoire national sans autorisation (Cf. Intervention du Représentant permanent du Saint-Siège à la 20ème Session du Conseil des droits humains, 22 juin 2012).

Le deuxième verbe, protéger, se décline en toute une série d’actions pour la défense des droits et de la dignité des migrants ainsi que des réfugiés, indépendamment de leur statut migratoire (Cf. Benoît XVI, Lettre encyclique Caritas in veritate, n. 62). Cette protection commence dans le pays d’origine et consiste dans la mise à disposition d’informations sûres et certifiées avant le départ et dans la prévention contre les pratiques de recrutement illégal (Cf. Conseil Pontifical pour la Pastorale des Migrants et des Itinérants, Instruction Erga migrantes caritas Christi, n. 6). Elle devrait se poursuivre, dans la mesure du possible, dans le pays d’immigration, en assurant aux migrants une assistance consulaire adéquate, le droit de garder toujours avec soi les documents d’identité personnels, un accès équitable à la justice, la possibilité d’ouvrir des comptes bancaires personnels et la garantie d’une subsistance minimum vitale. Si elles sont reconnues et valorisées de manière appropriée, les capacités et les compétences des migrants, des demandeurs d’asile et des réfugiés, représentent une vraie ressource pour les communautés qui les accueillent (Cf. Benoît XVI, Discours aux participants au 6ème Congrès mondial pour la pastorale des migrants et des réfugiés, 9 novembre 2009). C’est pourquoi, je souhaite que, dans le respect de leur dignité, leur soient accordés la liberté de mouvement dans le pays d’accueil, la possibilité de travailler et l’accès aux moyens de télécommunication. Pour ceux qui décident de retourner dans leur pays, je souligne l’opportunité de développer des programmes de réintégration professionnelle et sociale. La Convention internationale sur les droits de l’enfant offre une base juridique universelle pour la protection des mineurs migrants. Il faut leur éviter toute forme de détention en raison de leur status migratoire, tandis qu’on doit leur assurer l’accès régulier à l’instruction primaire et secondaire. De même, quand ils atteignent l’âge de la majorité il est nécessaire de leur garantir une permanence régulière et la possibilité de continuer des études. Pour les mineurs non accompagnés ou séparés de leur famille, il est important de prévoir des programmes de garde temporaire ou de placement (Cf. Benoît XVI, Message pour la Journée mondiale du migrant et du réfugié, 2010, et S. Tomasi, Intervention du Représentant permanent du Saint-Siège à la 26ème Session ordinaire du Conseil pour les Droits de l’Homme sur les droits humains des migrants,13 juin 2014). Dans le respect du droit universel à une nationalité, celle-ci doit être reconnue et opportunément assurée à tous les enfants à la naissance. L’apatridie dans laquelle se trouvent parfois des migrants et des réfugiés peut être facilement évitée à travers « une législation sur la citoyenneté conforme aux principes fondamentaux du droit international » (Conseil Pontifical pour la Pastorale des Migrants et des Itinérants et Conseil Pontifical Cor Unum, Accueillir le Christ dans les réfugiés et dans les personnes déracinées de force, 2013, n. 70). Le status migratoire ne devrait pas limiter l’accès à l’assistance sanitaire nationale et aux systèmes de pension, ni le transfert de leurs contributions en cas de rapatriement.

Promouvoir veut dire essentiellement œuvrer afin que tous les migrants et les réfugiés ainsi que les communautés qui les accueillent soient mis en condition de se réaliser en tant que personnes dans toutes les dimensions qui composent l’humanité voulue par le Créateur (Cf. Paul VI, Lettre encyclique Populorum progressio, n. 14). Parmi ces dimensions, il faut reconnaître à la dimension religieuse sa juste valeur, en garantissant à tous les étrangers présents sur le territoire la liberté de profession et de pratique religieuse. Beaucoup de migrants et de réfugiés ont des compétences qui doivent être adéquatement certifiées et valorisées. Puisque « le travail humain est par nature destiné à unir les peuples » (Jean-Paul II, Lettre encyclique Centesimus annus, n. 27), j’encourage à œuvrer afin que soit promue l’insertion socio-professionnelle des migrants et des réfugiés, garantissant à tous – y compris aux demandeurs d’asile – la possibilité de travailler, des parcours de formation linguistique et de citoyenneté active ainsi qu’une information appropriée dans leurs langues d’origine. Dans le cas des mineurs migrants, leur implication dans des activités productives doit être règlementée de manière à prévenir des abus et des menaces à leur croissance normale. En 2006, Benoît XVI soulignait comment, dans le contexte de migration, la famille est « lieu et ressource de la culture de la vie et facteur d’intégration des valeurs » (Benoît XVI, Message pour la Journée mondiale du migrant et du réfugié, 2007). Son intégrité doit être toujours promue, en favorisant le regroupement familial – y compris des grands-parents, des frères et sœurs et des petits-enfants – sans jamais le soumettre à des capacités économiques. Une plus grande attention et un plus grand soutien doivent être portés aux migrants, aux demandeurs d’asile et aux réfugiés en situation de handicap. Tout en considérant louables les efforts déployés jusqu’ici par de nombreux pays en termes de coopération internationale et d’assistance humanitaire, je souhaite que dans la distribution de ces aides, soient pris en compte les besoins (par exemple l’assistance médicale et sociale ainsi que l’éducation) des pays en développement qui reçoivent d’importants flux de réfugiés et de migrants et, également, qu’on inclue parmi les destinataires les communautés locales en situation de pénurie matérielle et de vulnérabilité (Conseil Pontifical pour la Pastorale des Migrants et des Itinérants et Conseil Pontifical Cor Unum, Accueillir le Christ dans les réfugiés et dans les personnes déracinées de force, 2013, nn. 30-31).

Le dernier verbe, intégrer, se place sur le plan des opportunités d’enrichissement interculturel général du fait de la présence de migrants et de réfugiés. L’intégration n’est pas « une assimilation, qui conduit à supprimer ou à oublier sa propre identité culturelle. Le contact avec l'autre amène plutôt à en découvrir le ‘‘secret’’, à s'ouvrir à lui pour en accueillir les aspects valables et contribuer ainsi à une plus grande connaissance de chacun. Il s'agit d'un processus de longue haleine qui vise à former des sociétés et des cultures, en les rendant toujours davantage un reflet des dons multiformes de Dieu aux hommes » (Jean-Paul II, Message pour la Journée mondiale du migrant et du réfugié (2005), 24 novembre 2004). Ce processus peut être accéléré à travers l’offre de citoyenneté dissociée des capacités économiques et linguistiques et l’offre de parcours de régularisation extraordinaire pour des migrants qui peuvent faire valoir une longue présence dans le pays. J’insiste encore sur la nécessité de favoriser, dans tous les cas, la culture de la rencontre, en multipliant les opportunités d’échange interculturel, en documentant et en diffusant les ‘‘bonnes pratiques’’ d’intégration et en développant des programmes visant à préparer les communautés locales aux processus d’intégration. Je dois souligner le cas spécial des étrangers forcés à quitter le pays d’immigration à cause de crises humanitaires. Ces personnes demandent que leur soient assurés une assistance adéquate pour le rapatriement et des programmes de réintégration professionnelle dans leur pays d’origine.

En conformité avec sa tradition pastorale, l’Église est disponible pour s’engager en première ligne en vue de réaliser toutes les initiatives proposées plus haut ; mais pour obtenir les résultats espérés, la contribution de la communauté politique et de la société civile, chacun selon ses responsabilités propres, est indispensable.

Durant le Sommet des Nations Unies, célébré à New York le 19 septembre 2016, les dirigeants du monde ont clairement exprimé leur volonté d’œuvrer en faveur des migrants et des réfugiés pour sauver leurs vies et protéger leurs droits, en partageant ces responsabilités au niveau global. À cet effet, les États se sont engagés à rédiger et à approuver avant la fin de l’année 2018 deux accords globaux (Global Compacts), l’un consacré aux réfugiés et l’autre concernant les migrants.

Chers frères et sœurs, à la lumière de ces processus engagés, les prochains mois représentent une opportunité privilégiée pour présenter et soumettre les actions concrètes dans lesquelles j’ai voulu décliner les quatre verbes. Je vous invite, donc, à profiter de chaque occasion pour partager ce message avec tous les acteurs politiques et sociaux qui sont impliqués – ou intéressés à participer – au processus qui conduira à l’approbation des quatre accords globaux.

Aujourd’hui, 15 août, nous célébrons la solennité de l’Assomption de la très Sainte Vierge Marie au Ciel. La Mère de Dieu a fait elle-même l’expérience de la dureté de l’exil (cf. Mt 2, 13-15) ; elle a suivi avec amour l’itinéraire de son Fils jusqu’au Calvaire et maintenant elle partage éternellement sa gloire. Confions à sa maternelle intercession les espérances de tous les migrants et réfugiés du monde et les aspirations des communautés qui les accueillent, afin que, selon le plus grand commandement de Dieu, nous apprenions tous à aimer l’autre, l’étranger, comme nous-mêmes.



Vatican, le 15 août 2017


images/icones/vatican.gif  ( 833637 )Déclaration de Benoît XVI par Bruno d Epenoux (2017-08-21 15:26:45) 
[en réponse à 833629]

" En ce Vendredi Saint, jour d'espérance de tous les chrétiens, nous adjurons nos frères en Jésus Christ d'ouvrir leurs âmes, leurs cœurs et leurs biens matériels à tous les malheureux que Dieu envoie frapper à nos portes. Il n'existe pas d'autre voie, pour un chrétien, que celle de la charité. La charité n'est pas un vain mot, elle ne se divise pas , ne se mesure pas, elle est totale ou elle n'est pas. Voici venir l'heure, pour nous tous, de rejeter les compromis où notre foi s'est dévoyée et de répondre enfin à l'universel amour pour lequel Dieu est mort sur la croix et pour lequel il est ressuscité".

Benoît XVI... de fiction dans le Camp des Saints en 1973
images/icones/hein.gif  ( 833649 )François: « Faire passer la sécurité des migrants avant la sécurité nationale » par Gaspard (2017-08-22 00:23:16) 
[en réponse à 833629]


Le principe de la centralité de la personne humaine, fermement affirmé par mon bien-aimé prédécesseur Benoît XVI (Cf. Lettre encyclique Caritas in veritate, n. 47), nous oblige à toujours faire passer la sécurité personnelle avant la sécurité nationale. Par conséquent, il est nécessaire de former adéquatement le personnel préposé aux contrôles de frontière. Les conditions des migrants, des demandeurs d’asile et des réfugiés, postulent que leur soient garantis la sécurité personnelle et l’accès aux services élémentaires. Au nom de la dignité fondamentale de chaque personne, il faut s’efforcer de préférer des solutions alternatives à la détention pour ceux qui entrent sur le territoire national sans autorisation (Cf. Intervention du Représentant permanent du Saint-Siège à la 20ème Session du Conseil des droits humains, 22 juin 2012).



?
images/icones/hein.gif  ( 833650 ) Curieux. par Steve (2017-08-22 09:38:12) 
[en réponse à 833649]

Quelques jours après les massacres volontaires, à Barcelone et en d'autres lieux, ces propos donnent le sentiment d'une provocation maligne et inutile.

Rendons donc à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu.
images/icones/musique.gif  ( 833653 )François déraille. par Rémi (2017-08-22 11:40:27) 
[en réponse à 833649]

D'abord il y a imposture manifeste, tant il faut se lever tôt matin pour exciper cette "préférence étrangère" du n°47 de caritas in Veritate.


Ensuite tout le monde voit bien, et douloureusement ces jours-ci, Steve a bien raison d'en faire la remarque, et pour moi il y a scandale, que "faire passer la sécurité personnelle avant la sécurité nationale." c'est faire passer la sécurité des nationaux derrière celle des étrangers. C'est profondément injuste, et en réalité absurde.


Nonobstant le juste soin que méritent les personnes, et la retenue avec laquelle elles doivent être traitées : parer au plus urgent et au plus grave quant à leur santé s'il y a lieu, ne pas les maltraiter inutilement, par exemple lors de leur expulsion, nécessaire s'ils franchissent illégalement les frontières, autant dire dans la plupart des cas.
images/icones/neutre.gif  ( 833658 )Merci. par Steve (2017-08-22 12:43:07) 
[en réponse à 833653]

On peut s'attendre aux interventions des thuriféraires de service, c'est pourquoi, je vous remercie sincèrement.
images/icones/vatican.gif  ( 833661 )C'est toujours un péché par Jean Ferrand (2017-08-22 13:37:24) 
[en réponse à 833653]

C'est toujours un péché, et très souvent une erreur, de critiquer le pontife romain dans l'exercice de son magistère.

On a critiqué par exemple le pape Benoît XV pour ses interventions de paix unilatérales durant la guerre de 1914-1918. Mais des historiens modernes, comme Yves Chiron, le défendent. Je possède le "Benoît XV" de Yves Chiron et je le relis avec intérêt.
images/icones/neutre.gif  ( 833664 )Merci par Steve (2017-08-22 14:00:12) 
[en réponse à 833661]

Merci de faire mon examen de conscience à ma place.
images/icones/bravo.gif  ( 833666 )Pas mieux, mais par Rémi (2017-08-22 14:17:47) 
[en réponse à 833664]

ça détendra mon confesseur ...
images/icones/fleche2.gif  ( 833668 )Sans compter par Rémi (2017-08-22 14:28:13) 
[en réponse à 833664]

qu'un "message" à telle ou telle occasion ne relève pas de l'enseignement magistériel.


Au reste le Souverain Pontife se garde-t-il bien d'enseigner ouvertement des énormités comme on le voit dans ses encycliques et exhortations, y compris en leurs point les plus douteux : il cache l'ambiguïté dans une noticule en bas de document.
images/icones/neutre.gif  ( 833669 )Les positions politiques de Benoit XV… par Marquandier (2017-08-22 14:34:03) 
[en réponse à 833661]

…ne font pas partie du « magistère. » Vous allez finir par condamner Saint Louis pour ne pas être théocrate et ultramontain si ça continue.
images/icones/livre.gif  ( 833671 )C’est toujours un péché… par Marquandier (2017-08-22 14:43:21) 
[en réponse à 833661]

…d’être complice de l’invasion migratoire de son propre pays. Et le Saint-Père n’a pas reçu d’en haut l’autorité temporelle sur la France, jusqu’à preuve du contraire. Sa Sainteté peut faire ce que bon lui semble sur le territoire du Vatican. Nul doute que les excellents résultats de sa politique feront des émules en Europe et dans le monde entier.
images/icones/sacrecoeur.gif  ( 833688 )Si par Jean Ferrand (2017-08-22 19:45:14) 
[en réponse à 833671]

Tout est dans le titre.
images/icones/neutre.gif  ( 833689 )Bof ! par Steve (2017-08-22 20:55:43) 
[en réponse à 833688]

Comme dirait Gaston.

C'est quoi ce "si". Franchement, vous affirmez quoi ?
Que vous avez raison. Mais encore.

Sur quel argument de votre contradicteur vous donnez-vous cette "victoire" insignifiante ?
images/icones/1i.gif  ( 833690 )J’hallucine ! par Marquandier (2017-08-22 21:33:09) 
[en réponse à 833688]

Vous affirmez que le Saint-Père a reçu une autorité temporelle sur la France ? Vous hallucinez ! Saint Louis, priez pour ce pauvre diable ! Rendez à César etc.
images/icones/vatican.gif  ( 833698 )Parfaitement par Jean Ferrand (2017-08-23 07:56:15) 
[en réponse à 833690]

Parfaitement. Le Saint-Père a reçu une autorité temporelle, de nature morale, sur toute la chrétienté et par conséquent sur la France puisqu'il est le Vicaire du Christ.

Ce sont des opinions laïcs, ou progressistes, que vous professez mais non pas des opinions chrétiennes.

Relisez donc la bulle Unam Sanctam de Boniface VIII.


"Les paroles de l’Évangile nous l'enseignent : cette puissance comporte deux glaives... Tous deux sont donc au pouvoir de L’Église, le glaive spirituel et le glaive matériel. Mais celui-ci doit être manié pour l'Eglise, celui-là par l'Eglise. Celui-là par la main du prêtre, celui-ci par celle des rois et des chevaliers, au consentement et au gré du prêtre. Le glaive doit donc être subordonné au glaive et l'autorité temporelle soumise à l'autorité spirituelle... La puissance spirituelle doit l'emporter en dignité et en noblesse sur toute espèce de puissance terrestre, nous devons le reconnaÎtre d'autant plus nettement que les choses spirituelles ont le pas sur les temporelles."



On voit bien que vous ne connaissez pas la foi catholique.

Saint Louis était peut-être un grand saint, mais il s'est plus d'une fois trompé.
images/icones/hum2.gif  ( 833701 )Oui mais au plan moral essentiellement par PEB (2017-08-23 08:34:00) 
[en réponse à 833698]

L'articulation entre le spirituel et le temporel se situe au plan moral (selon un texte du cardinal Ratzinger que je n'ai pas retrouvé), c'est-à-dire sur le plan général. Toutefois, le Prince doit disposer de toute latitude pour définir des politiques publiques conformes aux coutumes et intérêts de de la Cité.

En d'autres termes, le Saint-Père, relayé par le clergé, peut proclamer un ordre humanitaire à vocation universelle: invoquant la centralité de la personne humaine dans l'action publique. Cependant, la mise en œuvre de ces principes dépend des circonstances dont l'évaluation appartient aux laïcs.

Je rappelle que, selon Vatican II, les laïcs, dépositaires de la royauté du Christ, sont chargés, selon leurs qualités diverses, chargés de la sanctification de la Création (cf. LG §36). Ils ont donc une marge d'appréciation très large.
images/icones/bible.gif  ( 833702 )Le terme exact par Jean Ferrand (2017-08-23 09:07:27) 
[en réponse à 833701]

Le terme exact, en théologie, de cette autorité morale s'appelle ratione peccati, en raison du péché. Mais le péché comme on sait a le dos très large...
images/icones/fleche2.gif  ( 833707 )Très beau et très vrai. par Rémi (2017-08-23 12:22:01) 
[en réponse à 833698]

Et tout le monde connaît bien sûr la théorie des deux glaives. Cela signifie par exemple que c'est le Pape qui nomme les évêques, et non le Prince, ou que ce dernier, toutes affaires temporelles cessantes, doit se faire le serviteur des nécessité spirituelles, par exemple en aidant à répandre l'Evangile, ou en portant la croisade contre l'infidèle et sa justice contre le relaps.


Mais cela ne signifie pas que le Prince doive demander l'avis du Pape pour la conduite de ses Etats autrement que comme consultation respectueuse, encore moins qu'il appartiendrait au Pape de les gouverner lui-même, de leur imposer sa volonté au temporel ou même d'en seulement déterminer la politique : dans son conflit contre le roi Philippe, le Pape Boniface ne s'est jamais proclamé monarque de la France ou Empereur du monde, que l'on sache ...
images/icones/musique.gif  ( 833708 )Vos opinions… par Marquandier (2017-08-23 13:45:40) 
[en réponse à 833698]

…théocrates et ultramontaines ne m’impressionnent guère. Bien sûr que le pape peut excommunier un prince, mais il ne peut sûrement pas le déposer. L’autorité morale du pape est sauve. Le pouvoir spirituel est évidemment éminemment supérieur en dignité au pouvoir temporel, je ne conteste pas cela. L’ordre de la charité est infiniment supérieur à l’ordre de la chair.

Mais le prince est au pouvoir temporel ce que le pape est au pouvoir spirituel.

Si votre seule autorité est une interprétation extensive de la bulle d’un pape, c’est un mauvais argument : il se rend témoignage à lui-même, pour accroître son autorité de surcroît. Témoignage hasardeux, d’autant plus que l’unique déclaration solennelle de la bulle : « En conséquence nous déclarons, disons et définissons qu'il est absolument nécessaire au salut, pour toute créature humaine, d'être soumise au pontife romain. » n’évoque absolument pas le pouvoir temporel. L’autorité de l’Église, a fortiori du pape, en matière de foi et de mœurs n’est contestée par personne. Mais son application aux structures sociales n’est pas de son ressort.

Le pouvoir temporel n’est soumis au pouvoir spirituel que par la grâce du prince qui peut et doit gouverner conformément à la sagesse éternelle, et doit se faire conseiller par les meilleurs experts, y compris des clercs si bon lui semble. Et respecter la loi morale, confirmée par l’Église enseignante, dont le pape est le porte-parole par excellence, parfois défaillant.

Franchement, sortir cet extrait de cette fameuse bulle comme parole d’évangile, et me dire que je ne connais pas la foi catholique, c’est un peu fort de café.

Et j’imagine mal un Boniface VIII utiliser son autorité pour enseigner les princes sur les dynamiques d’inclusions et l’articulation entre microprojets et macroprojets :-)
images/icones/bravo.gif  ( 833709 )D'autant plus que la bulle est plus large qu'il n'y parait par PEB (2017-08-23 15:09:25) 
[en réponse à 833708]

Quand le Saint-Père parle de l’Église, il s'agit de la totalité des fidèles: clercs, religieux et laïcs: chacun en communion selon leur ordre, compétence et ressort respectifs.

Or, dans l'ordre temporel, ce sont précisément les laïcs qui ont le plus d'expertise pour voir comment vivre l’Évangile au sein de la Cité. Ce sont eux qui font vivre la mission de charité de la paroisse. Les clercs peuvent inciter, suggérer mais ils ne peuvent rien sans laïcs compétents.

Durant la guerre civile espagnole, saint José-Maria ne donnait pas de consignes claires à ses amis catholiques sinon de ne pas instrumentaliser la Religion et de faire appel à leur propre capacité de jugement.
images/icones/salutscout.gif  ( 833713 )Comme si par Jean Ferrand (2017-08-23 17:09:33) 
[en réponse à 833708]

Comme si les papes s'étaient gênés pour déposer les empereurs et les rois !

Votre opinion :


Le pouvoir temporel n’est soumis au pouvoir spirituel que par la grâce du prince



est formellement condamnée par l'encyclique Quanta Cura de Pie IX en 1864.


"Les actes et décrets du Pontife Romain touchant la religion et l'Eglise, ont besoin de la sanction et de l'approbation, à tout le moins du consentement du pouvoir civil." Proposition condamnée.



Et plus loin :


"L'Eglise ne doit rien décréter qui puisse lier la conscience des fidèles en matière d'usage des biens temporels." Proposition condamnée.



Vous bavardez sans connaître la foi catholique. Vous êtes un véritable progressiste.

images/icones/1n.gif  ( 833714 )Excusez-moi, mais... par Peregrinus (2017-08-23 17:19:54) 
[en réponse à 833713]

L'équivalence que vous dressez entre la proposition que vous extrayez des propos de Marquandier et la première proposition condamnée par Pie IX que vous citez est parfaitement abusive, car il y est question seulement de l'indépendance de la puissance spirituelle à l'endroit de la puissance temporelle dans son domaine propre (les actes et décrets touchant la religion et l'Eglise). Il n'est pas permis à un prince de refuser de recevoir les décisions du pontife romain touchant la foi et la discipline de l'Eglise ; ces décisions sont donc valables quel que soit l'avis de la puissance temporelle.
C'est tout ce que dit cette proposition.

Quant à la seconde, comme pour toutes les propositions du Syllabus (qui quoi qu'en disent certains nécessite bien des explications), il faudrait voir de quel document elle est extraite, et sa formulation est beaucoup trop vague pour que vous puissiez en tirer les conséquences que vous en déduisez.

Peregrinus
images/icones/bravo.gif  ( 833719 )Oui par Marquandier (2017-08-23 20:12:53) 
[en réponse à 833714]

Il y a eu des abus dans l’autre sens : des princes qui s’immisçaient dans les affaires ecclésiales, abus que je rejette également.
images/icones/1d.gif  ( 833720 )Être accusé de progressisme… par Marquandier (2017-08-23 20:37:20) 
[en réponse à 833713]

…par un défenseur de l’enseignement progressiste de l’actuel évêque de Rome (dixit François) sur l’invasion migratoire, gratuit, laïc et obligatoire, voilà qui est plaisant.

Sur le fond, Peregrinus m’a parfaitement défendu.
images/icones/neutre.gif  ( 833659 )Par exemple. par Steve (2017-08-22 12:46:26) 
[en réponse à 833649]

S'il vous plaît, que personne ne prenne ce qui suit pour un petit d'attentat d'Anagni. Ce n'est pas le cas.

Mais, par exemple.
In tempore non suspecto : durant la guerre de 14-18. Benoît XV a voulu défendre la paix. Cependant…

- Le Saint-Père avait omis de condamner l'invasion de la Belgique.
- Il avait même oublié de condamner les atrocités commises par les armées allemandes dans leur traversée de notre pays.

En août 17, le Pape a relancé un appel à la paix. Même par des négociations séparées.
Cet appel ne sera pas reçu par le gouvernement belge. Dans lequel le parti catholique tenait pourtant le haut du pavé.
Ce refus sera confirmé début mars 18.

Ces détails montrent bien, à mes yeux du moins, que le pouvoir civil peut à bon droit prendre les conseils politiques de l'autorité religieuse, avec un gros grain de sel.

D'autant que – les deux pieds dans la glaise, situation que la diplomatie vaticane ne connaît que rarement – on voit bien qu'en matière politique cette autorité religieuse fait parfois étalage de son manque de clairvoyance.
Elle peut même manquer du minimum de justice : notre pays agressé était considéré par eux sur le même pied que ses agresseurs.

C'est bien pourquoi, de nos jours, les déclarations vaticanes unilatérales sur la politique migratoire en Europe peuvent laisser de marbre.
images/icones/1w.gif  ( 833660 )Je ne sais plus où j'ai lu... par Justin Petipeu (2017-08-22 13:18:49) 
[en réponse à 833659]

...qu'il détestait l'Europe. Je suppose que c'est pour cela qu'il voit d'un bon œil cette invasion massive, fût-elle musulmane.

Ses accolades permanentes aux dictateurs communistes et son discours marxisant anti-patrons-exploiteurs-du-peuple digne d'une section locale de la CGT en font un tiers-mondiste à la mode Che Guevara égaré au XXIème siècle. Et cela n'a rien à voir avec la doctrine sociale de l'Eglise...

Mais il semble avoir une santé de fer.
images/icones/livre.gif  ( 833683 )oui, c'est en particulier dans la revue... par Elise (2017-08-22 17:47:33) 
[en réponse à 833660]



Revue "Ecrits de Paris, revue des questions actuelles" d'avril 2016 :

article de Jean-Claude Chabrier : "Bergoglio venu du Sud maudit les chrétiens du Nord"
Pages 3 à 13
images/icones/vatican.gif  ( 833663 )Benoît XVI - Lettre encyclique Caritas in veritate, n. 47 par gégé81 (2017-08-22 13:51:01) 
[en réponse à 833649]


47. Le renforcement des diverses typologies d’entreprises et, en particulier, de celles capables de concevoir le profit comme un instrument pour parvenir à des objectifs d’humanisation du marché et des sociétés, doit être poursuivi aussi dans les pays qui sont exclus ou mis en marge des circuits de l’économie mondiale, et où il est très important d’avancer par le biais de projets, fondés sur une subsidiarité conçue et administrée de façon adaptée, qui tendent à affermir les droits tout en prévoyant toujours une prise de responsabilités correspondantes. Dans les interventions en faveur du développement, le principe de la centralité de la personne humaine doit être préservé car elle est le sujet qui, le premier, doit prendre en charge la tâche du développement. L’urgence principale est l’amélioration des conditions de vie des personnes concrètes d’une région donnée, afin qu’elles puissent accomplir ces tâches qu’actuellement leur indigence ne leur permet pas de remplir. La sollicitude ne peut jamais être une attitude abstraite. Les programmes de développement, pour pouvoir être adaptés aux situations particulières, doivent être caractérisés par la flexibilité. Et les personnes qui en bénéficient devraient être directement associées à leur préparation et devenir protagonistes de leur réalisation. Il est aussi nécessaire d’appliquer les critères de la progression et de l’accompagnement – y compris pour le contrôle des résultats –, car il n’existe pas de recettes universellement valables. Cela dépend largement de la gestion concrète des interventions. « Ouvriers de leur propre développement, les peuples en sont les premiers responsables. Mais ils ne le réaliseront pas dans l’isolement » [114]. Aujourd’hui, avec la consolidation du processus d’intégration progressive de la planète, cette exhortation de Paul VI est encore plus actuelle. Les dynamiques d’inclusion n’ont rien de mécanique. Les solutions doivent être adaptées à la vie des peuples et des personnes concrètes, sur la base d’une évaluation prévoyante de chaque situation. À côté des macroprojets, les microprojets sont nécessaires et, plus encore, la mobilisation effective de tous les acteurs de la société civile, des personnes juridiques comme des personnes physiques.

La coopération internationale a besoin de personnes qui aient en commun le souci du processus de développement économique et humain, par la solidarité de la présence, de l’accompagnement, de la formation et du respect. De ce point de vue, les Organismes internationaux eux-mêmes devraient s’interroger sur l’efficacité réelle de leurs structures bureaucratiques et administratives, souvent trop coûteuses. Il arrive parfois que celui à qui sont destinées des aides devienne utile à celui qui l’aide et que les pauvres servent de prétexte pour faire subsister des organisations bureaucratiques coûteuses qui réservent à leur propre subsistance des pourcentages trop élevés des ressources qui devraient au contraire être destinées au développement. Dans cette perspective, il serait souhaitable que tous les organismes internationaux et les Organisations non gouvernementales s’engagent à œuvrer dans la pleine transparence, informant leurs donateurs et l’opinion publique du pourcentage des fonds reçus destiné aux programmes de coopération, du véritable contenu de ces programmes, et enfin de la répartition des dépenses de l’institution elle-même.


[114] Bienheureux Paul VI, Lett. enc. Populorum progressio (26 mars 1967) n 77: loc. cit., 295; DC 64 (1967) p. 700.




vatican.va
images/icones/bravo.gif  ( 833665 )Voilà. par Rémi (2017-08-22 14:16:36) 
[en réponse à 833663]

Aucune rapport avec la choucroute.
images/icones/hum2.gif  ( 833675 )L’argument d’autorité… par Marquandier (2017-08-22 17:02:27) 
[en réponse à 833663]

…ne fonctionne qu’en religion, et encore pas toujours, mais certainement pas en politique internationale ou en gestion de projets.

Le magistère « social » illimité est un abus de l’autorité religieuse. Condamner le socialisme ou l’anarchisme au nom de la loi naturelle confirmée par l’Écriture, cela est certes légitime.

Mais qu’est-ce que mon curé ou mon pape ont à m’apprendre des dynamiques d’inclusion, des micro-projets et du développement ? L’Écriture et les Pères en ont-ils jamais parlé ? Ils n’ont d’ailleurs pas d’autre autorité sur ces sujets que celle de leurs arguments tirés de la raison et de l’expérience.
images/icones/1w.gif  ( 833684 )Mais il y a le retour d'expérience par PEB (2017-08-22 18:33:18) 
[en réponse à 833675]

A l'occasion d'un jumelage paroissial international ou de l'engagement de telle équipe dans l'accueil de publics plus ou moins fragiles (fiancés, jeunes parents, personnes isolées ou précaires, malades &c.), le curé peut proposer aux laïcs compétents de rapporter leur témoignage à la communauté.
Car c'est bien le ressort principal du laïcat.

Les ecclésiastiques sont, dans ce domaine, plutôt des facilitateurs ou des médiateurs: à moins de compétences particulières.
Le prêtre peut toujours rappeler le principe de l'écoute bienveillante de l'interlocuteur. Ce n'est pas parce que l'on va lui opposer une (énergique) fin de non recevoir, qu'il ne faut pas rester gentilhomme.
images/icones/1d.gif  ( 833670 )Nos « migrants » de France… par Marquandier (2017-08-22 14:38:21) 
[en réponse à 833649]

…seront certainement en meilleur sécurité dans l’État du Vatican.
images/icones/neutre.gif  ( 833672 )Souvenez-vous lors du procès de Jeanne d'Arc ... par Louisneuf (2017-08-22 15:35:30) 
[en réponse à 833670]

Quelqu'un lui posa la question (je cite de mémoire) :
"Mais Dieu n'aime pas les Anglais ?"
Jeanne répondit : "Si, mais chez eux !"

-------

Péché mortel de critiquer lorsque l'on pense à Paul qui "osa" contredire Pierre ...

J'attends du Pape qu'il dénonce les dirigeants Africains, les multinationales qui exploitent les matières premières en Afrique avec l'accord de ces même dirigeants, ainsi que certains Etats qui fomentent des guerres civiles tout en les faisant passer pour des guerres de libération des peuples.

images/icones/bravo.gif  ( 833680 )Cette utilisation… par Marquandier (2017-08-22 17:13:27) 
[en réponse à 833672]

…de l’autorité des clercs en matières non religieuses est assez pitoyable. Le premier duc de Richelieu ne gouvernait pas par sermons ou par ses traités théologiques.
images/icones/neutre.gif  ( 833687 )N'oublions pas non plus... par Steve (2017-08-22 19:26:50) 
[en réponse à 833672]

- Les évêques d'Afrique et du Proche-Orient : ils ne sont pas trop satisfaits de la pompe aspirante mise en place.
Elle leur prend des ouailles en même temps que des compatriotes.

- Quant au droit de chacun de ne pas partager tous les choix (politiques) de Benoît XV en 14-18.
Des évêques belges de l'époque (Cardinal Mercier et Mgr Heylen p. e.) sont allés jusque Rome pour expliquer leurs sentiments, sans doute respectueusement mitigés.

Mais notre contradicteur considère, lui, que nous sommes dans le péché, chaque fois nous exprimons des restrictions relatives au pontife en place. C'est de la superstition.

Entre nous, je vous en remets une couche.

Si un directeur d'école réunissait ses collaborateurs directs devant les profs, les parents et les élèves... Et s'il se mettait à les eng. comme du pus devant tout le monde. Chacun penserait qu'il a raté une marche.

C'est exactement ainsi qu'on peut percevoir les 1er voeux de ce pape (?) à la curie. Là, il était dans sa fonction ; mais, humainement, il l'exerçait comme un manche : il se déconsidérait lui-même.

images/icones/sacrecoeur.gif  ( 833691 )Des vœux pieux... par Rodolphe (2017-08-22 21:52:16) 
[en réponse à 833629]

à prendre de façon diplomatique... "Merci Saint Père"!

Pour le reste, le Pape n'a pas de charisme ni d'autorité particulière en matière politique (temporel). Il exprime une préoccupation légitime (protection du plus faible), mais son appréhension un peu naïve de ces questions géopolitiques peut être améliorée... ce n'est pas son "métier". Aussi prendra-t-on ces déclarations pour ce qu'elles sont: des intentions généreuses mais singulièrement "hors-sol".
images/icones/abbe1.gif  ( 833699 )C'est votre opinion par Jean Ferrand (2017-08-23 08:29:18) 
[en réponse à 833691]

C'est votre opinion. Mais elle est infondée et peu chrétienne. Le pontife romain a évidemment une autorité morale, en tant que Vicaire du Christ, sur toute la chrétienté et par conséquent sur la France.

Dire qu'il est naïf c'est singulièrement présomptueux. Il est tout sauf naïf. Il est parfaitement lucide car chez lui c'est attitude systématique et déterminée. Il a peut-être tort (selon vous) mais il n'est pas naïf.
images/icones/1g.gif  ( 833703 )L'Enfer est pavé de bonnes intentions ! par Jean-Paul PARFU (2017-08-23 10:13:36) 
[en réponse à 833699]

Depuis toujours, les civilisations, les royaumes, les empires se sont défendus ou ont tenté de se défendre contre les invasions.

Les Romains ont construit "le Limes", les Chinois, la grande muraille de Chine".

Vous devriez lire ceci
images/icones/livre.gif  ( 833704 )Boniface VIII par Jean Ferrand (2017-08-23 10:32:11) 
[en réponse à 833703]

Boniface VIII distinguait fort bien l'ordre naturel et l'ordre surnaturel. Mais il considérait que l'un, l'ordre surnaturel, lui était soumis directement, tandis que l'autre, l'ordre naturel, lui était soumis indirectement, ratione peccati, en raison du péché, par l'intermédiaire des princes, autrement dit moralement.
images/icones/1g.gif  ( 833705 )St Léon le Grand (390 - 461) par Jean-Paul PARFU (2017-08-23 11:16:01) 
[en réponse à 833704]

a stoppé Attila et les Huns qui s'apprêtaient à déferler sur l'Italie et sur Rome !

"L'action politique de Léon Ier n'est pas négligeable. L'épisode le plus célèbre est la rencontre avec Attila en 452 à Mantoue où le pape persuade le conquérant de faire demi-tour. Il est vrai que l'intervention de l'empereur Marcien sur les arrières des Huns n'est sans doute pas étrangère au retrait d'Attila, plus sans doute que le pouvoir de persuasion du pape...".

St Pie V a organisé la coalition qui a permis la victoire de Lépante (7 octobre 1571).

Vous pouvez répéter à l'envi que le pape a un pouvoir indirect sur l'ordre naturel "rationae peccati", sans confondre en cela l'ordre naturel et l'ordre surnaturel, encore doit-il l'exercer à bon escient, sans contribuer à détruire l'ordre naturel, sans quoi ce que dit le pape est nul et non avenu !

L'ordre des choses existe avant le pape. Ainsi, ce n'est pas parce que le pape la dit qu'une chose est vraie, mais parce qu'elle est vraie que le pape la dit.
images/icones/1e.gif  ( 833718 ) Quel cirque. par Steve (2017-08-23 19:42:28) 
[en réponse à 833705]

C'est la querelle des Guelfes et des Gibelins qui renaît pour lancer un manteau de Noé sur toutes les âneries même les plus humaines et les plus évidentes.

Si c'est bergoglien, c'est très très bien. Et pour son caudillo, il ne veut voir qu'une seule tête.

Notre contradicteur a l'esprit tellement formaté qu'il prétendrait facilement que Sienne (aux XII-XIIes) était une ville bourrée de païens, tous à excommunier vite fait.
images/icones/neutre.gif  ( 833706 )Merci pour ce precieux document... par Pol (2017-08-23 12:07:50) 
[en réponse à 833703]

.... a lire et relire.
images/icones/iphone.jpg  ( 833715 )Pas seulement par Vincent F (2017-08-23 17:51:40) 
[en réponse à 833703]

Selon Saint Jean Crysostome, il l'est aussi de crânes d'évêques.
Y en a-t-il de Rome ?
images/icones/fleche2.gif  ( 833763 )Principe de subsidiarité par Regnum Galliae (2017-08-24 20:05:23) 
[en réponse à 833699]

L'Eglise, à travers la bouche du Pape, émet des principes qu'en effet les Etats doivent respecter. Certains ne sont pas négociables (respect de la vie, liberté d'éducation des parents, mariage homme/femme) et d'autres doivent être adaptés aux réalités du terrain. Et cela, ce n'est pas nécessairement le Pape qui est le mieux placé pour le dire.

Par exemple le Pape peut dire "la peine de mort est permise mais doit être évitée lorsque il est possible de protéger la société par d'autres moyens", mais il ne peut pas dire que ces moyens existent partout dans le monde et ce jusqu'à la fin des temps, car cela nécessite des audits, des expertises, des études qui doivent être actualisés régulièrement et qui ne seraient par nature pas incontestables.
images/icones/bravo.gif  ( 833726 )Le pape est un dictateur par Jean Ferrand (2017-08-24 08:42:47) 
[en réponse à 833629]

Le pape est un dictateur. Nous devons tous prendre au pied de la lettre ses injonctions morales, en particulier lorsqu'il s'agit des migrants et des réfugiés, qu'ils viennent chez nous par des moyens légaux ou illégaux. Bien sûr qu'il faut accueillir, protéger, promouvoir et intégrer les étrangers. On ne fait que mettre en application la Sainte Écriture, en particulier le Lévitique, mais aussi le Nouveau Testament.

Mt 25, 35 "Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli"
images/icones/hum2.gif  ( 833728 )Précisément non ! par Jean-Paul PARFU (2017-08-24 09:07:11) 
[en réponse à 833726]

Le pape n'est pas un dictateur et l'Eglise n'est pas une tyrannie.

Pour le reste, l'accueil de l'étranger est une chose, mais l'invasion en est une autre. Vous devriez lire ceci
images/icones/livre.gif  ( 833734 )La preuve que si ! par Jean Ferrand (2017-08-24 12:23:59) 
[en réponse à 833728]

La preuve que si ! ICI.
images/icones/heho.gif  ( 833735 )La preuve que si ! par Jean Ferrand (2017-08-24 12:26:57) 
[en réponse à 833734]

La preuve que si ! ICI MÊME.
images/icones/heho.gif  ( 833739 )La preuve que si ! par Jean Ferrand (2017-08-24 12:34:50) 
[en réponse à 833735]

La preuve que si ! ICI ENFIN.
images/icones/neutre.gif  ( 833740 )Risible par Meneau (2017-08-24 12:36:37) 
[en réponse à 833739]

Avez-vous seulement lu la page à laquelle vous faites référence ? Vachement sérieuse la source !

Cordialement
Meneau
images/icones/barbu2.gif  ( 833756 )Les dictatus papae par Jean Ferrand (2017-08-24 19:41:41) 
[en réponse à 833740]

Les dictatus papae, une source non sérieuse ????
images/icones/1e.gif  ( 833760 )Ma mère aussi… par Marquandier (2017-08-24 19:56:23) 
[en réponse à 833756]

…me faisait écrire des dictées. Une vraie dictatrice.
images/icones/neutre.gif  ( 833793 )Les dicatus papae... par Meneau (2017-08-25 15:38:17) 
[en réponse à 833756]

un assemblage de propositions jetées en vrac sans logique particulière et fortement inspirées des Fausses Décrétales, dont on n'est même pas sûr qu'il soit du pape ni même de son entourage direct (il n'y a d'ailleurs ni entête ni signature ni date), jamais publié officiellement et jamais repris dans un document officiel...

Valeur magistérielle zéro.

Cordialement
Meneau
images/icones/livre.gif  ( 833798 )Ils lui ont été attribués par Jean Ferrand (2017-08-25 19:54:45) 
[en réponse à 833793]

Ils lui ont été attribués. Ils font partie du corpus de ses œuvres. Ils n'ont jamais été désavoués (sinon reconnus). Chacune de ses propositions (ou presque) est évidente et nécessaire. On ne saurait mieux dire. Rien n'empêche de les alléguer.


Wikipédia : Le Dictatus papæ est un recueil de vingt-sept propositions conservé dans les archives du Vatican parmi des documents relatifs au pontificat de Grégoire VII. Il se trouve entre deux lettres signées de ce pape, l'une et l'autre datées de mars 1075. Les propositions du Dictatus papæ ressemblent à des décrets juridiques. Cependant, ce texte n'a jamais fait l'objet d'une promulgation officielle. Il pourrait s'agir de prises de notes dans des compilations de droit canonique.

images/icones/neutre.gif  ( 833814 )Oui oui... par Meneau (2017-08-26 01:55:37) 
[en réponse à 833798]


Chacune de ses propositions (ou presque) est évidente et nécessaire. On ne saurait mieux dire.


Comme d'hab vous affirmez sans rien démontrer. Je note quand même le "ou presque"...

Et quand bien même ce serait de sa main, qui vous dit qu'il ne s'agit pas de notes de travail prises à la va-vite, qu'il se promettait de revoir par la suite pour en éliminer ou contredire les propositions fausses, revoir la formulation de celles imprécises ou confuses, et expliquer les vraies plus avant ? Ou de notes de lecture sans autre considération sur leur véracité ?

On ne reconnait ni ne désavoue un brouillon. On l'oublie, comme cela semble avoir été le cas dans les siècles suivants d'après votre article Wikipédia, même si un archiviste scrupuleux a cru bon de l'inclure dans les archives du Vatican.

Si les thèmes traités dans ce document renvoient à ceux de la réforme grégorienne, les Dictatus papæ ne semblent pas avoir eu d'influence à cette époque. En ce sens, Felix Rocquain fait remarquer qu'il n'existe aucune mention de ce document dans les archives du synode de 1076, pas plus que la moindre trace d'une notification publique ou d'un envoi de ce document à qui que ce soit5.

La faible importance que semble avoir eu ce document à son époque contraste fortement avec celle qui lui est donnée au XXe siècle et aujourd'hui.



Cordialement
Meneau
images/icones/1d.gif  ( 833738 )Quel rapport avec la dictée ? par Marquandier (2017-08-24 12:33:08) 
[en réponse à 833734]

Vous être vraiment un zouave pontifical ! Entre dicter une réforme politique et dicter un texte, vous faites de malins calembours.
images/icones/vatican.gif  ( 833729 )L’Église n’est pas naïve par Vianney (2017-08-24 09:10:38) 
[en réponse à 833726]

 
“L’Église croit à la paix et ne se fatiguera pas de rappeler aux hommes d’État responsables et aux politiciens que même les complications politiques et économiques actuelles peuvent se résoudre à l’amiable, moyennant la bonne volonté de toutes les parties intéressées. D’autre part, l’Église doit tenir compte des puissances obscures, qui ont toujours été à l’œuvre dans l’histoire. C’est aussi le motif pour lequel elle se défie de toute propagande pacifiste, dans laquelle on abuse du mot de paix pour déguiser des buts inavoués.”

Pie XII, Allocution au mouvement Pax Christi, 13 septembre 1952.
 
images/icones/info2.gif  ( 833730 )Un traité secret imposé à l’Italie par Vianney (2017-08-24 09:33:08) 
[en réponse à 833729]

 
Un traité secret impose à l’Italie de se retrouver seule face à l’invasion migratoire

Audrey D’Aguanno
Journaliste résidant en Italie


Un accord secret. Ce n’est ni une métaphore ni une exagération : un traité ratifié à l’insu des citoyens italiens, sans aucun débat parlementaire ou autre consultation démocratique. On n’en a pas discuté avant, et on n’en aurait pas parlé après si, trois ans plus tard, Emma Bonino, alors ministre des Affaires étrangères, n’avait vendu la mèche aux médias : « Que les débarquements soient tous effectués en Italie, c’est nous qui l’avons demandé. L’accord, c’est nous qui l’avons fait, en plus en violant celui de Dublin. » Voilà, résumée en termes simples, la substance de l’opération Triton, qui prévoit que la totalité des clandestins naufragés secourus par n’importe quelle embarcation patrouillant en Méditerranée soient automatiquement convoyés vers un port italien.¹

Des propos choc qui ont soulevé un véritable tollé politique et médiatique dans la péninsule.

Si, dans un premier temps, Matteo Renzi s’est efforcé de nier les faits, l’actuel ministre de l’Intérieur Marco Minniti n’a pu que les confirmer lors d’une interrogation parlementaire sur le sujet, expliquant gauchement que ceux-ci devraient être « replacés dans le contexte selon les caractéristiques de cette phase qui ont aujourd’hui changé et sont en voie d’évolution » (sic). Boileau ne disait-il pas « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément » ?

Tentant d’y voir plus clair dans cette affaire qui s’apparente fort à de la haute trahison, le Mouvement 5 Étoiles a alors convoqué une audition au Parlement européen. Aucune des parties en présence interrogées, que ce soit l’agence Frontex, la Garde côtière italienne, la Commission européenne ou les ONG concernées, n’a cependant fourni de réponse satisfaisante sur les raisons d’un tel accord suicidaire, alimentant de la sorte les soupçons de plusieurs procureurs italiens sur les activités de connivence avec les passeurs et autres trafiquants d’êtres humains. Selon les oppositions, il aurait été ratifié par le gouvernement en place (le gouvernement non élu de Matteo Renzi) en échange de plus de flexibilité sur les comptes italiens.

Sur le plan géopolitique, la signature d’un tel protocole change la donne : il rend inutiles les appels à la « solidarité » dans le reclassement des clandestins, et incohérentes les menaces de fermeture des ports aux navires étrangers faisant office de « taxi de la mer » pour les migrants. À quel titre les autorités italiennes pourraient-elles le faire quand elles se sont elles-mêmes imposé ce fardeau ?

Il ne suffirait pourtant que de quelques jours à l’armée pour stopper les flux, comme l’a rappelé l’illustre général, ex-chef d’état-major Vincenzo Santo lundi au quotidien Libero : « La zone à contrôler est bien plus restreinte qu’on ne le pense. La première chose à faire serait de bloquer les bateaux des ONG pour empêcher qu’ils n’entrent dans les eaux libyennes, et aller ensuite frapper « à domicile » les esclavagistes avec nos forces spéciales, les capturant et les transférant dans nos prisons. Tout cela sans attendre la bénédiction d’organismes internationaux et sans crainte de violer la souveraineté de qui que ce soit. Notre souveraineté est violée à chaque fois qu’un navire non italien nous apporte à domicile un chargement humain de misère. »


Notes

¹ Une version du texte signé le 22/10/2014 et remanié le 29/1/2016 est consultable sur le site de l’agence Frontex.
 

images/icones/livre.gif  ( 833732 )Un livre pour Jean Ferrand et gégé81 par Jean-Paul PARFU (2017-08-24 11:21:38) 
[en réponse à 833726]



Voir ici
images/icones/croix.gif  ( 833757 )Titre par Jean Ferrand (2017-08-24 19:46:07) 
[en réponse à 833732]

Titre peu convaincant. Le pape est au service de la civilisation universelle, et non pas de la civilisation européenne.
images/icones/attention.gif  ( 833761 )Civilisation universelle ? Ça n’existe pas. par Marquandier (2017-08-24 19:58:32) 
[en réponse à 833757]

Vous confondez encore les ordres naturels et surnaturels. Qui veut faire l’ange fait la bête etc.
images/icones/croix.gif  ( 833766 )Si par Jean Ferrand (2017-08-24 20:18:50) 
[en réponse à 833761]

Si, l'ONU existe, et c'est bien une ébauche de la civilisation universelle, même si elle est encore bien imparfaite.
images/icones/neutre.gif  ( 833769 )Le pape lui-même… par Marquandier (2017-08-24 20:36:41) 
[en réponse à 833766]

…enseigne le respect du principe de subsidiarité. Et l’ONU par son nom même présuppose l’existence de nations multiples, distinctes, c’est-à-dire munies de frontières, ethniques et géographiques, et de souveraineté. Ce qui implique le droit de refuser des immigrés, a fortiori des envahisseurs.
images/icones/1i.gif  ( 833791 )N'importe quoi. par Steve (2017-08-25 14:13:50) 
[en réponse à 833766]

L'ONU serait "une ébauche de civilisation universelle".
Vous faites décidément flèche de tout bois.
images/icones/neutre.gif  ( 833774 )Et cette constatation... par Steve (2017-08-24 21:49:44) 
[en réponse à 833757]

Et cette constatation faite, cela lui donnerait le droit de saboter la pérennité d'une des civilisations (proche de l'Eglise) au profit d'une autre (qui lui est hostile) ?

1000 excuses mais, lui et vous, vous n'avez pas toutes vos frites dans le même sachet.
images/icones/neutre.gif  ( 833733 )Oh là! la morale catholique fixe bien un ordre dans la charité par Mboo (2017-08-24 11:54:41) 
[en réponse à 833726]

On ne doit pas faire miséricorde à l"étranger au détriment du bien être de ses propres enfants par exemple. La proposition de François a un coût et qui va payer ce coût? lui?
Excusez moi mais là François est entrain de proposer un programme politique d'extrême gauche, il sort de son rôle d'autorité morale en proposant une solution qui est d'ordre politique. Dans ces propositions il présente la situation comme s'il y avait d'une part les innocents et gentils migrants qu'on doit absolument prendre en charge et d'autres part les méchants occidentaux qui sont égoïstes et ne veulent pas partager. Concernant les réfugié de guerre il y a déjà des organisations internationales qui s'occupe et finance leur prise en charge. Pourquoi demander que les états fassent plus pour eux? parce-qu'ils dorment sous des tentes ? et dormir sous une tente à quoi de scandaleux?
Le migrant qui quitte son pays pour chercher un mieux être ailleurs, est ce que ce "mieux être" est effectivement une nécessité pour son salut? le message de l'Eglise n'est pas aussi un appel à une vie de pauvreté? du moment où le mieux être que ce réfugié vient chercher en occidentaux n'est pas une nécessité vitale sous quel principe juste François demande aux états concernés de les ouvrir les portes?
images/icones/bravo.gif  ( 833743 )Le migrant n'a aucun droit par PEB (2017-08-24 13:49:31) 
[en réponse à 833733]

sur son présumé pays d'accueil. Du moins en droit naturel.

C'est un principe que toute personne sensé, quittant sa terre même provisoirement, doit avoir à l'esprit. Il appartient à l'intéressé de prendre en compte que sa présence n'est admise à des degrés divers que par la bonne volonté du pays d'accueil.

L'immigration est une démarche contractuelle entre une personne et une communauté: "Nous besoin de personne et nous n'avons pas de place, ni emploi, ni logement, ni aide sociale pour vous; et, en tous cas, personne ne vous attend chez nous!" Cette décision peut être fondée sur les besoins et capacités du pays ou bien sur des paradigmes culturels: "Si vous voulez venir, il va falloir vous plier aux us et coutumes du cru: vêtements, habitudes alimentaires, prescriptions civiles ou religieuses &c."

C'est d'abord au dernier arrivant de s'adapter. Après un temps d'intégration, la communauté pourra reprendre à son compte, si elle le souhaite, tel ou tel mème allogène.
images/icones/hein.gif  ( 833764 )Comme si par Jean Ferrand (2017-08-24 20:14:52) 
[en réponse à 833733]

Comme si le pape n'était pas l'interprète autorisé de la morale catholique ?
images/icones/bible.gif  ( 833770 )Sur un point de morale si clair… par Marquandier (2017-08-24 21:01:05) 
[en réponse à 833764]

…nul besoin du dernier interprète autorisé en date qui passe sous silence les principes élémentaires de la justice rappelés clairement par ses prédécesseurs. Les capacités d’accueil ne sont pas à négliger, cela a été rappelé par Benoît XVI, capacités que le pape est incapable de juger de manière infaillible. Ce n’est même pas son métier. L’application des principes aux structures sociales civiles est du ressort des princes, je vous le rappelle, et avec de la subsidiarité, comme les papes nous l’ont maintes fois enseigné.
images/icones/neutre.gif  ( 833790 )Il s'agit de politique et non de morale par Mboo (2017-08-25 14:06:47) 
[en réponse à 833764]

Les propositions de François sont des propositions politiques et non des propositions qui relèvent de la morale, donc il n'est pas dans son domaine de compétence. Les mesures qu'ils proposent ont des impacts économiques, sociologiques etc et ça ce n'est plus son domaine.
J'attend du Pape qu'il me fasse connaitre et aimer d'avantage Jésus, et je saurais alors moi même comment imiter Jésus dans l'exercice de mon domaine de compétence . Je ne suis pas certain que la pape connais suffisamment les éléments de mon domaine de compétence pour pouvoir m'y donner des conseils moraux justes.

images/icones/bravo.gif  ( 833741 )Superbe démonstration par Luc de Montalte (2017-08-24 13:07:39) 
[en réponse à 833726]

Des extrémités absurdes où peut mener un ultramontanisme débridé. Comme s'il était nécessaire de faire un choix entre trahir sa patrie et être catholique.
images/icones/livre.gif  ( 833812 )Au pied de la lettre… par Luc de Montalte (2017-08-25 23:49:46) 
[en réponse à 833726]

Il faudrait prendre les injonctions du pape-dictateur «au pied de la lettre, en particulier lorsqu'il s'agit des migrants et des réfugiés, qu'ils viennent chez nous par des moyens légaux ou illégaux ».

Nous sommes obligés à faire l’aumône, non seulement par charité, mais encore par un précepte de justice. Selon la citation bien connue de Saint Grégoire, les riches ne sont en effet que les dispensateurs des biens dont Dieu les a chargé pour les pauvres.

Mais être dispensateur n’est pas un rôle passif et demande du discernement. Et ce discernement qui l’applique ? Celui qui donne. Ne suis-je pas libre de faire ce que je veux de mon bien ?

Citons enfin Saint Ambroise (dans la traduction de Thomassin, in Offic. l 2) :
Car on voit une foule de gens demander avec empressement. On voit venir des gens pleins de santé, qui ne demandent qu’à courir et gueuler, pour recevoir ce qui n’est dû qu’aux vrais pauvres. Ils ne se contentent pas même de peu, ils demandent toujours davantage ; (…).

Si on leur ajoute foi, le fond des pauvres sera bientôt épuisé.

Le dernier hiver a été particulièrement dur pour les Français misérables, leurs abris ayant été réquisitionnés aux profits de ces migrants qui trouvaient d’ailleurs encore à se plaindre.
images/icones/tele.gif  ( 833775 )Révolte de migrants à Rome aujourd'hui même par Sacerdos simplex (2017-08-24 22:21:53) 
[en réponse à 833629]

https://www.youtube.com/watch?v=uRTA56vXY8w

Parce qu'il faut comprendre que, le cerveau lavé par des organisations humanitaires et/ou antiracistes, ils sont exigeants.
St Benoît donne la consigne de ne pas accueillir dans la Communauté un moine de l'extérieur si on voit qu'il est exigeant.

Par ailleurs, ces immigrants ne pourront jamais s'assimiler, ni même s'intégrer, car ils sont majoritaires parmi les jeunes dans un certain nombre de départements (93...). Comment pourraient ils s'intégrer s'ils sont majoritaires ?

Enfin, ils sont habitués à la Taqqiya (je n'en dirai pas plus pour ne pas...).
Et ils méprisent complètement notre culture.
Bref, on est très mal parti.
images/icones/neutre.gif  ( 833784 )Enseigner et Baptiser par Ritter (2017-08-25 06:23:46) 
[en réponse à 833629]

Depuis le document Koch, on peut se demander, qui gouverne au Vatican.
Réduire l'Eglise à une Ong ordinaire, n'est pas dans les prérogatives de Saint Pierre.

Si l'Église n'a plus qu'un message politique, elle ressemble alors à la mosquée ou à la synagogue.

La courbe des participants à la messe ne peut suivre que celle des participants aux échéances électorales.