Le Forum Catholique

L'ancienne église Sainte Geneviève aura vu passer du beau monde et le seigneur de l'Olympe installé à l'hôtel élyséen agit bien promptement pour ce qui ne lui coûte rien. Une sainte pour notre temps, voilà ce que le peuple de France mérite.

le Figaro

L'influence de la franc-maçonnerie sur l'élaboration de la norme sous la Vème Républiquepar Diane-Marie Palacio Russo en texte intégral.

Résumé
De nombreux travaux ont été réalisés sur la franc-maçonnerie, son histoire et ses pratiques, mais aussi sur son influence au XVIIIème siècle. Cependant, aucune recherche universitaire n’a été menée sur son activité au cours des XXème et XXIème siècles. Organisation discrète, la franc-maçonnerie compte aujourd’hui un peu plus de 6 000 000 de membres à travers le monde et a toujours été significativement présente au sein des gouvernements français. Il n’est aujourd’hui plus contesté qu’elle a marqué de son empreinte les combats pour la laïcité de l’enseignement, la liberté d’association ou la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Néanmoins, à l’heure actuelle, on doute parfois de la réalité de cette influence. Les lois relatives à la contraception, à l’interruption volontaire de grossesse ou encore, plus récemment, à la bioéthique ou à l’interdiction du voile intégral sont pourtant toutes réputées avoir reçu le soutien de la franc-maçonnerie. De la pure et simple rédaction dans des loges d’un texte voté ultérieurement, à la fameuse coalition parlementaire, sans oublier les innombrables ministres réputés maçons, l’influence des obédiences prendrait des formes diverses. Ce travail a pour objet de démontrer la réalité de cette influence tout en en déterminant les spécificités : son identité, son fonctionnement, mais aussi son but et certaines de ses techniques la distinguent des autres auteurs d’influence. Ensuite, cette recherche s’attache à vérifier l’adéquation de la qualification de groupe d’intérêt que revendique la maçonnerie. La démarche adoptée emprunte aux outils proposés par la sociologie juridique, l’influence de la maçonnerie apparaissant comme un phénomène social, comptant parmi les causes de ces lois. En outre, le recours aux données statistiques, comparatives, historiques, à l’entretien, ainsi qu’à la légistique a permis de pallier les lacunes qu’auraient laissées les seules recherches bibliographiques.

laicisée (ou atheiste?).

Le légat a latere de Pie VII doit se sentir très seul ou du moins en assez mauvaise compagnie.

Peregrinus

ou est-ce un cénotaphe ?

Dans le site, déjà mentionné à plusieurs reprises, je lis :

Death. June 21, 1810, Paris, ill, deaf and almost blind. Exposed in the metropolitan cathedral of Notre Dame, Paris; the solemn exequies took place in the metropolitan cathedral of Paris on the following July 23; he funeral elogy was delivered by Abbé Jean-Baptiste Rauzan, founder of the Fathers of Mercy (Pères de la Miséricorde); the body of the late cardinal was buried in Vault III, in the lower tomb in the third bay on the right hand side, in the church of Sainte-Geneviève (Panthéon), Paris. He was the first foreigner to be buried in the Panthéon. His heart was deposited in the metropolitan cathedral of Milan. At the request of his family, the cardinal's body left Paris for Rome on August 22, 1861.

Vous en sauriez plus ?

On ne m'avait jamais signalé ce fait.

Merci encore pour la précision que vous apportez.

Peregrinus

Le cher Salvador Miranda, cubain émigré à Miami et auteur de ce site remarquable sur les cardinaux et avec qui j'ai eu le bonheur de communiquer sur certains de nos compatriotes empourprés (porporati), ne dit pas où Caprara a été réinhumé, à Rome. D'habitude, il le fait. La chose demande donc à être précisée.

Dans la cathedrale de Milan. Par ailleurs la chapelle funeraire des princes de Montecuccoli est a Guilia,pres de leur chateau familial, dans la province de Modene. Le cardinal etait un Montecuccoli....Est il vraiment a Rome ?

Santa Maria ai Martiri.

source: https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwj_luDckvXUAhWILsAKHSdYC8MQFggjMAA&url=http%3A%2F%2Fwww.catholic-hierarchy.org%2Fbishop%2Fbcaprm.html&usg=AFQjCNHMxd0bosrWT3L5Cski8S1YHjIXSw

Selon le site Tombes et sépultures, c'est le corps du cardinal Vincenti Mareri qui aurait quitté le Panthéon le 22 août 1861...

Mais en fait ce pourrait bien être les deux...

La fiche de Catholic-Hierarchy comme la notice du site de Salvador Miranda sur les cardinaux parlent d'un transfert des restes du cardinal Caprara du panthéon de Paris, l'un pour Rome, sans autre précision, et l'autre pour le Panthéon de Rome.

Miranda donne comme source :
Jean-François Decraene, Aux Grands Hommes: A Biographical Guide of the Panthéon (Monum, Éditions du Patrimoine, 2006), p.57.
Mais il ne précise pas où, dans Rome, a été réinhumé ledit cardinal.

Par ailleurs, on ne trouve pas ledit cardinal dans la liste des personnalités inhumées au Panthéon de Rome.

M'est avis qu'un historien ou écrivain a ajouté par erreur le pauvre cardinal Caprara au transfert de son compatriote le cardinal Vincenti Mareri, transfert référencé, lui.

Et l'article de l'encyclopédie Catholicisme (tome II, col. 515-517 ; Letouzey et Ané, Paris, 1950 [donc bien après 1861]) consacré au cardinal Caprara ne parle pas de cette exhumation.

Donc, jusqu'à preuve du contraire, Caprara est resté au Panthéon de Paris.

P. S. : Soit le site internet du Panthéon est nul, soit je sais mal me débrouiller : je n'y ai pas trouvé la liste des personnalités inhumées...

Oui, j'en sais plus