Le Forum Catholique

Renié par l'Église en mai dernier en raison de son appartenance à la franc-maçonnerie, le prêtre de la paroisse de Megève, en Savoie, va rejoindre le Vatican à pied pour demander sa réhabilitation au pape. Il est parti ce dimanche matin soutenu par une soixantaine de fidèles réunis devant l’Église.

Son périple va durer 40 jours, de Megève jusqu'à la place Saint Pierre. Le père Vesin espére ainsi plaider sa cause auprés du pape François. Il est jugé indésirable au sein de l'Église Catholique depuis la révélation de son appartenance à une loge franc-maçonne, jugée "incompatible" avec la religion catholique et dénoncée par le diocése d'Annecy.

Ce dimanche matin une soixantaine de fidèles, trés attachés à cet homme de 43 ans qui officie depuis 17 ans en Haute Savoie sont venus le soutenir au départ de sa première "étape", jusqu'aux Contamines Montjoie, via la Route du Baroque.

"J'ai de trés bons contacts à Rome"

Pascal Vesin est parti avec un sac à dos et une tente puisqu'il sera en autonomie compléte jusqu'au Vatican ou il espère être reçu par le Pape François, afin d'être réhabilité. "J'ai ce fol espoir, je crois qu'il n'est pas infondé" a-t-il déclaré avant de prendre la route sous les applaudissements. Il affirme connaitre plusieurs hommes d'Église impliqués dans des loges maçonniques.

Pascal Vesin ce dimanche matin devant l'Eglise de Megève

Source : France Bleu

Le P. Pascal Vesin est parti hier matin de Megève (Haute-Savoie), à pied, vers Rome. Quelques anciens paroissiens à ses côtés, « jusqu’au pied du Mont-Blanc seulement », précise l’ancien curé de Megève. Ensuite, il marchera seul vers le Vatican, où il pense arriver début septembre.

Démis de ses fonctions le 24 mai en raison de « son appartenance active à une loge maçonnique », le P. Vesin, 43 ans, compte sur la durée de cette marche pour « poser les choses », prendre du recul et réfléchir sur la sanction qui lui a été imposée, avant, espère-t-il, de rencontrer le pape François pour plaider sa cause.

« J’ai envoyé un courrier au pape pour lui demander un entretien, raconte-t-il. Au temps de Benoît XVI, je n’aurai même pas eu l’idée d’aller le voir. Je serais plutôt parti marcher sur le chemin de Compostelle. Mais le pape François a montré beaucoup de signes d’ouverture. Je sais que certains amis travaillent au Vatican pour que j’obtienne ce rendez-vous. »

Après avoir évoqué cette sanction « infligée sans dialogue », le P. Vesin voudrait proposer au pape de se mettre au service d’un groupe qui travaillerait à lever l’incompréhension entre l’Église et la franc-maçonnerie.

LA « LIBERTÉ ABSOLUE DE CONSCIENCE »
La marche vers Rome de ce prêtre ordonné en 1996 est le dernier épisode d’une histoire qui remonte à 2010. L’évêque d’Annecy, Mgr Yves Boivineau, informé par lettre anonyme, interroge le P. Vesin sur son appartenance à la franc-maçonnerie. L’intéressé nie les faits. Il évoque aujourd’hui une « discrétion », prouvant selon lui qu’il n’était animé « d’aucune volonté de prosélytisme ». « Il m’interrogeait sur la base d’une lettre anonyme. Moi, je ne réponds pas aux lettres anonymes », ajoute-t-il.

En 2011, ayant reçu la preuve de l’appartenance du curé à une loge du Grand Orient de France, Mgr Boivineau demande au P. Vesin de quitter la franc-maçonnerie pour se consacrer à son ministère. Mais le prêtre, optant pour la « liberté absolue de conscience », affirme son intention de « vivre la double appartenance ». L’évêque, « en accord avec Rome », d’après un communiqué du diocèse, le 24 mai, décide alors de poursuivre le « dialogue amorcé afin de lui permettre de revenir sur ses positions ».

« ON M’A SANCTIONNÉ SANS M’AVOIR ENTENDU »
Dès le départ, le P. Vesin est informé de la sanction encourue. Il choisit de ne pas renoncer à la franc-maçonnerie. La décision de la Congrégation pour la doctrine de la foi de suspendre le P. Vesin tombe en mars 2013. « On m’a sanctionné sans m’avoir entendu », dit-il aujourd’hui. Au diocèse, on affirme que la sanction « peut être levée » si le P. Vesin manifeste « clairement sa décision de revenir vers l’Église ».

Quant aux prêtres du conseil presbytéral du diocèse, ils ont « accueilli cette nouvelle avec beaucoup de tristesse et d’incompréhension », ont-ils écrit dans une lettre ouverte, s’interrogeant sur le choix de leur confrère de rester dans la franc-maçonnerie. « Quelles attaches s’y sont créées pour peser plus lourd que les promesses de son ordination et que la fraternité sacerdotale ? » demandent-ils.

APPARTENANCES NON EXCLUSIVES
« Je ne choisis pas la franc-maçonnerie contre l’Église, je choisis de garder ma liberté de penser », assure le P. Vesin, « blessé et triste » de la perte de son ministère. Pour lui, les arguments opposés à la franc-maçonnerie « s’adressent aux maçons de la Troisième République » et démontrent « une méconnaissance totale » de ce qu’est cette institution.

À l’heure de prendre la route, il se dit « dans une démarche ouverte ». « Rome peut entendre ma demande de dialogue », pense-t-il. Et si le pape François, après l’avoir écouté, lui demandait de choisir entre la franc-maçonnerie et l’Église ? « Je serais prêt à réviser la question. »

Clémence Houdaille La Croix

Les propos suivants sont odieux : "Au temps de Benoît XVI, je n'aurai même pas eu l'idée d'aller le voir"

Quelle honte !

Combien de sous-entendus dans cette abjecte déclaration !

C'est ignoble et scandaleux.Sans nul doute à l'image de ce sinistre personnage.


Bertrand TRIBOUT

Si par ce coup médiatique , il est réabilité ! dans ce cas et sur ce sujet , je doute fort de l'un et aussi de l'autre..il y a des limites à ne pas dépasser.

Vous croyez en ses paroles ? pas moi , il ne fait que mentir dans cette sombre histoire.
Il y a assez de hauts placés, entrepreneurs dans cette organisation pour lui offrir sa juste place!

Ses convictions sont à respecter mais certainement pas à les accepter!

Il aurait été stérile pour ce prêtre d'aller plaider sa cause devant Benoît XVI, sachant qu'auparavant (en 1983) le Cal Ratzinger avait produit une déclaration contre la franc-maçonnerie parfaitement limpide :

Les catholiques qui font partie la franc-maçonnerie sont en état de péché grave et ne peuvent s'approcher de la Sainte Communion.

Quant au pape François, son élection a été chaleureusement saluée par le Grand Maitre du Grand Orient italien (entre autres) :

« Ami des pauvres et loin de la Curie. Fraternité et volonté de dialogue. Telles sont ses premières paroles : on peut donc penser que rien ne sera plus comme avant dans l'Église. Notre souhait est que le pontificat de François, le Pape qui vient du bout du monde, puisse signer le retour à la primauté de l'Église-Parole sur l'Église-institution en promouvant un dialogue franc avec le monde contemporain, avec les croyants et les non-croyants, conformément au printemps annoncé par le concile Vatican II ».
Ainsi Gustavo Raffi, Grand Maître du Grand Orient d'Italie, commente-t-il le début du pontificat de François, George-Marie Bergoglio dans le siècle. « Le jésuite proche des oubliés de l'histoire - poursuit Raffi - tient entre ses mains l'occasion unique de montrer au monde le visage d'une Église à laquelle il échoit d'annoncer une nouvelle humanité, non de faire sentir le poids d'une institution qui s'accroche sur la défense de ses privilèges. Bergoglio connaît la vie réelle et se rappellera la leçon donnée par l'un de ses théologiens de référence, Romano Guardini, pour qui on ne peut pas séparer la vérité de l'amour ».
« La simple croix qu'il a posée sur son habit blanc - conclut le Grand Maître du Palazzo Giustiniani - laisse espérer qu'une Église du peuple retrouve la capacité de dialoguer avec tous les hommes de bonne volonté et avec la Maçonnerie qui, comme nous l'enseigne l'expérience de l'Amérique Latine, travaille pour le bien et le progrès de l'humanité, avec pour références Bolivar, Allende et José Marti, pour n'en citer que quelques-uns. Telle est la « fumée blanche » que nous attendons de l'Église de notre temps »

Source

Ces voeux du Grand Maitre italien ne signifient pas nécessairement que le pape François serait mieux disposé que ses prédecesseurs, mais un tel enthousiasme laisse présager que les "frères" vont redoubler d'efforts envers ce pape-là qui leur parait potentiellement le moins défavorable.

Cette présentation et vos commentaires sont incontestables ..j’approuve la totalité !
Ce sujet est grave et à suivre de près sur l'issue de cette étape chaotique vers la cité romaine!
votre finale "ne signifient pas nécessairement que le pape François serait mieux disposé que ses prédecesseurs, mais ...c'est bien là qu'il faut être très attentif et voir cette finale!

remerciement épistolaire dont la chaleur dépasse la simple politesse, et dont sutout il aurait pu se passer s'il désapprouvait l' "honneur" qui lui était fait.

Les liens entre Rotary et Maçonnerie étant avérés, l'acceptation de cet "honneur" est en soi un véritable scandale, en apothéose du reniement progressif des condamnations de l'Eglise d'avant-guerre qui avait vu clair dans ce "club".

Comme vous le voyez, il y a hélas d'ores et déjà de quoi être très inquiet !

Vraiment, il y a de quoi être inquiet!
Mais il y a quand même une incohérence surprenante dans tout ça ? c'est quand même lui qui avait pris la décision pour la sanction?
Y a vraiment de quoi être déstabilisé ..
Merci encore pour vos très précieuses informations!

« Ami des pauvres et loin de la Curie. Fraternité et volonté de dialogue. Telles sont ses premières paroles : on peut donc penser que rien ne sera plus comme avant dans l'Église. Notre souhait est que le pontificat de François, le Pape qui vient du bout du monde, puisse signer le retour à la primauté de l'Église-Parole sur l'Église-institution en promouvant un dialogue franc avec le monde contemporain, avec les croyants et les non-croyants, conformément au printemps annoncé par le concile Vatican II ».

Quand on entend parler de Franc maçonnerie en France, en Italie, c'est toujours à l'occasion d'affaires, alors évoquer un dialogue Franc pour un franc maçon cela signifie quoi, avortement euthanasie, union pour tous, ordination des femmes?

Car il semble consdéré qu'il pourrait avoir une oreille plus attentive auprès de François que de Benoît XVI.

Ce confrère a beaucoup de contacts à Rome : voilà qui est intéressant - des Frères, sans doute...

Un entretien avec le Pape ?
S'il en obtient un, j'irai en demander moi aussi, car comme lui je suis viré, mais sans sanction ni motif...

Votre dévoué Paterculus

Je ne vous connais sans doute pas mais sans vouloir être trop indiscret par qui ? sans sanction ni motif ? je regrette mais c'est inaxeptable ! y a des recours non?
De plus vous avez des interventions pertinentes ...

J'ai été ordonné il y a trente-cinq ans.
C'est à dire au moment où les prêtres venaient de tout abandonner : habit ecclésiastique, salut au Saint Sacrement, chapelet, etc.
Et ils avaient en tête que les normes liturgiques et disciplinaires n'avaient que la valeur qu'ils voulaient bien leur reconnaître.
Et là-dessus ils ont vu arriver de jeunes prêtres qui portaient l'habit ecclésiastique et voulaient non seulement appliquer les normes mais aussi vivre de leur esprit.
Ils l'ont très mal pris.
Nous avons été marginalisés et rejetés si nous ne voulions pas faire comme eux : ils le ressentaient comme une attaque dirigée contre eux.

J'ai dû fuir.
La seule porte qui s'est ouverte devant moi fut de partir comme missionnaire au Zaïre.
Après six ans, j'ai pu entrer au diocèse aux armées.
Mais de nouveau, j'étais l'un des premiers à y porter l'habit ecclésiastique, et le simple fait que je dise le bréviaire en latin a provoqué des calomnies auprès de l'évêque de l'époque, qui voyait rouge dés qu'on parlait de latin.
J'ai donc été marginalisé, on a même voulu me mettre en emploi fictif, j'aurais été payé par l'armée pour être aumônier de la base aérienne d'Avord, mais dans la réalité on voulait que je sois curé du village voisin. On a laissé croire que j'étais en tort, cela a duré trois ans. Je n'avais même pas d'autel pour célébrer la messe. J'y ai laissé ma santé.
Je me suis installé dans un diocèse, près d'une chapelle dont je savais pouvoir disposer. L'évêque, que j'avais évidemment consulté et qui n'avait pas fait d'opposition, m'a alors interdit tout ministère dans son diocèse et a refusé de me recevoir.
J'ai pu reprendre le dessus et partir trois ans au Bénin.
A mon retour j'ai dû prendre du repos.
Je pensais qu'après trente ans je pourrais recevoir un ministère dans mon diocèse.
Et bien c'est non.
Là-bas, les confrères n'ont rien oublié, rien appris.
Ils en sont toujours à faire prêcher des pasteurs protestants pendant la messe, et savent bien que si j'étais sur place, ma simple existence leur serait représentée comme un reproche.

Bon je ne vous donne pas tous les détails.
Le drame est qu'à Rome on est parfaitement au courant des ces situations qui montrent que la pastorale est suicidaire et conduit à la disparition de l'Eglise, mais on s'en moque éperdument.

Alors ne manquez pas la parution de mes mémoires : "La vie d'un saint prêtre, par lui-même, avec préface de l'auteur" - je parlerai de vous au chapitre 81 du volume 37.
Blague mise à part je crois bien que si je venais à écrire mon autobiographie, mon éditeur gagnerait de l'argent !

VdP

J'espère de tout coeur qu'à avec tout ça, vous arrivez à vous en sortir..vous avez quand même des soutiens?
Quant à Rome! moi je suis sur mes gardes car bien souvent dans des cas comme le votre ça traine en longueur avec les papes qui se suivent et c'est les évêques qui ont le dernier mot à tort et des fois à raison!

Faudrait faire une communauté à l'insut de ces dérives ou trouver un cercle de soutien...

... mais pour le moment rien de concret.
De toute façon à mon âge ce sera dur de repartir à zéro.
Peut-être devrai-je simplement renoncer à avoir un poste, et me contenter de percevoir ma pension militaire sans rien faire. Mais qu'en penserait Dieu ?
J'ai des capacités pastorales.
Quand je suis tombé malade, c'est un médecin-capitaine incroyant qui s'est occupé de moi en premier. Il s'est un peu renseigné sur moi et un autre capitaine lui a dit de moi - ce qu'il m'a transmis pour me rendre un peu le moral - "Il m'a fait passer de l'idée de la foi à la foi."
Alors faut-il laisser tomber cela parce que les évêques n'en veulent pas ?
Pardonnez-moi, mais j'en ai vraiment par dessus la tête !
Votre dévoué Paterculus

Un militaire est généralement un homme d’honneur sans grand sentiment mais dans l’armée les tordus sont redressés ! ce qui n’est pas malheureusement le cas dans la hiérarchie de l’église !
Le problème étant que nos chers évêques sont très cyniques parfois ..donc tordus dans l’esprit qui n’est ni saint et ni sain dans les cas de persécutions!
Si un prêtre a le malheur de ne pas suivre la ligne actuelle , il est scié !
Nous le savons , il y a de bons évêques ! vous les connaissez sans doute ..mais lequel d’entre eux pourrait vous donner un poste adapté sans se faire montrer du doigt par son fraternel confrère persécuteur ?
Je pense dans ce cas que vous ne devez absolument pas faire de sentiment et vous troubler pour ceux qui en n’ont que faire ..et pourraient même s’en réjouir, c’est même salutaire pour vous.
Si je peux me permettre une petite suggestion , regardez du coté des fraternités…communautés ..et selon pensez à vous sans remort!
Et merci sans doute à l’armée reconnaissante qui tient compte des bons et loyaux services ! le paradoxe étant qu’un prêtre doit compter hors de son église fraternelle et charitable pour survivre ! vous avez bien donné et avez certainement moins à vous reprocher que ceux et celui que nous débattons !
Le reste est dans la généralité pour moi entre : un bon incroyant et un mauvais catholique ? qu’en pense Dieu ! y a pas de doute à avoir !
Nous essayons donc d’être au plus juste …

Bonsoir Ennemond,

1. Je peux me tromper, bien sûr, mais il me semble que l'incompatibilité entre le christianisme catholique et le constructivisme rationaliste ne résulte pas d'un jugement, qui pourrait être subjectif, mais d'un constat, qui se doit d'être objectif.

2. Il s'agit de comparer le fondement doctrinal et le contenu doctrinal de l'un et de l'autre, et de constater qu'il n'y a pas que des différences de forme, mais qu'il y aussi des divergences de fond, d'autant plus, si je puis m'exprimer ainsi, que ce prêtre était membre du GOF, si j'ai bonne mémoire.

3. S'il n'y a plus beaucoup, y compris au sein d'une partie de l'Eglise catholique, d'espaces d'expression reconnus comme légitimes et nécessaires, pour des constats d'incompatibilité de cette nature, dans ce domaine, à cause de la perte du sens de la liberté responsable et de la perte du sens de la vérité objective qui sont deux des "marques de fabrique" du monde moderne, au moins depuis le début du XX° siècle, je comprends que tous les espoirs, y compris les plus fous, soient permis à ce prêtre.

A quand la double, voire la triple, "appartenance confessionnelle" ?

Bonne nuit et à bientôt.

Scrutator.

Au risque de paraître peu charitable, quand j'ai vu la photo, je me suis demandé s'il n'y avait pas eu d'erreur de la part du journal, qui aurait en fait placé une photo de réunion de famille...

...j'ai péché.
Et ses paroissiens? Ne voient-ils pas ? Ne comprennent-ils pas?

Non, la pourriture moderniste est allée trop loin, tout ce petit monde bien camouflé au sein meme de la Sainte Eglise, eh bien, il faudra les demasquer un par un. Mais quelle procedure.

Mon Dieu, donnez moi la grace d'une bonne mort et la presence d'un bon pretre a mes derniers moments.

St Pie X, priez pour nous. Seigneur , donnez nous toujours de bons et saints pretres.

J'ai eu la même réaction que vous, à ceci près que moi, j'ai tranché: sur cette photo, il n'y a pas de prêtre. Point barre.
J'ajoute que nous n'avons pas à "respecter ses convictions". La franc-maçonnerie œuvre de facto à la destruction de la civilisation chrétienne depuis ses débuts. Sans exagérer leur influence et sans nier leur probable bonne volonté, ces gens sont de fait des ennemis de l'Eglise, et leurs idées doivent être combattues sans concessions. La charité, c'est pour les personnes, pas pour les idées qu'elles portent.
Quant à ce prêtre, "nul ne peut servir deux maîtres".