Le Forum Catholique

http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=824855
images/icones/croix.gif  ( 824855 )Il y a 60 ans : l'évêque d'un jour par Lycobates (2017-03-27 23:44:30) 

Le 27 mars 1957 mourut, quelques heures après son sacre, l'évêque d'Osnabrück, Franziskus Demann, d'un arrèt cardiaque en sortant de sa cathédrale pour bénir la foule.

L'évêché d'Osnabrück, très vaste, comporte une grande partie de la diaspora nord-allemande, le noyau étant la partie occidentale du royaume d'Hannovre (plus tard la province prussienne d'Hannovre), avec les territoires des villes libres et hanséatiques de Brème et Hambourg, des duchés (puis provinces prussiennes) du Schleswig et du Holstein, et des grands-duchés du Mecklembourg-Schwerin et -Strelitz (à l'époque en zone soviétique et inaccessibles à la pastorale).

Né en 1900, prêtre en 1927, le professeur Demann est élu par le chapitre de la cathédrale le 23 avril 1956 et confirmé par le Pape le 21 mai. La date initiale prévue pour le sacre, le 14 septembre 1956, avait dû être reportée à cause d'un premier infarctus le 10 septembre.

Un petit film amateur a été publié maintenant (avec l'accord de la famille du défunt)
ICI

R.I.P.
images/icones/croix.gif  ( 824856 )Etonnant ! par Jean-Paul PARFU (2017-03-28 00:21:27) 
[en réponse à 824855]

J'ignorais totalement ce tragique évènement.
images/icones/fleur.gif  ( 824867 )En guise de supplément ... par Lycobates (2017-03-28 12:39:21) 
[en réponse à 824856]

Ce reportage de 4 minutes et demie, en allemand, avec l'archiviste du diocèse qui découvrit le film, une nièce de l'évêque défunt, un séminariste de l'époque, et quelques images supplémentaires, entre autres de la foule qui se met à genoux sur le parvis de la cathédrale, après l'accident, pour prier. Nous sommes en 1957.

Ce fut l'un des co-consécrateurs, Mgr. Keller de Münster (le successeur du cardinal von Galen, dans le film il marche à droite de l'évêque bénissant, l'autre est l'évêque auxiliaire Johannes von Rudloff) qui rentra dans la cathédrale pour monter en chaire et annoncer la mort de l'évêque. Et les cloches festives changèrent pour sonner le glas.
L'évêque Demann est mort presque instantément, dans les bras de quelques séminaristes qui le portaient à sa résidence à côté du Dom. Il les connaissait bien, puisqu'il avait été leur professeur au séminaire pendant des années avant sa nomination.

ICI

Cette découverte inattendue, après 60 ans, et ces images, même navrantes, nous rapprochent d'un monde disparu, où l'Église en Allemagne, quoique en territoire luthérien, vivait et vibrait encore.
images/icones/flagD.gif  ( 824869 )Je suis passé à Osnabrück début août 2009 par Jean-Paul PARFU (2017-03-28 14:05:39) 
[en réponse à 824867]

Le but de mon voyage était d'abord la région d'origine de Jeanne d'Arc que je ne connaissais pas, puis Toul, Nancy, la vallée de la Sarre (die Saar), la vallée de la Moselle, la vallée du Rhin, la vallée de la Düssel (Neandertal), les vallées de la Wuper, de la Weser et les hauts-lieux de la bataille du TeutonburgerWald : Detmold, Porta-Westfalica, Minden, Kalkriese au Nord d'Osnabrück. J'ai assisté à la messe "Nom" le dimanche dans la cathédrale d'Osnabrück, sans doute là-même où le prélat est mort. C'est à Münster et à Osnabrück que furent signés les fameux traités de Westphalie en 1648.
images/icones/fleur.gif  ( 824899 )Et encore ... par Lycobates (2017-03-29 01:37:21) 
[en réponse à 824869]

La cathédrale Saint-Pierre, d'un roman tardif, tout est tardif chez nous dans le Nord , puis gothisée, puis baroquifiée (prince-évêché oblige !), puis, vers 1900, victime d'une restauration historisante, est en effet très jolie, même si la guerre en 1944 en a detruit les plafonds et les annexes baroques, ce que certains ne déploreront pas.

Quelques photos encore, trouvées au hasard, de l'évêque Demann, de ses années d'étudiant, de son service militaire, de ses études à Rome (avec le cardinal Pompilj qui l'ordonna), de sa prestation de serment (après sa nomination) auprès du successeur de fait du Roi de Hanovre (le ministre-président de la Basse-Saxe), de son sacre, et du Requiem célébré pour lui le 1 avril 1957, en présence du même ministre-président de la Basse-Saxe (Hellwege, un protestant) et du ministre fédéral Lübke, plus tard Président de la République fédérale.

ICI
images/icones/1h.gif  ( 824915 )Curieux... par Alexandre (2017-03-29 16:20:34) 
[en réponse à 824899]

Intéressant, cher Lycobates, merci beaucoup ! Au moins, cet évêque n'a pas connu le tsunami qui a emporté tant de choses cinq ans après...

Une photo de l'album que vous indiquez m'a toutefois intrigué, celle-ci.

Elle m'intrigue car il semble bien qu'en 1957, dans cette belle cathédrale, on célébrait déjà en direction des fidèles, à en croire l'autel improprement appelé face au peuple présent sur la photo. (La mode funeste était aussi suivie dans la paroisse de mon lieu de travail, à Paris.) Sauf que pour ces obsèques du pontife à peine sacré, c'est à l'autel "du fond" que tout semble quand même avoir lieu.

Avez-vous une explication ?
images/icones/1a.gif  ( 824916 )Je le savais ... par Lycobates (2017-03-29 16:59:01) 
[en réponse à 824915]

... que cette question sur les deux autels allait être posée, en postant la série de photos.

Ce deuxième autel date apparemment de bien avant le "tsunami", notamment de la restauration du Dom vers 1900 dans un style médiéval romantique et fut utilisé pour les messes du doyen de la cathédrale et d'autres prêtres, qui, bien entendu, y célébraient versus Deum. (Aujourd'hui un autre autel NOM a pris sa place.)
Le maître-autel était réservé à l'Ordinaire et l'auxiliaire, et les membres du chapitre, pour les messes pontificales et collégiales.

C'est au moins ce que relatent ceux connaissant la localité in illo tempore. Personnellement je n'ai pas connu cette église à cette époque-là, je ne peux pas en témoigner.

Le Requiem du 1 avril 1957 était célébré par le cardinal Wendel (de Munich), vieil ami d'études romain de Mgr. Demann et l'homélie y fut tenue par Mgr. Keller de Münster (qui sur cette photo prêche depuis la chaire), en mozette, c'est suprenant.
Au fond dans le choeur à gauche, en regardant bien, on distingue deux trônes, le grand trône (néo-)gothique de l'Ordinaire, orphelin, et à ses côtés le trône provisoire du cardinal célébrant qui y siège pour écouter le sermon.
images/icones/1b.gif  ( 824960 )Autel et compagnonnage d'ordination par Alexandre (2017-03-30 22:24:46) 
[en réponse à 824916]


Le maître-autel était réservé à l'Ordinaire et l'auxiliaire, et les membres du chapitre, pour les messes pontificales et collégiales.


Cela était-il une règle dans toutes les cathédrales ? Je connaissais ce privilège pour les autels des basiliques majeures romaines, mais pas pour une (ou les) cathédrale(s).



Le Requiem du 1 avril 1957 était célébré par le cardinal Wendel (de Munich), vieil ami d'études romain de Mgr. Demann


De fait, le cardinal et le défunt évêque éphémère furent ordonnés prêtres au cours de la même cérémonie, à Rome, sans doute par le cardinal-vicaire. A la même date, et, je suis prêt à le parier, au cours de la même ordination, un autre personnage reçut le sacredoce, personnage qui ferait parler de lui plusieurs décennies après 1957. Un indice : lui non plus n'a jamais célébré la messe dans le nouveau rit, mais volontairement, alors que les deux évêques précédemment cités moururent avant 1969...
images/icones/1a.gif  ( 824976 )Une belle devinette par Lycobates (2017-03-31 12:23:51) 
[en réponse à 824960]


Cela était-il une règle dans toutes les cathédrales ? Je connaissais ce privilège pour les autels des basiliques majeures romaines, mais pas pour une (ou les) cathédrale(s).



Oui, c'est curieux.
Mais c'est ce qu'on m'a répondu lorsque j'ai posé la question à une personne "locale", intrigué comme vous par la photo.


De fait, le cardinal et le défunt évêque éphémère furent ordonnés prêtres au cours de la même cérémonie, à Rome, sans doute par le cardinal-vicaire. A la même date, et, je suis prêt à le parier, au cours de la même ordination, un autre personnage reçut le sacredoce, personnage qui ferait parler de lui plusieurs décennies après 1957. Un indice : lui non plus n'a jamais célébré la messe dans le nouveau rit, mais volontairement, alors que les deux évêques précédemment cités moururent avant 1969...



Tout à fait, je n'y avais pas pensé ne l'ayant pas reconnu sur la photo parmi les compagnons d'ordination autour du cardinal.
C'est évidemment Mgr Antônio de Castro Mayer, ordonné à Rome le 30 octobre 1927 (dimanche du Christ-Roi) par le cardinal-vicaire Pompilj (dans cette fonction depuis 1913 à sa mort en 1931), sans doute aucun lors de la même cérémonie.
(On n'imagine pas deux cérémonies d'ordination différentes le même jour par le même évêque.)

Dieu merci que le coeur du prélat brésilien ait tenu plus longtemps !
images/icones/1b.gif  ( 825005 )Explicable par Alexandre (2017-03-31 21:45:02) 
[en réponse à 824976]




Tout à fait, je n'y avais pas pensé ne l'ayant pas reconnu sur la photo parmi les compagnons d'ordination autour du cardinal.


Normal, je ne pense pas qu'il y soit.
Sans aucune certitude, à voir la tête de ces jeunes hommes, je m'imagine qu'ils viennent tous du même endroit, que ce serait un groupe de séminaristes d'un éventuel Collège Germanique regroupant les aspirants germanophones. D'ailleurs, la coupe de la soutane est particulière...
Je suppose que l'ordination du 30 oct. 1927 regroupait bien plus d'ordinands et que cette photo ne concerne qu'une partie de ceux-ci.
images/icones/1b.gif  ( 825006 )Vous avez sans doute raison par Lycobates (2017-03-31 23:00:48) 
[en réponse à 825005]

Le jeune Brésilien ne ressemble pas du tout à ces têtes plutôt germaniques !

Autre essai (avec circonflexe cette fois-ci) :

images/icones/1a.gif  ( 824982 )à Rome en 1922 par Lycobates (2017-03-31 15:12:33) 
[en réponse à 824960]



à seulement 18 ans.
On devine son courage, loin de papa et surtout de maman.

Mais quelle chance d'avoir étudié et vécu à Rome en 1922.

R.I.P. lui aussi.
images/icones/idee.gif  ( 824996 )ephémère par Lycobates (2017-03-31 18:25:13) 
[en réponse à 824960]


le défunt évêque éphémère



Certes.
Si le temps entre la réception de la plénitude du sacerdoce (son sacre proprement dit) et sa mort se compte en minutes, Mgr Demann a bien été Ordinaire d'Osnabrück, de plein droit, entre sa nomination par le Pape, le 21 mai 1956, et le jour de sa mort, soit, si je compte bien, dix mois et six jours.
J'imagine que son auxiliaire, Mgr von Rudloff, déjà auxiliaire de son prédecesseur depuis 1950, a ordonné les candidats au sacerdoce en fin de l'année, juin 1956 [j'ai connaissance d'au moins une ordination en date du 22.12.1956 à Osnabrück], mais l'Ordinaire c'était bien lui. Ainsi, les prêtres dans le diocèse l'ont nommé dans le canon de la messe pendant tout ce temps là.

Mgr Demann avait été professeur de dogmatique au séminaire d'Osnabrück depuis 1937, il connaissait donc bien le diocèse et les séminaristes successifs, auprès desquels il était très populaire.

images/icones/fleche2.gif  ( 824917 )L'autel actuel par Lycobates (2017-03-29 17:16:32) 
[en réponse à 824915]






On le voit, le maître-autel est resté, mais il est orphelin, et le deuxième autel romantique a été remplacé par un gros bloc un peu plouc et très NOM.

Sur la photo de 1957 vous remarquerez que le deuxième autel aujourd'hui disparu est couvert, comme il se doit, des trois linges d'autel.
J'imagine que, pour ne pas empêcher la vue sur le maître-autel, la croix et les chandeliers qui devaient s'y trouver avaient été enlevés à l'occasion du Requiem dont on parlait.

Et pour terminer, une vue d'ensemble actuelle; remarquez que la grande cathedra épiscopale n'y est plus, c'est en quelque sorte logique ...

images/icones/5b.gif  ( 824857 )Et j'oubliais ... par Lycobates (2017-03-28 01:25:55) 
[en réponse à 824855]

en écrivant :

L'évêché d'Osnabrück, très vaste, comporte une grande partie de la diaspora nord-allemande, le noyau étant la partie occidentale du royaume d'Hannovre (plus tard la province prussienne d'Hannovre), avec les territoires des villes libres et hanséatiques de Brème et Hambourg, des duchés (puis provinces prussiennes) du Schleswig et du Holstein, et des grands-duchés du Mecklembourg-Schwerin et -Strelitz (à l'époque en zone soviétique et inaccessibles à la pastorale).



que (à part la ville elle aussi libre et hanséatique de Lübeck mais qui perdit sa souveraineté territoriale sous le national-socialisme en 1937 pour rejoindre le Schleswig) le tout petit territoire souverain (340,29 km²) de la principauté de Schaumburg-Lippe fait aussi partie du diocèse, d'après la bulle de circonscription par le Pape Pie XI, convenue après le concordat avec la Prusse et en vigueur en 1957, et ultra :

5) Dioecesis Osnabrugensis servabit antiquos decanatus, videlicet: Bentheim, Emsland I, Emsland II, Freren, Fürstenau, Gronenberg, Hümmling, Hunteburg-Vörden, Iburg, Lingen, Osnabrück, Ostfriesland, nec non locum Wachtum cum propria ecclesia; atque simul perpetuo sibi adiunget territorium missionis efformatum ex vicariatu apostolico amplectendo loca Bremen, Hamburg, Lübeck, Oldenburgisch-Lübeck, Mecklenburg-Schwerin, Mecklenburg-Strelitz, Schaumburg-Lippe, et ex praefectura apostolica de Schleswig-Holstein; quod missionis territorium iam sub Episcopi Osnabrugensis, uti Vicarii et Praefecti Apostolici, administratione erat.
Hanc dioecesim Apostolicae Sedi hactenus immediate subiectam metropolitanae Ecclesiae Coloniensis suffraganeam constituimus et declaramus.

AAS 23/1931, 37

Osnabrück devint donc suffragant de Cologne en 1930, ce qui explique la présence du cardinal Frings (sous le baldaquin en cappa magna dans le petit film) qui effectua le sacre.
Le diocèse est ancien, il date de 780, établi par Charlemagne comme mission saxonne.

Ceci pour compléter et corriger, par acquit de conscience, pour ceux que cela peut intéresser.
images/icones/fleche2.gif  ( 824877 )En 2009 par Jean-Paul PARFU (2017-03-28 18:05:51) 
[en réponse à 824857]

J'avais écrit ceci

On m'avait moqué à l'époque sur le membre de phrase : "le Kyrie et le Gloria en latin". Mais vous remarquerez que je parle du Kyrie, puis du Gloria en latin et non du Kyrie en latin ...
images/icones/1b.gif  ( 824878 )Sûrement, le Kyrie eleison par Lycobates (2017-03-28 18:17:31) 
[en réponse à 824877]

était en latin, sinon cela aurait été le Κύριε ἐλέησον, n'est-ce pas ?


Merci de votre témoignage.
Dans nos désolations ecclésiales actuelles cela fait plaisir de nous voir approchés avec sympathie et discernement.
Mais ce n'est pas un Kyrie ou Gloria en latin, et quelques beaux chants en vernaculaire, qui sûrement existent, qui nous sauveront.
images/icones/bravo.gif  ( 824883 )Oui ! par Jean-Paul PARFU (2017-03-28 18:39:11) 
[en réponse à 824878]

Exact ! Merci !
images/icones/1b.gif  ( 824870 )Petite parenthèse par vistemboir2 (2017-03-28 16:41:40) 
[en réponse à 824855]

Il faut choisir : soit on écrit "Hannover" en allemand, soit "Hanovre" en francais, mais pas "Hannovre"...
images/icones/5a.gif  ( 824872 )Merci par Lycobates (2017-03-28 16:53:09) 
[en réponse à 824870]

Je m'embrouille un peu comme d'habitude !

Et sans doute aussi Schaumbourg-Lippe (ainsi Wikipédia), avec -ou-.
Et Brême, pas Brème, même s'il n'y a pas de -s-.

Merci de votre parenthèse !
images/icones/fleur.gif  ( 824871 )Royaume de Hanovre par Quodvultdeus (2017-03-28 16:52:49) 
[en réponse à 824855]

Faute étonnante sous la "plume" d'un érudit comme vous :

en français, Hanovre s'écrit avec un seul n et se prononce avec un h aspiré : royaume de Hanovre.

Hanovre où j'ai vécu quatorze mois dans les années soixante...
images/icones/5a.gif  ( 824873 )D'autant plus ... par Lycobates (2017-03-28 17:00:08) 
[en réponse à 824871]

que je savais pertinemment bien qu'en anglais on écrit traditionnellement Hanover.

Pour l'aspiration, j'aurais dû vérifier, je le fais normalement.
Mais il était tard, je devrais me mortifier davantage et ne plus écrire autour de minuit et bien au-delà ...

Merci à vous aussi !
images/icones/1a.gif  ( 824874 )l'aspiration du h par Regnum Galliae (2017-03-28 17:55:00) 
[en réponse à 824873]

se fait généralement sur les mots d'origine germanique, contrairement aux mots s'origine latine. Exception : les héros, pou rne pas dire les-zéros.

Autre cas particulier : on aspire le h alors qu'il n'existe pas en première place : les uhlans, histoire de pouvoir dire : "il a fait la guerre en tant que uhlan".

Je n'ai pas connaissance de règles pour les mots d'autres origines.
images/icones/fleche2.gif  ( 824879 )Le h aspiré vient des origines germaniques par Jean-Paul PARFU (2017-03-28 18:17:46) 
[en réponse à 824874]

de la France. Je ne dis pas que la France est un pays germanique, mais qu'elle a aussi des origines germaniques. La France, c'est le pays des Francs, il ne faut pas l'oublier.

Le h n'est plus aspiré aujourd'hui, selon les nouvelles normes en vigueur. Mais le h aspiré en français dépasse de loin les noms propres de villes allemandes, même sous leurs formes francisées.

Le h aspiré a pour origine la prononciation germanique (voire celtique dans certains cas) du roman du Nord de la France qui a donné le français moderne, de mots d'origine germanique en français et qui sont nombreux ou de lieux ou de villes dont les noms sont d'origine germanique : Le Havre, La Hague etc ... Voir ici et
images/icones/fleche2.gif  ( 824880 )Le premier lien par Jean-Paul PARFU (2017-03-28 18:21:31) 
[en réponse à 824879]

est à voir, je l'espère ici
images/icones/fleche2.gif  ( 824881 )Peut-être par Jean-Paul PARFU (2017-03-28 18:23:11) 
[en réponse à 824880]

ici
images/icones/2a.gif  ( 824892 )Ben, non, c'est ici... par Sacerdos simplex (2017-03-28 23:03:22) 
[en réponse à 824881]

C'est pourtant pas compliqué !...

https://fr.wikipedia.org/wiki/H_aspir%C3%A9

Tss... Tss...




(oui, bon, enfin, j'espère que ce lien marche...)


images/icones/5b.gif  ( 824893 )Ah ben zut !... par Sacerdos simplex (2017-03-28 23:05:30) 
[en réponse à 824892]

Cela avait marché en prévisualisation !

Nouvel essai :

https://fr.wikipedia.org/wiki/H_aspiré
images/icones/bravo.gif  ( 824896 )Bravo ! par Jean-Paul PARFU (2017-03-28 23:14:35) 
[en réponse à 824893]

Monsieur l'abbé et merci ! Vous arrivez toujours à nous sauver.
images/icones/fleche2.gif  ( 824884 )Autres facéties du français par Quodvultdeus (2017-03-28 19:06:37) 
[en réponse à 824873]

On dit les héros (sans liaison) mais les_héroïnes (avec liaison).

Le nombre 11 est étonnant : la messe de onze heures (sans élision) ; le onze du mois (sans élision).

Autre curiosité :

- un savant aveugle (sans liaison), c'est un savant qui est aveugle ;
- un savant_aveugle (avec liaison), c'est un aveugle qui est savant.

etc.





images/icones/1b.gif  ( 824891 )et le bouillon d'onze heure par Semetipsum (2017-03-28 22:19:27) 
[en réponse à 824884]

qui est mortel !
images/icones/fleur.gif  ( 824913 )La dame de onze heure= l'étoile de Bethlehem par Glycéra (2017-03-29 14:47:09) 
[en réponse à 824884]

petite fleur, Ornithogallum arabicum

Des terrains ensoleillés, un peu secs, dans les rangs de vigne souvent en avril, 20 cm de haut. Discrète donc, mais pas sans sens ...



Son nom de onze heure ? elle ne s'ouvre pas avant, attendant d'être en soleil haut. Elle se referme assez tôt aussi.


Pourquoi Etoile de Bethlehem ?
Voyez là en gros plan : 2 étoiles superposées, celle du Ciel et celle de la terre.



Le docteur Bach en a fait un élixir : celui qui nous fait réunir nos esprits après un choc, une grosse émotion, un accident qui nous a partagé le temps en avant/après. Typique des : "Depuis que j'ai eu..."... ma vie a changé.