Le Forum Catholique

« La toute-puissance d’un pervers »

Après avoir donné la parole à deux parents de victimes présumées, à l’Association des parents d’élèves de la fraternité enseignante, à Me Frédéric Pichon qui s’est opposé à la fermeture de l’école et à Me Alexandre Varaut, défenseur de l’abbé Spinoza (Présent des 4, 8 et 15 juillet) nous avons interrogé Me Solange Doumic, avocate de deux familles plaignantes. Me Doumic est connue pour avoir fait passer le tueur en série Guy Georges aux aveux lors du procès célèbre. Elle défend aussi des familles de victimes de la tuerie du Bataclan.

— L’abbé Régis Spinoza a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire pour « violences physiques », « violences psychologiques », « travail forcé » et « travail dissimulé ». Selon son défenseur Me Varaut, il reconnait avoir donné des gifles mais nie qu’il s’agisse d’infractions. Il estime qu’elles n’ont jamais occasionné la moindre blessure, est-ce que vous me confirmez qu’il n’y a aucune ITT pour violences physiques ? [NDLR : il y a bien eu une ITT mais pour « violences psychologiques »]

— Dans un dossier de ce type il n’y a quasiment jamais d’ITT pour violences physiques car les faits sont révélés bien après leur commission, sinon ils seraient arrêtés immédiatement. Il faudrait que les coups soient si forts qu’il y ait des séquelles physiques lourdes et apparentes pour que les parents constatent la gravité des faits et portent plainte aussitôt. Or, ici, la prise de conscience s’est faite sur plusieurs semaines et même plusieurs mois.

— Comment expliquez-vous justement que les familles plaignantes aient attendu si longtemps alors que selon elles les violences duraient depuis des mois ?

— Il y a beaucoup de choses qui rentrent en compte et qui, là aussi, sont des schémas assez classiques. La première raison est que l’abbé Spinoza exerce une sorte de pouvoir de gourou. Il y a une emprise de sa part sur les parents, un charisme. Quand les parents choisissent un pensionnat, ils font tout ce qu’ils peuvent pour choisir le meilleur pour leurs enfants et ce qu’ils pensent être le plus adapté. Donc par définition, ils font confiance à la personne choisie et même s’ils commencent à avoir des doutes, leur premier réflexe est de les écarter. Et cela l’enfant le ressent. L’enfant ne va pas commencer par dénoncer frontalement quelque chose qui est voulu par ses parents. Pour l’enfant, ce que fait l’abbé à qui ses parents l’ont confié est ce que veulent ses parents. Et il s’y plie au maximum. Le premier effet pervers de la maltraitance sur les enfants faite par un adulte ayant autorité, est que cette maltraitance casse le lien de confiance entre l’enfant et ses parents. La deuxième raison à ce délai avant les plaintes est que, quel que soit le contexte, les enfants ne dénoncent jamais immédiatement ou quasiment jamais les maltraitances qu’ils subissent. En effet, chez toute victime il y a un sentiment de culpabilité qui naît en même temps que ce qu’il subit. En 23 ans de pénal, je n’ai jamais rencontré une victime qui ne se sente pas coupable. De la vieille dame de 80 ans à qui on arrache son sac dans la rue, à la femme qui se fait violer dans un parking. De ce fait, on dénonce difficilement parce qu’en dénonçant on s’accuse soi-même avant d’accuser l’autre. D’autant que chez l’abbé Spinoza il y a eu des comportements extrêmement malsains sur le plan sexuel qui renforcent chez l’enfant le sentiment de mal-être et de culpabilité qu’il ressent.

— Je vous rappelle que toutes les poursuites pour des infractions à caractère sexuel ont été abandonnées.

— Elles ont été abandonnées pour l’instant. Je maintiens, quant à moi, qu’il y a eu des actes à connotation sexuelle, qu’il est malsain de venir se coucher contre un enfant qui n’a rien demandé et à qui on vient imposer sa présence et son contact physique dans son lit, ou à qui on demande de se faire masser.

— Est-ce que vous confirmez, comme me l’a affirmé Me Varaut, que ces enfants étaient des enfants difficiles dont les autres écoles ne voulaient pas ?

— Non, je ne confirme pas du tout que tous ces enfants étaient difficiles, loin de là, je dirai même l’inverse. D’ailleurs, qu’appelle-t-on enfants difficiles ? Et si c’était le cas pour certains, serait-ce une raison ? La prochaine fois nous dira-t-on que c’est parce que c’est un handicapé qu’on a le droit de lui taper dessus ? C’est odieux comme argument. Et puis arguer du fait que les parents ont demandé à l’abbé de taper sur les enfants et qu’en somme il les tapait au nom des parents, est quelque chose de profondément choquant. Ce sont les parents et la famille qui sont là pour éduquer. On est face à quelqu’un qui adopte les méthodes des régimes totalitaires, exactement ce que l’on reproche à l’école laïque, gratuite et obligatoire.

— Comment expliquez-vous que seulement quatre familles sur une soixantaine ont porté plainte et retiré leurs enfants alors qu’une majorité de parents gardent leur confiance à l’abbé Spinoza ?

— Le principe du gourou, je le répète. Et puis il y a l’esprit de groupe, il ne faut pas se désolidariser du groupe en portant plainte. Il y a aussi des pressions émanant de l’entourage de l’abbé Spinoza et de lui de manière indirecte. Il y a enfin la crainte que révéler les faits nuise aux écoles hors contrat.

— La responsable de l’association des parents de la fraternité enseignante de l’Angélus, Séverine Bernard, qui soutient l’abbé Spinoza, m’a dit qu’on frôlait l’affaire d’Outreau ici.

— Dans l’affaire d’Outreau, il y a eu des personnes condamnées et des enfants violés.

— Quelles sont les violences physiques dont se sont plaints les enfants des parents que vous défendez ?

— Les plus graves pour moi sont celles faites par les plus grands sur les plus petits, sur ordre de l’abbé.

— C’est totalement contesté par l’abbé Spinoza et son avocat. Pour eux « la claque magistrale » décrite par certaines victimes n’a jamais existé. Ils reconnaissent en revanche « l’orangina » (NDLR : punition consistant à secouer violemment un enfant par la joue) et le « poireau » (NDLR : le fait d’obliger un élève à rester plusieurs heures sur une chaise).

— Dans les dossiers que j’ai à traiter, quand les faits sont incontestables, les pervers ont toujours tendance à reconnaître (avec parfois même beaucoup de fausse contrition), une partie des faits : la « moins grave » ou celle qui est prescrite.

— Et quelles étaient les violences psychologiques ?

— L’humiliation, le dénigrement, l’emprise jusqu’au fait d’être condamné à rester assis sur une chaise pendant trois jours. C’est à la fois une violence psychologique et physique.

— Vous affirmez bien trois jours ? L’enfant était réveillé le matin, nuit après nuit et on le remettait sur sa chaise au réveil ?

— Absolument. Jusqu’à ce qu’il craque. Et comme violence psychologique j’ajoute également : l’obligation de ne se confesser qu’à l’abbé Spinoza. Ce qui est interdit par l’Eglise. C’est une dérive sectaire. Interdiction de se confesser à quelqu’un d’autre et si un enfant ne voulait pas se confesser avec lui, il était brimé. Pour un chrétien, c’est un fait extrêmement grave. Pour l’enfant, c’est dramatique.

— On se trouve ici dans le cadre d’une dérive d’un enseignant qui a outrepassé ses fonctions, y aura-t-il un procès ?

— C’est bien plus grave que ça. On est face à la toute-puissance d’un pervers qui a trouvé un lieu pour exercer son pouvoir. Sans aucune limitation au quotidien, sans aucune tutelle, sans aucun contrôle. Oui, il y aura un procès.

Propos recueillis par Caroline Parmentier

Selon nos dernières informations il se confirme qu’il y aura un procès civil, et un procès pénal canonique instruit devant le tribunal ecclésiastique de Bourges.

PRESENT du SAMEDI 22 JUILLET 2017 - N° 8907, pp. 1 et 3

... a porté plainte pour dénonciation calomnieuse ? Il est tout simplement accusé de pédophilie !

Tout ceci est infâme.

Quand on connaît les liens entre Madame Caroline Parmentier et l'une des plaignantes l'on comprend beaucoup de choses.

Tout ceci est à vomir et Madame Doumic devrait se méfier de ce qu'elle dit sur un dossier qu'elle n'a probablement même pas eu le temps de lire.

Abjecte.

Le titre même est abjecte!
Stop.
Et certains plaignants qui affichent sur leur mur...publiquement...près de l'article infâme : "fière ".

Mais fière de quoi?
Fière de traîner un prêtre dans la boue...
Pour ses enfants...sa famille et...LA TRADITION!

Je pense qu'il y a des problèmes psychologiques à prendre en compte sérieusement !

Je suis bien d'accord

je sens dans cet article un déferlement de haine,de mensonges, d'exagérations. de jubilation, de non respect du prêtre qu'est l'Abbé Spinoza...à travers tous ces termes employés...quel dommage...

Quel intérêt d'un tel article, sinon celui de détruire, nuire, enfoncer...avec cette volonté de mettre le doute ...sans y parvenir bien sûr...il faut arrêter...ne pas continuer ces calomnies...

Je ne comprends absolument pas une telle disproportion...

Je renouvelle toute ma confiance à l'Abbé Spinoza...et tout mon soutien..mes garçons sont victimes, non pas de violences mais de la fermeture de leur école, et de la séparation avec leur parrain...en l'occurrence l'Abbé Spinoza..
En ce qui concerne la confession, mes garçons m'ont toujours dit que l'Abbé ne les forçait jamais à se confesser à lui, mais leur proposais de se confesser aussi dans leur paroisse..ce qu'il faisait..il veillait sur leur âme en bon prêtre, et j'en suis témoin...

Je prie pour l'Abbé Spinoza et toutes ces personnes plaignantes...que le Seigneur les éclaire !

sur ce point, les prêtres de ma paroisse pourraient témoigner que vous dites vrai si tant qu'on le leur demande un jour. Mon fils se confessait régulièrement (d'ailleurs parce qu'il a progressé à l'Angelus sur le plan spirituel) .... dans sa paroisse !!!

je viens d'évoquer à l'instant ces accusations avec mon fils de 16 ans et 3 ans passés à l'Angélus......... tout est faux archi faux. Il n'en revient pas!

que certains élèves aient fait l'objet de "traitements particuliers" ?

XA

...de mon point de vue bien sûr. Pour la simple raison que mon fiston, qui n'aime pas particulièrement l'école, s'est toujours montré très avare de compliment à l'endroit de l'abbé et de l'Angélus ("on fait que bosser toujours bosser rien que bosser, je suis collé le week-end prochain, l'abbé me soûle il veut encore que je reste faire des maths avant les vacances etc.. etc.. etc...) mais quand l'affaire a éclaté, il a trouvé cela ignoble et défend depuis bec et ongle "son" école et Spino ("surnom" donné par les élèves à l'abbé Spinoza)
bref on aurait proposé à mon fils de changer d'école avant l'affaire il aurait sauté de joie...... depuis la cabale contre l'Angélus il n'a qu'une envie c'est d'y retourné, de retrouver ses "potes" et Spino un abbé directeur certes raide comme la justice, mais donnant toute son âme pour la réussite de ses élèves.... et çà mon grand dadé l'a bien compris et montre une telle reconnaissance à l'abbé Spinoza qu'il me rend vraiment très fier de lui!!!!!

Ben oui, mais ce n'est que votre avis !

On a bien compris que dans cette affaire c'est parole contre parole. D'accord. Et que la justice (civile et canonique) tranchera. Toujours d'accord.

Mais comment pouvez-vous (et cela s'adresse aussi aux autres intervenants de ce fil) être absolument certain que les accusations de certains élèves sont mensongères ??

Et au passage, votre "grand dadais", il a quel âge ? Et quelle carrure ?

Quand on lit cette interview, on a plutôt l'impression de lire l'Obs, non ?

Maître Varaut a eu son interview la semaine dernière, non ?

Où il expliquait gentiment que du moment qu'il n'y avait pas eu d'ITT, n'est-ce pas ... (on se demande bien qui aurait pu faire ce certificat à des enfants en internat !) .... que des enfants n'étaient pas faciles et n'auraient pas compris qu'il y avait une limite si les gifles n'étaient pas tombées (ah tiens, c'est bizarre, il est justement précisé sur le site de l'Angélus que les enfants difficiles n'y sont pas admis ...)

Alors oui, c'est parole contre parole.

ce n'est pas une question de parole:
« Chacun a droit au respect de la présomption d'innocence. Lorsqu'une personne est, avant toute condamnation, présentée publiquement comme étant coupable de faits faisant l'objet d'une enquête ou d'une instruction judiciaire, le juge peut, même en référé, ordonner l'insertion d'une rectification ou la diffusion d'un communiqué aux fins de faire cesser l'atteinte à la présomption d'innocence, sans préjudice d'une action en réparation des dommages subis et des autres mesures qui peuvent être prescrites en application du nouveau code de procédure pénale et ce, aux frais de la personne physique ou morale, responsable de l'atteinte à la présomption d'innocence. »

Interview affligeante d'ailleurs. Si j'étais l'abbé Spinoza …

XA

Le dossier de Mme Parmentier est à charge. Elle agit comme un Juge d’Instruction qui d’un point A cherche à rallier un point Z. Coûte que coûte. Pierre

Mais vous avez vu comme moi la réaction d'une des soutiens de l'abbé :

L'avocat est remarquable tout à fait de notre bord ( les familles de l école ou non mais qui partageons cette affection pour ces écoles HC )
Mais sa renommée n'est plus à faire ...

Comme quoi ...

que je n'avais lu présent, mais alors là (et pas que dans ce seul bout du journal), je me demande ce qui se passe : un météore a renversé l'axe de la terre ? J'ai l'impression de lire l'obs, en effet (plus subtil cependant)
En en parlant en réunion de famille, même avis, cette affaire est la goutte d'eau, ça va faire 4 abonnements en moins, sans parler des amis...
Multiplions par le nombre de mécontents...

toutes vos questions ont une réponse dans mon précédent message:
- "Ben oui, mais ce n'est que votre avis !" oui c'est exactement ce que j'écris dés la première phrase

- "Et au passage, votre "grand dadais", il a quel âge ? " c'est aussi précisé dans le précédent message 16 ans, rentré à l’Angélus à 13 ans carrure normale ni très grand ni très petit... standard.

Mais peut pour autant ne pas refléter la réalité.
Un peu trop de familiarité avec un enfant, peut à notre époque être mal interprété par l 'enfant lui même.
Et les enfants sont aussi manipulables et menteurs.
Je ne juge mas des faits rapportés dans cette affaire, ni des propos de l' avocate.
Quand on a vu un général montrer une petite ampoule, comme arme de destruction massive.

Je viens de vous adresser un courriel.

il n'y a rien qu'on puisse totalement exclure.

En revanche, il y a plusieurs chose qu'on peut noter :

La plus importante c'est que malgré les moyens extraordinaires mis en œuvre, le procureur a abandonné la plupart des charges et en tout cas les plus graves. Ce qui veut dire qu'il n'y pas d'élément dans le dossier qui justifie la demande d'une mise en examen.

Ensuite, le nombre de charges initial laisse quand même à penser qu'on a poursuivi pour tout et n'importe quoi sachant que comme en France il est impossible de respecter une loi sans en enfreindre une autre on trouverait bien quelque chose.

Enfin il est surprenant que si certains élèves ont fait l'objet de "traitements particuliers" il semble que ce soit exclusivement dans des familles semblant avoir un mobile pour nuire à l'ecole.

A votre place, je n'exclurais pas la question des petits hommes verts...

C'est que les subventions à Présent ne lui suffiront pas à survivre à une vague de désabonnements et d'arrets d'achat des numéros.

Si C Parmentier reste je ne donne pas cher du journal.

Il est tout de même étrange que Présent, au travers de Mme Parmentier, s’investisse autant dans cette entreprise de démolition d’une école et d’un prêtre. Mme Parmentier se penche-t-elle sur chaque cas semblable dans des écoles sous contrat, publiques ou sur des centres aérés viciés? Je ne m’en souviens pas. Plus un neuro pour PRESENT! Pierre

Jean Madiran, au secours!

les raisons de votre courroux ?

XA

Vous le connaissiez?

mais il est certain qu'il n'aurait pas soutenu cette initiative de feuilleton journalistique. Pierre

Ne parlez pas de façon certaine alors....

que nous sommes bien loin d'Itinéraires ou des Chroniques sous Benoit XVI... Pierre

Il serait la vous seriez étonné de sa réaction
Je l'ai connu toute petite lors de réunions des compagnons d'itinéraires lors de séjours chez mes parents à ces occasions
Pour vous confier un des mes grands souvenirs un soir, alors que je refusais de finir ma soupe ce fut lui qui me la donna...
Dans ma vie d'adulte il m'a beaucoup apporté tout ceci pour vous dire que je suis certaine qu il ne supporterait pas tout ce qu on peut lire ici et ailleurs
Il serait horrifié . Il avait une autre sens de la Tradition

Voilà les raisons de mon courroux!

Et même voici! Ce qui d'ailleurs conviendrait mieux à un journal qui, par cet article, a rejoint les fonds bassaux où evoluent d'habitude des poissons d'une autre espèce.

Cet article, selon moi, dessert l'Eglise et la Tradition et jette en pâture un prêtre du bon Dieu et une institution. Dieu est-il vraiment toujours le premier servi comme nous le rappelait l'excellente rubrique de dernière page de ce qui était jusqu'alors mon quotidien de choix?

Non : rien. Je laisse Mam'selle Angèle vous répondre. Pardon, Angèle, je pense soudain au Petit rapporteur de Jacques Martin, allez savoir pourquoi.

... qui allait réagir en premier !

You Tube me propose d'emblée comme vidéo recommandée : Mam'selle Angèle, du Petit rapporteur de Jacques Martin.

On ne peut évidemment pas penser à une coïncidence.
Donc Google et son service You Tube regarde dans les moindres détails tout ce que nous consultons.

J'avais déjà eu un cas semblable où j'avais fais suivre par mail l'adresse (seulement le lien, pas le contenu) d'un post du FC avec une histoire drôle sur les perroquets (si, si, il y en a...). J'ai eu droit à plein de publicité pour des cages pour perroquets !...

Vous utilisez quel matériel et quel navigateur ?

XA

Un témoignage intéressant ici. Pierre

jamais entendu parler une seule fois de tous ces trucs !? On se croirait sur une autre planète...

.....................................................................

je vous propose quelques passages extraits de la Loi Egalité et Citoyenneté pour comprendre ce qu'est un idéologue:

«tout traitement cruel, dégradant ou humiliant, y compris tout recours aux violences corporelles» sera désormais interdit . Ces "traitements" ont des conséquences sur «la santé physique et mentale» des enfants (selon les partisans d'une «éducation sans violence».)


Mais de quels traitements s'agit-il donc pour que ce soit si grave ? Voilà, voilà.. j'y viens :


"En février 2016, le comité des enfants de l'ONU avait également demandé à la France «d'interdire expressément les châtiments corporels dans tous les milieux, y compris au sein de la famille».


Alors vous deviné ?

Mais de la fessée pardi !!

...................................................................


Dans l'affaire de l'Angelus, tant qu'on n'aura pas compris qu'on a deux sociétés face à face qui s'affrontent, on ne comprend rien à cette affaire.

D'une part, une Institution catholique qui marche avec un prêtre comme directeur et qui a des résultats . C'est très grave ! C'est une insulte au système mis en place par l'Education Nationale et son programme fondée sur le Genre.

D'autre part, des idéologues. Un diocèse qui a décidé d'imposer des tablette numériques à son établissement provoquant une bronca chez les parents; une Justice dont la représentante est une caricature du pouvoir L... et des médias pervers prêt à mentir s'il le faut pour faire croire à des faits qui n'existent pas !

Incroyable... mais vrai !

Une misère de lire ca....

 
Il y a quelques années, j’ai cru bon d’aider un prêtre accusé d’“infractions à caractère sexuel” : je lui ai rendu visite en prison, j’ai même accepté d’organiser la diffusion d’une lettre de soutien auprès de personnes qui l’avaient connu. Tout cela en dépit des avertissements de plusieurs de mes amis.

Or j’avais tout faux, et c’est ce prêtre lui-même qui me l’a prouvé, en acceptant finalement sa condamnation par la justice de mon pays, tout en persistant à minimiser (assez scandaleusement) la gravité des faits ! Je dois dire que ce qui m’a le plus étonné, c’est que la presse locale n’ait à aucun moment fait mousser l’affaire : peut-être parce que l’intéressé venait du “tiers monde” ?…

Quoi qu’il en soit, si, instruit par l’expérience, j’ai un modeste conseil de naïf à donner aux défenseurs de l’abbé Spinoza, ce serait de rester prudents. Et de prier ardemment pour que toute cette pénible histoire ne serve pas prochainement de nouveau prétexte à remettre en question le célibat sacerdotal !

V.
 

Il est vrai que c'est toujours risqué de défendre un être humain.
En ceci,vous avez raison.Il est difficile de donner une confiance absolue à quelqu'un. Mais si on applique ce principe indéniable pourtant...on ne défend plus personne et plus aucune cause.
Je comprends toutefois votre conseil.
La seule chose qui pèse ici c'est le déroulement des événements et la façon dont toute cette affaire est "gérée "et je dirais...l'origine des plaintes.

 
...en priant pour les victimes (à quelque bord qu’elles appartiennent, à commencer par l’accusé).

Et, bien entendu, cela ne dispense pas de livrer son témoignage, à charge ou à décharge, aux autorités compétentes.

Udp,

V.
 

avec la nuance suivante:

le prêtre que vous avez soutenu avait été inculpé pour des faits reconnus d'après vos propos.

En ce qui concerne l'affaire en question, voilà où nous en sommes exactement d'après le Berry du 08/07 :

l’ouverture d’une information judiciaire, le 30 juin, pour « violences habituelles sur mineurs de quinze ans, travail dissimulé et soumission contrainte de plusieurs personnes à des travaux non rétribués », selon un communiqué du procureur de la République de Bourges

Il me semble hasardeux pour la personne qui parle dans Présent de rapporter des "histoires de massage" avec Mr l'abbé Spinoza "couché au côté de l'enfant".... C'est du délirium tremens . A moins que la gendarmerie ne sache plus ce qu'est la pédophilie.....

Je crois que ceux qui interviennent pour soutenir mr l'abbé Spinoza le font déjà et surtout pour l'inéquité de traitement objectif dont il est l'objet avec l'impossibilité pour lui de se défendre médiatiquement.

le prêtre que vous avez soutenu avait été inculpé pour des faits reconnus d'après vos propos.

Disons qu’il a fini par reconnaître les faits... après une longue période de déni !

Je ne suis pas non plus entièrement convaincu que l’avocate, avec son expérience de 30 ans, se soit embarquée sans biscuits dans ses “histoires de massage”... mais bon, il est clair qu’elle n’est pas plus que quiconque totalement à l’abri d’un faux témoignage de ses clients.

Et il va sans dire que je n’approuve pas du tout le battage médiatique qui entoure toute cette affaire. Sans parler de l’escouade de gendarmes certainement digne d’un meilleur emploi !

V.
 

en en disant publiquement, dans une interview, que l'abbé Spinoza est un pervers qui se couche dans le lit des élèves et demande de se faire masser alors que toutes charges de ce type on été abandonnées par l'instruction, l'avocat des plaignants se rend coupable d'une infraction pénale... voir mon message précédent sur la présomption d'innocence.

Je partage entièrement votre avis sur la prudence qui devrait être de mise pour tous dans ce dossier. Si la justice des hommes ne peut s'exercer à cause des doutes, celle de Dieu finira par faire éclater la vérité.
Union de prières,
Balbula

Ce déballage de Présent, par l'intermédiaire de Caroline Parmentier est ignoble, et l'esprit partisan des entretiens rédigés est inqualifiable et indigne d'un vrai journaliste !


Mes enfants ayant été sous la responsabilité de l'abbé Spinoza dans différentes écoles, en retraite, en camp et en voyage... ils sont écoeurés par ces accusations.
Nous aussi !

Pour celui qui était à l'Angelus, il reste abasourdi par les accusations de sévices, et la façon de les présenter...
Lui même ayant été parfois puni ne retrouve absolument pas dans les propos tenus, cet esprit de pervers voulant" humilier"...
Il confirme que certains enfants étaient rebelles à la discipline plus par opposition à leurs parents -ils devenaient le centre d'un conflit obligeant le(s) parent(s) à s'occuper d'eux-, contexte familial difficile - que contre l'école !
etc etc

Nous continuons nos prières...

mais comment peut-on exercer la charité aujourd'hui, lorsque l'on est éducateur...? si s'asseoir sur le lit d'un enfant est à connotation sexuelle ?
Que penser de Saint-Vincent de Paul et de tous ces grands saints qui ont pris des enfants dans leurs bras ?
Il faut alors se méfier aussi des soignants, par le toucher dans leurs soins..pouvons-nous encore être bon et humain ?

Bien sûr qu'un éducateur ne doit JAMAIS s'asseoir sur le lit d'un enfant. Sous aucun prétexte. Même si l'éducateur n'est pas animé par une intention condamnable, des témoins pourraient avoir une opinion différente. C'est peut-être ce qu'il s'est passé avec l'abbé Spinoza ? Maintenant s'il allait jusqu'à s'allonger sur le lit, alors bien sûr ...

L'avocate des familles parle bien (à tort ou à raison?) de venir se coucher contre un enfant, et non de s'asseoir sur le lit d'un enfant.

Emettez toutes les réserves que vous voudrez, mais ne déformez pas ses propos pour pouvoir les tourner en ridicule.

Décidément les défenseurs de l'abbé ont de bien vilaines manières ...

Si vous ne savez pas si cela est à tort ou raison.
Il serait temps que dans ces affaires, un juge rappelle aux avocats et aux journalistes la présomption d' innocence. Que ceux qui accusent, s'ils sont convaincus de mensonge, puissent être exposés aux mêmes peines, que celles auxquelles ils veulent, par leur mensonge ou leur complicité ignorante, exposer les autres.
Et qu'il soit interdit aux avocats de se faire de la publicité par voix de presse.
Que les noms des accusateurs soient publiés, de la même manière, quand leur accusation est prouvée fausse par la justice.

après la fermeture de l'école en une journée sans avertir les parents,la mise sous scellés des bâtiments ( impossible par exemple de récupérer affaires et dossiers scolaires enfants),voici le que directeur départemental des services de l'éducation nationale refuse sans raison valable l'autorisation d'ouverture d'une nouvelle école d'où pourtant l'abbé Spinoza serait absent
l'argument indigent et méprisant des "parents gouroutisés"suffit-il?

oui, c'est un vrai combat...du Mal contre le Bien...mais je reste confiante en la Divine Providence...certaine que cet école est l'oeuvre de Dieu...et qu'elle continuera, ne nous décourageons pas...

Ah bon?
Interdiction de réouverture de l'école?

...que le régime déclaratif était maintenu en ce qui concernait les ouvertures d'écoles? N'y a-t-il pas là un abus d'autorité?

A quand remonte cette décision? Qu’est-il envisagé par les parents pour la suite? Pierre

c'est très récent semble-t-il ( info reçue ce week-end)
et il semble que ce refus soit illégal ( prétendue absence de documents pourtant fournis etc)
je ne sais ce qu'il est possible de faire , je suppose que tous les moyens de recours seront utilisés...
mais tout cela , c'est du temps et de l'argent.

Qui a pris une telle décision

Nous sommes le 25 juillet. La rentrée est dans moins d’un mois et demi... L’association est-elle en activité? Pierre

... pour déverser (nuitamment de préférence, avec retrait des messages au petit matin) des flots d'injures et d'obscénités sur la page de madame Parmentier.

En cherchant bien on trouve encore quelques pépites : si les rejetons de ces dames ont le même langage que leurs génitrices, les dortoirs de l'Angélus devaient faire passer la salle de garde de l'hôpital voisin pour le salon de l'Académie Française ...

Mais ma question est sérieuse. Elle m’est posée par des amis qui avaient envisagé une inscription à l’Angélus. Pierre

De dire qu'elle sera ouverte

nous sommes 46 familles non plaignantes.
46 familles dans l'ennui.
46 familles à présent attaquées, traitées ( de façon grotesque) de "gouroutisées"
46 familles cherchant le meilleur pour leurs enfants, au prix de sacrifices ,entre autres, financiers.
Que certaines personnes, ulcérées,mettent des messages agressifs c'est tout à fait possible.( je n'ai pas suivi la chose )
est-ce une raison pour lancer sur toutes nos familles vos flèches caustiques ? Cela commence à être pesant.

Merci madame.
Témoignage d'impéritie, avant que d'être caustique.

Fort bien. Vous me permettrez donc de préciser que les messages en question n'étaient pas seulement "agressifs", mais orduriers, obscènes et médisants, tout à fait indignes de personnes à priori catholiques.

Je conçois parfaitement que toutes les familles se trouvent dans l'embarras de ne savoir quelle sera la suite donnée à cette affaire. Il leur faut s'organiser pour la rentrée, et la question de Pierre Marciani avait toute sa place dans ce fil. Vous remarquerez tout de même que j'ai attendu (en vain) quatre heures que d'autres lui donnent les informations demandées.

Alors oui, ma réponse était bien une pique. Parce que voyez-vous, si vous trouvez "pesant" le fait que j'intervienne sur le sujet, jusqu'à preuve du contraire il n'y a pas que les défenseurs de l'abbé qui ont le droit de s'exprimer. Et il est tout à fait légitime de relever leurs erreurs ou approximations, quand ce n'est pas leur mauvaise foi. Ne vous en déplaise ...

Quand vous dites :

1 qu'il n'y a pas que les défenseurs de l'Abbé qui peuvent s'exprimer?

2 Que connaissez-vous de l'affaire pour relever erreurs et approximations? Êtes vous chargé de son instruction, témoin à charge?

3 Pourquoi semblez-vous supposer en vous exprimant ainsi que, cette fois, seule l'erreur et approximation serait du coté des défenseurs?

4 Si vous n'en savez pas plus que ce que vous lisez ici ou là,

s'il vous plait...

J'ai des amis qui connaissent cet abbé et jusqu'à plus ample informé, ils lui renouvellent leur confiance.

Je n'ai pas évoqué cette affaire autrement avec eux, qu'en leur demandant ce qu'il fallait en penser. Je ne veux pas en savoir plus.

Je rejoins ceux qui appellent à la prudence dans cette histoire, et cette prudence doit aller dans les deux sens. Je ne connais pas l'abbé Spinoza, et je ne connais l'école qu'au travers de sa réputation (excellente jusqu'alors).
En tout état de cause nous n'avons pas accès au dossier, de sorte qu'il est bien difficile d'avoir un avis tranché. Mon sentiment est que ce dossier est en train de se dégonfler, mais je crois qu'il est plus urgent de prier pour ses acteurs, d'espérer qu'elle n'aura pas trop de conséquences sur toutes nos écoles.
Il y a autre chose aussi qu'il nous faut bien mesurer. Nous sommes tous attachés à nos prêtres, et il est vrai qu'au sein de la tradition certains ont de telles personnalités que cet attachement est d'autant plus fort. Vu de l'extérieur, ce que nous appelions autrefois "paternalisme" est aujourd'hui qualifié de dérive sectaire. C'est un fait et les faits sont têtus.

mais Caroline Parmentier semble ne pas partager votre avis.

… de Caroline Parmentier ? Disparue… Aux abonnés absents. De vous à moi, ce n'est peut-être pas si mal. Le voile pudique s'impose parfois. Elle y était en outre attaquée. On peut comprendre qu'elle ne veuille pas laisser cela dans le domaine public.

Cela dit, je vois qu'aujourd'hui dans Présent on peut alléguer comme certains des faits délictueux, en détruisant la réputation d'une personne – d'un prêtre ! – dans une affaire qui reste à trancher par la justice, sans que l'objet de ces accusations puisse à son tour « effacer » cette édition du journal.

Tout cela me paraît bien triste.

La grande image aujourd'hui est celle-ci : les libertés et les droits (mais aussi les devoirs) parentaux sont l'objet d'attaques désastreuses dans de nombreux pays occidentaux, c'est la prochaine bataille, déjà bien engagée, qui fait suite à celle des « droits LGBT ».

En tant que journaliste, m'est avis qu'il ne faut pas se tromper de bataille.

Amitiés
Jeanne Smits

mettre le focus sur l'abbé Spinoza, sans jamais évoquer le traitement scandaleux fait à toute l'école :parents, enfants , enseignants, c'est passer à côté d'une analyse complète de cette affaire.

qu’elle vous a retirée de sa liste... Pierre

Oui vous avez raison, j'ai été bloquée. Mais même le profil – pourtant public – et pas seulement le contenu, est invisible par certains chemins, je l'ignorais !

ça vaut son pesant de cacahuètes...
... et me décide définitivement à interrompre mon abonnement

Vous voilà donc fixée, chère Jeanne.

Au moins, les choses sont claires. A moins que le mystère ne fasse que s'épaissir. Quelle tristesse.

XA

Je savais que j'étais bloquée à partir de mon compte personnel depuis le 13 juillet, date où j'avais posté un commentaire donnant une précision factuelle sur l'histoire de la récupération de la subvention publique par Présent en 2009, commentaire effacé par deux fois (et toujours pas rétabli au demeurant).

Je viens de retrouver quant à moi, ce soir, mon accès à la page Facebook de Caroline.

J'avoue ne pas en faire très grand usage...

Amitiés à vous XA, et aux liseurs !

Jeanne

tragi-comédie.

Sans doute une façon de rendre hommage finalement au Maître sans qui nous aurions tous moins appris et su.

XA

Il nous manque beaucoup.

NOn erreur
Toujours visible

quel mercredi soir Caroline Parmentier est-elle invitée sur Radio Courtoisie ? Ce serait peut-être l'occasion de lui poser des questions.

chère Jeanne, je viens de la consulter.

Les articles sur "L'affaire de l'école de l'Angelus" y sont toujours avec les commentaires surtout ceux développés après la parution de l'entretien avec Maître Solange Doumic.

Facebook

Plus d'accès depuis mon compte, je suis de nouveau bloquée, la page n'apparaît même pas quand je la recherche, c'est du lourd !

Mais en effet j'ai pu aller voir les commentaires, et tout cela me paraît consternant

Amitiés
Jeanne

cette histoire.

Ou encore...