De plus ces cardinaux comploteurs tombent sous le coup de l'interdiction formelle de la constitution apostolique de Jean-Paul II toujours en vigueur,
Universi Dominici Gregis :
80. De même, confirmant les prescriptions de nos prédécesseurs, nous interdisons à quiconque, fût-il revêtu de la dignité cardinalice, d'oser, tandis que le Pontife est vivant et sans l'avoir consulté, délibérer de l'élection de son successeur, promettre des voix ou décider quoi que ce soit à ce sujet dans des réunions privées.
Ils étaient dans l'illégalité canonique la plus complète et, du moment qu'ils l'avouent ouvertement, devraient être gravement sanctionnés. Mais le pape régnant est seul juge des suites à donner.
Cependant, opposer les pontificats de Benoît XVI et de Fançois est totalement ridicule et n'a pas de sens, étant donné que c'est bien Benoît XVI lui-même qui est le principal responsable de l'avènement de François, du fait de sa démission. Il n'était pas obligé d'abdiquer. Il l'a fait tout à fait librement.
En outre il a promis par avance, comme il était normal, obéissance à son successeur. Il ne l'a jamais désavoué, que je sache. Il est entièrement solidaire de son action, y compris dans la perspective du prochain synode.