Le Forum Catholique

http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=833135
images/icones/info2.gif  ( 833135 )Le cardinal Barbarin devrait être jugé début 2018 par Jean Kinzler (2017-08-12 15:55:52) 

La date n’est pas encore fixée mais le cardinal Barbarin et six personnalités de l’Eglise, dont deux évêques et l’un des plus hauts responsables du Vatican, devront dans quelques mois répondre des faits de non-dénonciation d’agressions sexuelles sur mineurs dont les accusent depuis deux ans des victimes du père Bernard Preynat, réunies au sein de l’association La Parole libérée.

source
Texte intégral: ICI
images/icones/livre.gif  ( 833150 )Assurons par Jean Ferrand (2017-08-12 20:05:46) 
[en réponse à 833135]

Assurons le cardinal Barbarin de notre prière et de notre soutien total dans son épreuve - qui est celle de tout le catholicisme.
images/icones/neutre.gif  ( 833184 )Il y a 25ans le père Preynat a fait des aveux écrits... par Minger (2017-08-13 06:15:56) 
[en réponse à 833150]

Il y avait tous les moyens pour le traduire devant la Justice !Pourquoi cela n’a-t-il pas été fait ? Il faut le demander à tous ceux qui étaient susceptibles de prendre cette responsabilité .Y compris les parents des victimes!

Et il faudrait arrêter de se focaliser sur le cardinal qui n’était pas cardinal …

Pour le reste , français et françaises sachez pour ce grave problème de pédophilie :

Extrait dans 5: Données statistiques anciennes qui ont sans doute ont augmenté de ce phénomène grave en France…

Les chiffres recueillis par différentes institutions donnent un certain ordre de grandeur, mais sont certainement loin de traduire la totalité du phénomène, compte tenu du silence qui l'entoure. Pour la France, une source des plus fiables est celle de l'Observatoire national de l'action sociale décentralisée. Compte tenu de variations annuelles, les chiffres pour l'année 2000, expriment une stabilisation des abus sexuels sur enfants (5 500 en 1995, 5 500 en 2000). Il faut souligner que les cas d'inceste représentent 75 p. 100 de ces actes répertoriés d'agressions sexuelles (source S.N.A.T.E.M., 1999) et plus de 57 p. 100 des viols sur mineurs. Ils constituent 20 p. 100 des procès d'assises.

Alors ceci n’excuse pas cela mais l’église a bon dos! Mais nous savons que le silence était imposé par Rome!
Et le silence était et il est toujours imposé ou caché dans la société civile ...
images/icones/livre.gif  ( 833185 )A mon avis par Jean Ferrand (2017-08-13 07:37:13) 
[en réponse à 833184]

A mon avis c'est la justice elle-même qui n'a pas fait son travail. Elle ne devrait s'en prendre qu'à elle-même. Malgré ses confessions maladroites et qui se retournent contre lui, le cardinal Barbarin est totalement innocent. Il est victime d'une cabale anticatholique.

Je n'en dirais pas tout-à-fait autant des dispositions canoniques instituées récemment par Rome. Elles prescrivent d'en référer dans tous les cas à la Congrégation pour la doctrine de la foi. Or cette Congrégation n'est pas normalement compétente. Recourir systématiquement à elle ne peut que retarder les procédures, aggraver les encombrements des bureaux concernés. Seuls les évêques locaux - et mieux encore les tribunaux locaux, aussi bien canoniques que civiles - devraient intervenir. Appel systématique à la justice civile locale au moindre doute, à la moindre lettre anonyme. Est-ce clair ?
images/icones/hein.gif  ( 833193 )Fausse charité et fausse miséricorde par Aigle (2017-08-13 09:34:21) 
[en réponse à 833185]

Je ne suis pas théologien mais j'avais compris que la Foi Catholique authentique et traditionnelle invite celui qui a subi une offense à pardonner.

Par exemple la victime d'un viol devrait pardonner au violeur.

Pourtant cette obligation morale de pardon ne devait pas conduire
- la victime d un crime ou d un délit à ne pas déposer plainte
- l'autorite légitime (judiciaire civile, administrative ou ecclésiastique) à ne pas sanctionner un délinquant.

Je me souviens d'un prêtre (tradi) qui nous expliquait que la formule "tendre la joue gauche" ne devait pas conduire un père de famille à laisser sa femme et ses enfants se laisser massacrer par des assassins...il était fondé à prendre son fusil au contraire !

Il me semble qu''à partir de 1970 (en gros) une conception extensive du pardon s'est diffusée dans le clergé ordinaire invitant
- les victimes à ne pas se plaindre (voire à se trouver coupables)
- les autorités à faire preuve d'une tolérance laxiste
- les auteurs à se considérer eux mêmes comme des victimes de la société.

Ne payons nous pas le prix d'une fausse doctrine ?
images/icones/neutre.gif  ( 833201 )Tout à fait d'accord. par le torrentiel (2017-08-13 11:15:38) 
[en réponse à 833185]

Je n'ai jamais compris ce que la congrégation pour la doctrine de la Foi venait faire dans l'instruction disciplinaire de prêtres pédophiles, qui enfreignent davantage la discipline des Sacrements (et plus encore sont parjures à leurs vœux de chasteté et de célibat consacré) qu'ils ne professent nécessairement de fausses doctrines. Je ne sais pas depuis quand ce pli a été pris, mais dès que Benoît XVI a voulu nettoyer les écuries d'Augias en faisant de l'exemplarité de l'Église contre les prêtres pédophiles celui par lequel le monde devrait juger l'Église, j'ai trouvé qu'il la jetait bien imprudemment aux chiens qui n'en demandaient pas tant, et qu'il subordonnait un peu trop unilatéralement la vertu de l'Église à l'absence d'homosexualité dans le personnel éclésiastique. Cela commença par le refus d'admettre des jeunes gens ayant une tendance homosexuelle à pouvoir "candidater" pour devenir prêtre et à être admis au séminaire. Le pis est que cette soumission unilatérale du jugement du monde sur l'Église à l'abstention de pédophilie et pour commencer d'homosexualité intervenait au moment où sévit au grand jour la normalisation de l'homosexualité organisée par le lobby LGBT, au point que l'homophobie est en passe de devenir un délit dans le monde entier. Il y a quelque chose d'anachronique et un manque de discernement dans ce défaut de gouvernance.
images/icones/neutre.gif  ( 833207 )Donc, si je vous suis bien... par Meneau (2017-08-13 13:18:34) 
[en réponse à 833201]


Cela commença par le refus d'admettre des jeunes gens ayant une tendance homosexuelle à pouvoir "candidater" pour devenir prêtre et à être admis au séminaire. Le pis est que cette soumission unilatérale du jugement du monde sur l'Église à l'abstention de pédophilie et pour commencer d'homosexualité intervenait au moment où sévit au grand jour la normalisation de l'homosexualité organisée par le lobby LGBT, au point que l'homophobie est en passe de devenir un délit dans le monde entier. Il y a quelque chose d'anachronique et un manque de discernement dans ce défaut de gouvernance.



Si je vous suis bien, ce pour quoi milite le lobby LGBT est une bonne raison pour que l'Eglise change sa discipline concernant l'admission au sacerdoce ? Mais alors pourquoi employez-vous le terme "sévit" ?

Cordialement
Meneau
images/icones/neutre.gif  ( 833249 )"Un prêtre doit être bien conformé", par le torrentiel (2017-08-13 21:40:30) 
[en réponse à 833207]

dit le lévitique, c'est-à-dire exempt de penchants "contre nature". Or je prétends que la loi nouvelle a aboli l'ancienne loi et que l'Église ne doit pas sonder les reins,les cœurs et les rêves nocturnes et secrets de ceux qui aspirent à servir Dieu en entrant dans les ordres.


Ce que je regrette est que le péché suspecté d'inclination homosexuelle est devenu la seule objection dirimente à ce qu'un homme devienne prêtre dans un monde qui estime que l'Église souffre d'une obsession homosexuelle latente et larvée.
images/icones/abbe1.gif  ( 833254 )Chaque séminariste par Jean Ferrand (2017-08-13 21:53:09) 
[en réponse à 833249]

Chaque séminariste a un directeur de conscience, et ce directeur de conscience est bien amené à sonder les reins et les cœurs de l'impétrant pour le dissuader, éventuellement, de continuer à postuler.

Il est vrai que le directeur de conscience, au moment du vote collégial, qui décide de son sort, n'a pas droit à la parole.
images/icones/fleche3.gif  ( 833192 )l'Eglise n'est pas forcément responsable par jejomau (2017-08-13 09:33:00) 
[en réponse à 833184]

Dans la Loire est sorti récemment l'affaire du Père Peyrard. Evidemment, on pose la question de savoir pourquoi l'"Eglise s'est tue", etc...

Or le cas avait été signalé à la Justice il y a déjà longtemps par l'évêché. Justice qui n'avait rien fait.

Cela vous semble extraordinaire ?

Pourtant, c'est même une victime qui témoigne dans le journal en disant qu'elle était allé porté plainte à la gendarmerie il y a des années de cela..... Sans qu'il n'y eut aucune suite ! Ce témoignage recoupe bien les actions entreprises par l'église locale auprès de la Justice...

La question serait maintenant : combien de cas comme cela en France en ce qui concerne les plaintes actuelles contre l'Eglise ?

images/icones/neutre.gif  ( 833213 )Oui mais… par Marquandier (2017-08-13 14:16:49) 
[en réponse à 833192]

Un évêque n’est pas l’Église, pas plus qu’un magistrat n’est la « Justice. » C’est plutôt le représentant de la Force.


Si l’on avait pu, l’on aurait mis la force entre les mains de la justice, mais comme la force ne se laisse pas manier comme on veut, parce que c’est une qualité palpable au lieu que la justice est une qualité spirituelle dont on dispose comme on veut, on l’a mise entre les mains de la force et ainsi on appelle juste ce qu’il est force d’observer.
http://www.penseesdepascal.fr/Raisons/Raisons4-moderne.php



Vous avez juridiquement tort parce que vous êtes politiquement minoritaire, a dit un autre philosophe des temps modernes.
images/icones/livre.gif  ( 833217 )Si par Jean Ferrand (2017-08-13 16:37:40) 
[en réponse à 833213]

Si, un évêque est l’Église. Un magistrat est la justice, ou son représentant, avec toutes ses limites.

Ecclesia in episcopo, disaient les anciens, en particulier, je crois, saint Cyprien de Carthage. C'est toujours vrai, à mon avis de plus en plus vrai.