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images/icones/vatican.gif  ( 828210 )Homélie du Pape : mémoire, prière et mission, les 3 repères du chrétien par gégé81 (2017-05-27 11:55:33) 

Homélie du Pape : mémoire, prière et mission, les 3 repères du chrétien


(RV) La place du chrétien est dans le monde pour annoncer Jésus, mais son regard doit être tourné vers le Ciel, pour être uni au Seigneur : le Pape François l’a rappelé lors de son homélie, ce vendredi 26 mai 2017, dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe.

La Galilée, lieu de la première rencontre avec Jésus

Les Ecritures, observe le Saint-Père, nous indiquent trois paroles, trois repères pour le chemin du chrétien. La première de ces paroles est mémoire. Jésus ressuscité dit aux disciples qu’Il les retrouvera en Galilée, lieu de la première rencontre. «Chacun de nous a sa propre Galilée», là où Jésus s’est manifesté pour la première fois, «là où nous l’avons connu et nous avons eu cette joie, cet enthousiasme de le suivre.» «Pour être un bon chrétien, il est toujours nécessaire d’avoir le souvenir de cette première rencontre avec Jésus». C’est ce que le Pape appelle, «la grâce de la mémoire», qui «nous donne la certitude, au moment de l’épreuve.»

Le regard vers le Ciel et les pieds dans le monde

Le deuxième repère est la prière. Lorsque Jésus monte au Ciel, explique le Pape, Il ne se détache pas de nous : «Physiquement, oui, mais il est toujours relié à nous, afin d’intercéder pour nous. Il montre ses plaies au Père, le prix qu’Il a payé pour nous, pour notre salut». Nous devons donc «demander la grâce de contempler le Ciel, la grâce de la prière, ce lien avec Jésus, qui en ce moment est avec nous, nous écoute.»

Troisième repère, enfin : le monde. «Jésus, avant de partir, -nous l’avons entendu hier dans l’Evangile de l’Ascension-, dit à ses disciples : ‘allez dans le monde entier et faites des disciples’. Allez : la place du chrétien est dans le monde pour annoncer la Parole de Jésus, pour dire que nous sommes sauvés, qu’Il est venu pour nous donner sa grâce, pour nous amener tous avec Lui au Père ».

Mémoire, prière et mission

Voici, selon le Pape, quels doivent être les trois repères de notre vie : «la mémoire, la prière et la mission», et les trois paroles dont nous avons besoin pour notre chemin : «Galilée, Ciel et monde.»

«Un chrétien doit se mouvoir dans ces trois dimensions, demander la grâce de la mémoire, et dire au Seigneur : ‘fais que je n’oublie jamais le moment où tu m’as élu, fais que je n’oublie pas les moments où nous nous sommes rencontrés’. Ensuite, prier, regarder le Ciel, parce que c’est là qu’Il intercède pour nous. Enfin, aller en mission.» Attention, précise le Pape : cela ne veut pas dire que tous doivent aller à l’étranger ! «Aller en mission c’est vivre et témoigner de l’Evangile, faire savoir aux gens comment est Jésus» ; et François d’insister sur un thème qui lui est cher : la cohérence de vie : «si je dis comment est Jésus, et que je mène une vie de païen, cela ne sert à rien.»

La vie chrétienne est joyeuse

Si, au contraire, nous vivons dans la mémoire, la prière et la mission, conclut François, la vie chrétienne sera belle, et aussi joyeuse : «C’est la dernière phrase que Jésus nous dit aujourd’hui dans l’Evangile : ce jour-là, ce jour où vous vivrez la vie chrétienne de cetet manière, vous saurez tout, et personne ne pourra vous enlever votre joie. Personne, parce que j’ai le souvenir de la rencontre avec Jésus, j’ai la certitude que Jésus est au Ciel, et qu’Il intercède pour moi, qu’Il est avec moi (…). Que le Seigneur nous donne la grâce de comprendre cette topographie de la vie chrétienne, et d’aller de l’avant avec joie, avec cette joie que personne ne pourra nous enlever.»

(MA)

Radio Vatican
images/icones/neutre.gif  ( 828230 )Je crois que François est un sacré imposteur, mais là-dessus, il a raison ! par Davidoff2 (2017-05-27 18:11:34) 
[en réponse à 828210]

La mémoire de ma plus belle leçon de catéchisme donnée par un vieil Hindou.

Merci pour ce sermon Saint Père. Je pense que vous êtes un apostat, mais je pense que parfois, Dieu vous utilise pour nous remettre sur les rails.

Vous dites :  «Chacun de nous a sa propre Galilée», là où Jésus s’est manifesté pour la première fois, «là où nous l’avons connu et nous avons eu cette joie, cet enthousiasme de le suivre.» «Pour être un bon chrétien, il est toujours nécessaire d’avoir le souvenir de cette première rencontre avec Jésus». C’est ce que le Pape appelle, «la grâce de la mémoire», qui «nous donne la certitude, au moment de l’épreuve.»

J'ai beaucoup aimé Jean-Paul II, mais lors de la première rencontre des JMJ à Cestochova en Pologne, est aussi ma première expérience de coma éthylique. Donc puisque j'étais aux JMJ, évidemment que j'étais catholique (dans un milieu très moderne ceci dit). Ensuite, je suis parti en Inde au mouroir de Mère Térésa que j'ai rencontré à maintes reprises. Mais ce n'est ni le pape, ni la Sainte mère Teresa qui m'a donné mon véritable premier cours de catéchisme. C'est un très vieil hindou du mouroir qui ne connaissais absolument rien au christianisme.

Je l'aimais beaucoup, son nom était Mutti Lahl Dash, je l'ai maintenu en vie durant 2 mois, puis je suis parti 15 jours au Sikkim, au nord de l'Inde, et lorsque je suis revenu, il était sur les lits de devant, vers la porte = très prêt de la mort. Je m'en suis occupé plus que tout autre, il me fallait 3/4 d'heure pour lui faire ingurgiter la moitié d'une assiette, et lorsqu'il eu repris de forces, il s'assit difficilement sur le bord de son lit et me demanda : « Mais pourquoi vous m'aimez autant ? »

Question difficile, alors je suis allé au plus simple : « Ecoute Mutti, mon Dieu m'a dit que ce que je faisais au plus petit ou au plus pauvre des hommes, c'est comme si je le faisait à Lui. J'aime mon Dieu, tu es un intouchable, un des plus pauvres, alors si je le fais à toi, c'est comme si je le faisais à mon Dieu ».

Réponse très très dubitative : « Quoi ? Mais quel Dieu peut-il dire une chose pareille ? »

Il y avait un grand crucifix sur la porte du mouroir, et je lui montre : « C'est lui ! »

Réponse totalement désabusée : « Quoi ? C'est lui ton Dieu ??? Mais il est crucifié, il est mort ! Quel est le Dieu qui a réussi à le tuer ? »

Eh bien c'est les hommes.

Lui, catégorique : « Non, les hommes sont incapables de tuer un Dieu ! C'est impossible ! »

Alors je lui raconte l'aspect sacrificiel de la manoeuvre, le pardon de Jésus sur la croix pour ses bourreaux, son sang divin qu'il a accepté de faire couler pour nettoyer nos péchés, pour nous racheter, pour nous sauver, une acceptation volontaire de ce martyre par amour pour nous.

Et je voyais qu'à chaque épisode supplémentaire que je racontait, il était de plus en plus éberlué. Il faut savoir que les dieux hindou sont particulièrement cruels. Alors à la fin de mon explication, ce brave Mutti n'a pu que dire : « Je n'aurai jamais cru qu'un Dieu pareil puisse exister ! »

Ensuite, il était très troublé, mais je l'avais remis un peu d'aplomb, il était retourné sur les lits de derrière, et chaque dimanche, lorsque le prêtre venait célébrer la messe dans le mouroir, il m'appelait pour que je l'aide à marcher jusqu'au devant du prêtre. Et il restait là, éberlué par ce Dieu, totalement stupéfait par Jésus-Christ, le fils de Dieu, qui a donné sa vie pour nous.

C'était ma plus grande leçon de catéchisme, nous avons tous l'impression en occident que c'est normal que Dieu donne sa vie pour nous, mais à travers le regard de Mutti Lahl Dash, j'ai tout à coup compris que ça n'était pas naturel du tout, et que nous avions LE Dieu, le meilleur, le seul, le vrai. Alors certes, ce n'est pas ma première expérience avec Dieu comme le dit le Saint Père, mais c'est mon expérience la plus significative.

Avant cela, j'étais croyant, mais j'étais croyant par transmission..., il a fallut un païen pour que je me rende compte que notre Dieu SURPLOMBE tout le reste.
images/icones/iphone.jpg  ( 828237 )Je tiens à vous faire savoir par Le Webmestre (2017-05-27 22:29:27) 
[en réponse à 828230]

que vos propos pourraient vous valoir une suspension.
Je n'y procède pas pour l'heure car vous êtes peu prolixe.

Mais sachez-vous sous surveillance.
images/icones/1p.gif  ( 828239 )?????????? par Leopardi (2017-05-27 23:32:05) 
[en réponse à 828237]

Alors là, je ne vois pas...

J'ai encore dû rater un épisode!
images/icones/bravo.gif  ( 828240 )En dépit de votre titre, ce récit est impressionnant !... par Sacerdos simplex (2017-05-28 00:00:13) 
[en réponse à 828230]

Merci beaucoup !
(et heureusement que votre post n'a pas été détruit. Dommage qu'il ait ce titre malheureux, qui fait que je ne peux pas le faire suivre à des confrères ou des amis.)
images/icones/neutre.gif  ( 828244 )Je présente mes excuse à XA et aux autres pour mon titre. par Davidoff2 (2017-05-28 00:55:29) 
[en réponse à 828240]

Et je suis désolé que cela ait pu nuire à mon récit qui fut sincère.

En effet, je vois François comme quelqu'un qui peut soit perdre les âmes, soit les remettre d'aplomb après les doutes qu'il soulève. J'ai toujours été papiste, c'est la première fois de ma vie que je suis démuni, donc peut-être un peu brut de décoffrage dans l'énoncé.

Cependant, le titre correspond à mon sentiment, mais je suis désolé si j'ai pu incommodé quelques liseurs.

Bien cordialement,

David
images/icones/neutre.gif  ( 828246 )Version expurgée par Mingdi (2017-05-28 01:48:41) 
[en réponse à 828240]

Davidoff va nous sortir une version expurgée, débarrassée de toute considération sur l'imposture ou l'apostasie supposée du pape actuel, et que nous pourrons faire suivre à nos amis, voire publier dans quelque revue.
images/icones/1v.gif  ( 828278 )Bien! par Leopardi (2017-05-28 20:15:45) 
[en réponse à 828246]

Ce forum va devenir de plus en plus politiquement correct!
images/icones/fleur.gif  ( 828280 )Mihi fecistis par Quodvultdeus (2017-05-28 20:28:04) 
[en réponse à 828230]

Cher Davidoff2,
Merci pour ce beau témoignage, malgré son titre mal choisi, comme plusieurs vous l'ont fait remarquer.

Pour ma part, je voudrais attirer votre attention sur un point qui me paraît de la plus haute importance : Jésus n'a pas dit C'est comme si c'était à moi... mais bel et bien C'est à moi que vous l'avez fait (Mt 25, 40). Et cela change tout. Et ce n'est pas un point de détail : c'est capital.

Quodvultdeus
images/icones/barbu2.gif  ( 828297 )Un peu nunuche non? par Babakoto (2017-05-28 22:42:08) 
[en réponse à 828230]

Je vais vous dire un secret, je ne suis pas un fan de Jean-Paul II.

Sur votre histoire justement,

C'est déjà arrivé qu'un père ou une mère accepte de sacrifier sa vie pour sauver son fils. N'oublions pas que nous sommes les créatures de Dieu, créées par lui, à son image. Nous sommes prédestines à être ses fils. Quoi de plus étrange que le sauveur donne sa vie à cette fin?

D'ailleurs, cette vie qu'il donne, il ne la perd pas. Le Christ sait au moment où il donne sa vie librement qu'il va ressusciter au troisième jour. Pour lui, c'est un très mauvais moment à passer, certes, mais il n'y a aucun suspens. Au bout il est glorifié. Il est Dieu, le maître de la vie.

Le parent lambda qui se sacrifie pour son enfant n'a pas cette certitude là. Il ne peut pas savoir qu'au bout, son geste plaira à Dieu, qu'il a accompli là la volonté divine. Peut-être que lui aura tout perdu, mais il le fait quand même.

Moralité...


images/icones/coeurbrise.gif  ( 828336 )...La Passion : "pour Lui, ce n'est qu'un mauvais moment à passer..." par Davidoff2 (2017-05-29 10:28:40) 
[en réponse à 828297]

Lisez la douloureuse Passion d'Anne-Catherine Emmerich, ça vous donnera une idée de ce mauvais moment à passer, pas si grave finalement parqu'Il est glorifié après.

Qu'est-ce qu'il ne faut pas lire... ?
images/icones/sacrecoeur.gif  ( 828338 )Et pourquoi ont-ils choisi cette voie ? (ils = le Père et le Fils) par Glycéra (2017-05-29 10:51:25) 
[en réponse à 828336]



Ce n'est pas un diktat du Père.
Ce n'est pas une défaite devant les hommes trop forts.
C'est un choix, prévu, donc encore plus douloureux pour les deux : Père et Fils. Pourquoi ?


Juste pour racheter avec une somme suffisante ? Dieu n'est pas mesquin comptable comme nous. Un seul sourire de Jésus, un divin sourire, infiniment aimant aurait suffi.

Alors, c'est pourquoi ? pour quoi ?

C'est pour nous servir.
A quoi ?
A voir ce que nous avons fait !
Parce que sans cette épouvantable et ignoble séquence dans l'histoire de l'humanité, nous n'aurions pas réussi à essayer de comprendre quelle faute est la nôtre..

C'est là le don : nous faire voir ce que nous avons fait.
Et avoir envie de courir se jeter dans ses bras, comme Ste Thérèse quand elle a vu sa misère et la Miséricorde.

Dur ?
Non : mais atroce !
Mais cadeau divin.

Glycéra
qui vous remercie mille fois et plus de votre témoignage.




Note : l'harmonie et la beauté du monde sont des cadeaux aussi, pour nous faire entrevoir, sentir, toucher, goûter ce qu'est Dieu.
images/icones/neutre.gif  ( 828368 )Merci Glycéra par Davidoff2 (2017-05-29 13:13:02) 
[en réponse à 828338]

C'est exactement comme cela que je vois la chose.

Pour le reste, je ne souviens plus si j'ai dit à Mutti : "Ce que tu feras à l'un des plus pauvres, c'est comme "si" tu le fais à moi / ou / c'est à moi que tu le fais", ça date de trop longtemps pour que je m'en souvienne exactement, mais lui avait bien compris le sens, et il n'imaginait tout simplement pas qu'un Dieu pareil puisse exister.

En occident l'affaire est simple et pliée en deux mouvements : "Dieu à tant aimé le monde qu'il nous a donné son fils pour nous racheter", et tout cela nous semble bien normal, si naturel et familier.

Mais là, c'est comme si j'avais reçu, contre mon propre témoignage (naturel et basique), des questions d'un extra-terrestre, les yeux exorbités, la bouche pendante : "Quoi ??? Mais ce n'est pas possible !? Dis-moi qui est-il que je puisse l'aimer moi-aussi".

C'était très simple, mais ça m'avait bouleversé.

Il est mort sans baptême, mais je suis sûr et certain que son âme a reconnu ensuite le crucifié du mouroir et s'est jeté dans ses bras.

C'est ma consolation, et peut-être ma seule réelle bonne action (avec du fruit) durant mes 6 mois au mouroir.
images/icones/fleche3.gif  ( 828459 )Vous ignorez volontairement la contrepartie par Babakoto (2017-05-29 23:14:13) 
[en réponse à 828336]

Un mauvais moment à passer comparé à sa gloire éternelle.

images/icones/neutre.gif  ( 828339 )On doit se sacrifier pour Dieu pas pour son enfant par Mboo (2017-05-29 10:57:28) 
[en réponse à 828297]

"Si je jette mon corps au flamme sans charité cela ne sert à rien..". Pour rappelle la charité est l'amour de Dieu.
Donc un parent qui sacrifie sa vie pour son enfant, a obtenu ce qu'il cherche ( sauver son enfant de la mort disons), pourquoi devrait il encore attendre une autre récompense de Dieu?
Par contre, si nous sacrifions notre vie pour Dieu, nous devons être certain que Dieu va en retour nous donner sa vie dans l'éternité,car il nous l'a promis.
images/icones/fleche3.gif  ( 828463 )Vous confirmez ce que je dis par Babakoto (2017-05-29 23:40:21) 
[en réponse à 828339]

Celui qui fait quelque chose pour la chose elle-même, sans espoir de retour, fait preuve de plus d'amour que celui qui fait sachant qu'au bout il sera récompensé.

Je ne dis pas que c'est le cas lors de La Passion. Je dis simplement qu'on ne peut réduire cette Passion à quelqu'un qui se sacrifie pour ceux qu'il aime sinon c'est incompréhensible.

images/icones/bible.gif  ( 828350 )La clef se trouve dans ce verset par Regnum Galliae (2017-05-29 11:39:56) 
[en réponse à 828297]

Jn 18, 6 : "Lors donc que Jésus leur eut dit: "C'est moi," ils reculèrent et tombèrent par terre."

Déjà l'épisode de la Transfiguration démontrait que Jésus était déjà glorifiable, sans besoin pour lui de passer par sa Passion. Là, on montre à quel point le Christ a accepté volontairement son supplice. Ils "tombèrent par terre" sur un simple et laconique "c'est moi". Imaginez donc si Notre Seigneur avait eu le moindre mouvement d'humeur alors qu'il était insulté, frappé, flagellé, couronné, calomnié, chargé de sa Croix, moqué !

Dieu a donc volontairement accepté sa mort. C'est ce qui permet d'accepter intellectuellement un tel sacrifice divin. Dans le cas contraire un Dieu incapable d'échapper à son destin serait en effet inimaginable et peu crédible.
images/icones/barbu2.gif  ( 828353 )Deux petites choses. par Yves Daoudal (2017-05-29 12:03:09) 
[en réponse à 828350]

"Glorifiable" ? A la Transfiguration il montre la gloire qui a toujours été la sienne. Et avant sa Passion il demande au Père de le glorifier de la gloire qu'il avait auprès de lui avant que le monde fût.

Et avant que le monde fût, Je Suis. "Ego sum", dit Jésus à ceux qui viennent l'arrêter. Ἐγώ εἰμι. Comme le Dieu du Buisson ardent...
images/icones/neutre.gif  ( 828356 )A la transfiguration c'est une lueur de sa gloire par Mboo (2017-05-29 12:14:44) 
[en réponse à 828353]

Et non sa gloire entière et véritable. C'est impossible de voir Dieu tel qu'il est dans sa gloire avec notre nature mortelle, c'est qu'on va "fondre", d'ailleurs c'est que l'univers tout entiers allait fondre si Jésus présentait sa gloire telle qu'il l'avait dans la sainte trinité.
images/icones/neutre.gif  ( 828381 )C'est bien ce que je dis. par Regnum Galliae (2017-05-29 14:24:28) 
[en réponse à 828353]

Lorsque j'emploie l'affreux néologisme "glorifiable", je veux dire que cette gloire, alors cachée aux yeux humains, pouvait très bien être manifestée à tout moment, à la discrétion de notre Seigneur.
Le Christ fait d'une pierre deux coups : il console par avance ses apôtres en leur montrant la gloire qui doit suivre l'ignominie de la Croix tout en établissant que cette gloire existe indépendamment des mérites de sa passion. Si le Seigneur n'avait montré sa gloire qu'après sa mort, on aurait pu croire qu'elle était une récompense, ce qui aurait permis de douter de la nature divine du Christ.

Cela permet de comprendre la logique derrière le sacrifice divin : je suis Tout-Puissant, la preuve : je le montre, mais j'y vais quand même par amour et pour vous montrer le chemin pour votre propre glorification. Sans cela, comment comprendre un Dieu qui n'aurait même pas la force d'échapper à ses créatures ?

images/icones/neutre.gif  ( 828398 )[réponse] par Yves Daoudal (2017-05-29 15:33:01) 
[en réponse à 828381]

Vous avez inventé le mot "glorifiable". Avec un suffixe qui indique la possibilité ou la potentialité. Ce qui ne correspond pas au Christ. Il n'était pas "glorifiable" comme on peut être "présidentiable". Il avait de toute éternité la gloire divine qu'il pouvait manifester comme il le voulait.

Nous sommes d'accord sur le fond, mais votre mot est inapproprié, outre qu'il est en effet "affreux".
images/icones/1a.gif  ( 828416 )certes par Regnum Galliae (2017-05-29 17:39:35) 
[en réponse à 828398]

j'aurais dû écrire que le Christ était transfigurable, ce qui aurait été plus précis mais non pas moins affreux
images/icones/neutre.gif  ( 828411 )La glorification du Christ c'est à cause de sa passion par Mboo (2017-05-29 17:26:43) 
[en réponse à 828381]



ayant paru comme un simple homme, il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix. C'est pourquoi aussi Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre,…



Donc l'élévation de Jésus plus précisément de son corps et de son âme est une conséquence de son abaissement.
images/icones/hein.gif  ( 828414 )"un mauvais moment à passer"... par Jacques (2017-05-29 17:30:55) 
[en réponse à 828297]

Je trouve votre propos un peu réducteur, et à la limite un peu dangereux.

Certes NSJC savait quelle serait l'issue, et que trois jours plus tard Il ressusciterait. Pour autant ce n'était pas que "un mauvais moment à passer" qui impliquerait que ce soit une sorte de formalité à remplir pour remettre un peu d'huile dans les gonds des portes du Paradis.
Il y a tout d'abord les souffrances physiques. Même en sachant qu'il allait ressusciter, Il a enduré ce que personne d'autre n'aurait put endurer. Nous ne reviendrons pas sur ces considérations maintes fois discutées ici.
Et puis la souffrance liée au fait qu'à ce moment là Il portait tout le péché du monde. Et l'on mesure ce que cela représente. Cette souffrance était certainement supérieure à celle physique et visible.
Donc non ce n'était pas seulement un mauvais moment à passer, et le renoncement était sans doute plus important que celui d'un parent qui donne sa vie pour son enfant, car les conséquences immédiates encore plus insupportables. Il avait certes une Foi, une Espérance et une Charité totales ce qui a contribué à l'aider, mais cela n'enlève rien au reste
images/icones/neutre.gif  ( 828418 )Oui. par Yves Daoudal (2017-05-29 17:48:54) 
[en réponse à 828414]

Et davantage. Il "portait les péchés du monde", en un sens tellement fort que c'en est incompréhensible et que trop souvent on amoindrit. La réalité ultime est que "celui qui n'a pas connu le péché Dieu l'a fait péché pour nous". (II Cor. 5,21). Le verbe grec est bien le verbe FAIRE. Celui qui est la pureté éternelle a été fait péché, le Père l'a fait entièrement péché et c'est ce péché qu'il a détruit sur la Croix. Le Fils s'est laissé faire péché par amour pour les hommes pour que le péché des hommes soit détruit sur la Croix. C'est un abîme terrifiant au-delà de tout ce que l'on peut imaginer, au-delà de ce que disent les théologiens qui édulcorent trop souvent le message par un "respect" très mal placé.
images/icones/carnet.gif  ( 828464 )Ne pleurez-pas sur moi, pleurez sur vos enfants par Babakoto (2017-05-29 23:51:18) 
[en réponse à 828414]

La souffrance de ceux qui sont en enfer sont beaucoup plus grandes que celles du Christ puisque ce sont des souffrances éternelles.