Le Forum Catholique

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images/icones/neutre.gif  ( 722448 )Jorge Videla (RIP) par Marek (2013-05-23 11:32:01) 

Le général Videla s'est éteint à l’âge de 87 ans
Prisonnier politique, il purgeait une peine de réclusion à perpétuité.
Fils de militaire, Jorge Videla a gravi les échelons de l'armée argentine pour être nommé commandant en chef en 1975. L'année suivante, le 24 mars 1976, il prend la tête d'un putsch contre le gouvernement d'Isabel Peron, aux côté d'Emilio Massera et d'Orlando Agosti. Pendant les cinq premières années de la dictature, c'est lui qui dirige le pays. Il lance alors un «Processus de Réorganisation Nationale» au nom d'un anti-communisme sans concession lié à un national-catholicisme dont l’objectif est de défendre la grandeur de la civilisation catholique occidentale.(AF Picardie)





images/icones/marie.gif  ( 722459 )union de prières par jejomau (2013-05-23 12:00:59) 
[en réponse à 722448]

pour le repos de cette âme que Dieu Jugera en Justice et Miséricorde
images/icones/1g.gif  ( 722471 )En effet, à part la Miséricorde divine, par megnace (2013-05-23 13:06:19) 
[en réponse à 722459]

son passé de dictateur ne lui laisse guère de chances.
Le voilà en bonne compagnie, avec Lénine et Staline, Mao, Pol Pot, la dynastie Kim, Hitler, Duvalier, Pinochet et tutti quanti, à attendre le jugement dernier.
J'ai évidemment tort, mais je n'ai pas envie de prier pour eux.
images/icones/neutre.gif  ( 722476 )Renseignez-vous par Marek (2013-05-23 13:27:36) 
[en réponse à 722471]

Je serais curieux de connaître la réaction du pape François au décès du général Videla. Vous seriez probablement surpris. Jorge Videla intercèdera certainement plus vite pour les victimes des totalitarismes que ne le feront jamais les autres personnages que vous citez. Le conditionnement des esprits fonctionne à plein.
images/icones/croix.gif  ( 722477 )RIP par Semper parati (2013-05-23 13:28:13) 
[en réponse à 722471]



Général, nous prions pour votre âme sans jugement moderniste , ainsi que ces gamins qui pensent qu'en 1940 ils auraient surement été résistants.

Et bravo d'avoir sauvé votre pays du marxisme, pour un temps!

SP
images/icones/1i.gif  ( 722502 )on se rappelera la foule arborant par blamont (2013-05-23 14:34:47) 
[en réponse à 722459]

le drapeau argentin et acclamant le général dans le stade lors de la coupe du monde de football.

une guerre civile est toujours hideuse et prête à des sentences atroces: de mémoire.
-le corps d'un ennemi sent toujours bon surtout s'il s'agit d'un concitoyen. Vitellus.
- ce sang était-il si pur? Barnave.
- pour la France contemporaine, on se référera aux discours et articles de presse lors de l'Epuration.Un grand moment de sordide.
images/icones/croix.gif  ( 722496 )RIP par ML (2013-05-23 14:01:16) 
[en réponse à 722448]

Paix à son âme.
images/icones/info2.gif  ( 722519 )Pourquoi le général Videla a pris le pouvoir en Argentine par Vianney (2013-05-23 15:32:17) 
[en réponse à 722448]

 
Analyse de Jean-Marc Dufour publiée dans le numéro 203 (mai 1976) de la revue Itinéraires :
La seule chose surprenante, après le coup d’Etat argentin, c’est qu’il y ait encore quelqu’un à être surpris de ce qui vient d’arriver. Depuis des mois, on annonce que « cela ne pourra pas durer » ; depuis le retour de Peron, on avait la preuve que le « justicialisme » était devenu un monstre inviable : grosse tête marxiste, estomac dilaté — en vide — de la C.G.T. argentine, jambes rachitiques, bras atrophiés. Dès que le général Peron revint à Buenos-Aires, on eut le spectacle atroce et comique d’un vieillard ratiocinant, disant n’importe quoi sous l’inspiration de l’heure, réinventant les statistiques économiques pour chanter la gloire de son régime.

Peut-être est-ce lui qui eut l’idée de faire élire sa troisième femme « Vice-Présidente de la République ». A l’époque, l’un des plus hauts dignitaires de l’armée argentine disait à un de ses amis :
— « Mais vous vous rendez compte ! S’il meurt, elle deviendra chef des forces armées ! Cela ne durera pas deux heures. »

Cet homme se trompait. L’armée argentine — qui venait de connaître le régime Lanusse, lequel avait succédé à Livingstone, qui avait lui-même succédé à Ongania, tous généraux et, hélas, tous incapables — n’avait aucune envie de recommencer une expérience politique. Les parlementaires, les électeurs, les syndicats acceptant la nouvelle présidente, il ne se passa rien à la mort de Peron.

Ou plutôt, tout continua ; mais en pire. Les gauchistes continuèrent à assassiner les gens de droite ; mais, oh scandale, les gens de droite se mirent à riposter. La concussion s’accrut — si c’était encore possible — mais Lopez Rega n’était plus le secrétaire du Gran Conductor ; devenu celui d’Isabelita, il se trouvait, du même coup, plus vulnérable. La guerilla urbaine se transformait en guerilla tout court. Dans la région de Tucuman, — ruinée par la crise du sucre, en proie au chômage, aux faillites et aux curés rouges du mouvement Tercer Mundo, — les guerilleros passaient à l’attaque et créaient une « zone libérée ». C’était le début de la fin.

Il fallut bien que le gouvernement réagisse et qu’il ordonne aux militaires de réduire ce foyer de subversion. La guerre contre les insurgés de la « Compagnie de Montagne Ramon Rosa Gimenez » mit à jour les liens secrets entre les pouvoirs et la subversion. Je dis « les pouvoirs », car l’Argentine est une république fédérale : dans chaque province, il existe un « pouvoir » — en lutte, la plupart du temps, sur le plan administratif et politique, avec les dirigeants de Buenos-Aires. Le siècle dernier est plein de ces querelles et des guerres civiles qui en découlèrent.

Lorsque le général Peron revint d’exil, les péronistes triomphants se composaient d’un affreux mélange de péronistes purs, de péronistes moins purs, de castristes ou marxistes péronistes et de marxistes pur jus. Tout le paquet revenait au pouvoir avec le vieillard de Puerta del Hierro. Lors de la rupture du 1er mai 1973 entre les péronistes et les gens de la Tendencia Revolucionaria, l’épuration se fit mal, ou ne se fit pas. Plus on était loin de Buenos-Aires, moins elle se fit.

L’actuelle révolte de l’armée fut d’abord celle des jeunes officiers. L’un de ceux-ci, retour du front, écrivit une « Lettre ouverte d’un Lieutenant à un Général » ; elle fut publiée par la revue Restauracion. Je veux en citer au moins un passage :

« Au milieu de tout cela (le climat politique régnant), pour satistaire ma conscience, dégoûté de voir une telle porcherie, je partis pour Tucuman comme volontaire ; c’était l’unique front possible et clair, car il y avait là des ennemis concrets que je pouvais affronter dans le cadre de mon armée.

« Trois mois dans la crasse, entre les champs de cannes et la montagne, les autres mourant à mes côtés, et moi tuant. Oui, j’ai tué consciencieusement, presque sauvagement. Je n’ai demandé ni fait de quartier. Je n’ai pas fait de prisonniers pour les confier à des juges qui les auraient libérés par la suite.

« Je suis revenu à mon unité. Aujourd’hui, j’écris avec de l’encre, mais mes mains sont imprégnées de sang. Je comprends que maintenant je ne puis ni ne dois rester en arrière. Ma femme dit que je ne suis plus le même. Et mon fils, qui n’avait que sept mois seulement lorsque je suis parti, me regarde avec des yeux d’éternité. Saura-t-il quelque jour ce qui poussa son père à tuer ainsi ? »

Ce fut ensuite l’équipée du groupe « Condor Azul », en décembre dernier. A bien lire les informations publiées alors, on se rendait compte sans peine que les insurgés de « Condor Azul » n’étaient pas des isolés, que seule une question d’opportunité les séparait de leurs camarades et de leurs chefs. La presse écrivit alors que le général Videla donnait un délai de 90 jours à Isabel Peron. Les quatre-vingt-dix jours sont écoulés.

Cet ultime sursis fut évidemment gâché, comme il est de règle dans les régimes condamnés. On vit les revenants du péronisme pur (s’ils avaient entre trente et quarante ans lorsque Peron prit le pouvoir, ils en ont près de soixante-dix maintenant) essayer de se réconcilier avec une autre indestructible figure de la politiquaillerie argentine : le radical Balbin. Penser que ces combinaisons d’arrière-loges et de couloirs empuantis pouvaient apporter une réponse à l’angoisse d’officiers comme celui dont j’ai cité la lettre plus haut, était d’un infantilisme caractérisé. En effet, toute la tragédie argentine se résume à ceci :

D’un côté, des vieillards de la politique — même s’ils ont trente ans — pour qui tout se résout en combinaisons, majorités parlementaires, concussions, copinages et combines. De l’autre, des gens qui tuent et se font tuer.

Lorsque les seconds sont trop nombreux, la marmite explose. C’est ce qui est arrivé.

images/icones/marie.gif  ( 722522 )RIP par worou-kenou (2013-05-23 15:47:08) 
[en réponse à 722448]

Il faut prier pour ce général qui a donné une image fausse de ce que pouvez une lutte authentiquement chrétienne contre le marxisme athé.
De nombreux argentins ont souffert de ces terribles années de dictature.
Et que l'on ne nous dise pas que pour éviter le peste on peut choisir le choléra.
toutes ces dictatures de droite comme de gauche sont des affronts à Jésus-Christ.
Oui, ce général a besoin de nos prières mais pas d'une apologie sans esprit critique.
Le politiquement correct de droite est aussi néfaste que le politiquement correct de gauche
images/icones/croix.gif  ( 722556 )en effet une horrible dictature par Luc Perrin (2013-05-23 19:20:51) 
[en réponse à 722522]

"souffert" est un mot faible.

Du fait de l'élection du pape François, Argentin, il a été rappelé ces derniers les horreurs du régime Videla.
Emprisonnements, tortures mais pire noyades par milliers de prisonniers laissés "disparu(es)" pour accroître encore la douleur des familles. Sans sépulture.
Les enfants des assassinés "adoptés" par les familles des bourreaux, cruauté morale ajoutée à la cruauté physique. Les séquelles de la dictature sont encore vives si longtemps après sa chute.

Des prêtres, des religieuses ont été aussi victimes de cet effroyable régime. Jorge Videla est sûrement dans la liste des grands politiques criminels sans atteindre le niveau d'un Mao bien sûr.

La peur, assez fumeuse en fait, d'un communisme en Amérique latine ne pourra jamais justifier cela, une telle honte pour nous autres catholiques d'un régime qui se drapait dans notre foi pour mieux la souiller.

Cela n'empêche pas de prier pour une âme qui devra répondre maintenant devant la justice de Dieu d'avoir ainsi torturé son Fils et piétiné les Commandements. Puissions nous ne jamais tombé dans un tel péché. In manus tuas Domine commendo spiritum meum.
images/icones/1g.gif  ( 722559 )Quand la presse est unanime... par Sursum corda (2013-05-23 19:47:31) 
[en réponse à 722556]

...ma réaction est automatiquement "méfiance" !

J'aimerais beaucoup que quelqu'un de totalement indépendant et vraiment spécialisé dans les événements de cette partie du monde puisse nous raconter la vérité au sujet de cet homme.

Pour l'instant, nous n'entendons qu'une cloche (non, non, cher Luc Perrin, je ne parle pas de vous, rassurez-vous) n'entend qu'un son.

Et je suis littéralement stupéfaite que, alors que nous n'entendons qu'une seule cloche -celle des médias- personne ne cherche à savoir si elle sonne "juste"...


SC
images/icones/neutre.gif  ( 722566 )Bien dit par Marek (2013-05-23 20:09:15) 
[en réponse à 722559]

Quelqu'un du FC connaît-il la réaction de Jorge Mario Bergoglio, pape François? Lui, sait. Mais parlera-t-il clairement? C'est un homme prudent et il sait que Dieu a fait son choix.
images/icones/carnet.gif  ( 722570 )A ce sujet, il faut aussi préciser par Jean-Paul PARFU (2013-05-23 20:34:18) 
[en réponse à 722566]

que les Etats-Unis ont activement soutenu la dictature argentine avant de la laisser tomber lors de l'aventure des Malouines ou Falklands engagée par diversion par le successeur du général Videla, le général Galtieri !
images/icones/hein.gif  ( 722569 )peur fumeuse monsieur Perrin ? par Pèlerin (2013-05-23 20:26:51) 
[en réponse à 722556]

bonsoir monsieur

je crains de ne pas comprendre votre pensée.
Qu'appelez-vous une "peur, assez fumeuse, en fait, du communisme en Amérique Latine" ?

Le communisme n'est-il pas pour vous ce régime diabolique totalitaire inspiré des ténèbres, condamné par le magistère, et dont la sainte Vierge elle-même nous a averti de la pestilence ?
Ce régime abominable n'a-t-il pas particulièrement sévi en Amérique latine pour que la peur ait existé ?

Il ne 'agit pas de justifier l'injustifiable, il est donc inutile de se battre à coup de morts.

Comme l'écrivait le père Calmel : "La nouveauté du communisme, son progrès dans le mal, c’est d’avoir fait une idole de la collectivité, et de son devenir historique, activé par la dialectique révolutionnaire. Cette nouvelle idole « le sens de l’histoire » c’est la nouvelle idole la plus menteuse, la plus vide, la plus inhumaine. Il amalgame dans son essence la plus funeste la mystique la plus idolâtre, la plus complètement inversée, et l’organisation politique la plus perverse. "

Face à cette aberration de l'esprit humain, je pense que l'on peut avoir peur, et ce légitimement, et l'on peut être conduit à préférer la peste au choléra.

Pardonnez-moi si je n'ai pas compris votre pensée.
images/icones/1h.gif  ( 722572 )Luc Perrin a tort et il a raison à la fois par Jean-Paul PARFU (2013-05-23 20:38:02) 
[en réponse à 722569]

On peut voir le verre à moitié plein ou comme lui à moitié vide.

Combattre le communise en Amérique latine : bravo ; lacher les gens attachés avec des poids aux pieds, d'avions ou d'hélicoptères au-dessus de la mer, était-ce vraiment nécessaire ?
images/icones/2e.gif  ( 722593 )"Etait-ce vraiment nécessaire," par worou-kenou (2013-05-23 22:03:03) 
[en réponse à 722572]

Excellent, Maître...tout est dans l'adverbe!
Je pense en effet qu'on aurait pu faire des économies en leur faisant creuser un trou , leur tirer une balle dans la tête (balle payée par la famille comme en Chine),d'y jeter leur seul cadavre de judéo-communisto-mao-trosko-mao-lgtb-maçonnique et demander ,toujours à la famille, de reboucher le trou.
Ah, la dictature de droite, avec ses pingouins qui marchent au pas de l'oie, ses évêques intransigeants avec les faibles et les petits, et les US en faux-monnayeurs!
images/icones/neutre.gif  ( 722581 )Le général Videla, l'Argentine et la dictature par Eugenio (2013-05-23 21:10:38) 
[en réponse à 722448]

Connaissant un petit peu ce pays et son histoire, je me permets de clarifier certaines choses :

1. Le coup d'Etat de 1976 était amplement justifié par la faillite généralisé de l'Etat argentin dirigé par un Péron agonisant puis par sa troisième femme, danseuse folklorique et coiffeuse à ses heures perdues. Or, les marxistes révolutionnaires ayant été chassé du Chili voisin par la poigne du général Pinochet, ont reflué principalement vers l'Argentine (et aussi un peu en Bolivie). Parmi eux, de nombreux espions et agitateurs payés par les services spéciaux soviétiques et des pays de l'Est.

2. Une fois le coup d'Etat réussi, les généraux décident de poursuivre la politique "contre-terroriste" contre les "monteneros" guérillas marxistes des zones campagnardes et montagneuses principalement au Nord-Ouest du pays), politique déjà engagée par le gouvernement précédent (Isabel Perón). Cette politique vise à éliminer dans le secret tous les éléments "subversifs", à savoir les espions et agitateurs communistes responsables de milliers d'assassinats et de crimes diverses dans les années 1970-1976. Cette politique est similaire à celle que mène Obama contre Al-Qaeda : une guerre secrète et totale. On sait que 10 000 personnes sont mortes pendant la dictature (1976-1982) principalement pendant les 18 premiers mois.

3. La répression a donc été particulièrement économe en vies humaines (10 000 par rapport aux 30 millions d'Argentins de l'époque, sachant que beaucoup des victimes sont étrangères). Évidemment comme dans toute guerre civile, en particulier face aux communistes, les victimes innocentes sont nombreuses : étudiants arrêtés au hasard, personnes au mauvais moment au mauvais endroit, personnes mal vues d'un sous-lieutenant des services spéciaux, etc. Le secret ne permettant quasiment aucun échappatoire en cas d'erreur. Plus que la répression elle-même, nécessaire et très classique, c'est le mode opératoire qui peut être discuté : le secret, quoique peut-être nécessaire, est injuste et peut condamner les innocents. Même chose pour les "vols de la mort", mais est-ce qu'être fusillé est vraiment préférable ?

4. La menace marxiste était bien réel : Cuba tombe en 1959 (Che Guevara fait fusiller 50 000 Cubains dans les premiers mois de l'occupation de La Havane), le Chili allait vers une marxisation accéléré en 1972-73 avant que la CIA et Pinochet arrête les frais et l'Argentine était déliquescente, avec un État très faible. Le Nicaragua tombera quelques années plus tard aux mains d'une sanguinaire mafia communiste, germe d'une guerre civile extrêmement violente.

5. Les Argentins gardent un bon souvenir des années de la dictature, hormis évidemment les proches des disparus (très peu nombreux à l'échelle du pays). Mais le politiquement correct est tel qu'ils ne vous le disent qu'après avoir compris que vous n'étiez pas libéral-gauchiste. Mais ce sentiment est général. Pour les Argentins, le coup d'Etat les a sauvés de l'anarchie et du communisme. Et les victimes sont regrettables mais sont à réinscrire dans une période de guerre civile où la gauche avait la gâchette très facile. Pour les Argentins, ces années étaient calmes et les "rues étaient propres", ce qui a bien changé. Je le répète ce sentiment est général, et il est partagé aussi par la jeunesse (non politisée). Cela explique aussi pourquoi le président Menem (ultra-libéral proaméricain) a gracié tous les généraux en 1989, à la satisfaction générale à l'époque. Mais le politiquement correct interdit toute expression publique à ce sujet.

6. Pour finir sur le général Videla lui-même, il a accepté le retour à la démocratie après la catastrophique guerre des Malouines déclenchée par son successeur, il a accepté sans une plainte et sans se défendre, pour l'unité de l'Argentine, sa condamnation à la prison à vie en 1985 lors du premier procès de la junte, et il n'a jamais plus commenté cette histoire pour tenter de se défendre et de réhabiliter son action face aux hordes d'intellectuels qui le considéraient comme un monstre. Même lors de la seconde vague de procès des années 2000, il a gardé sa ligne de conduite de ne pas diviser les Argentins et d'aller sans difficulté finir sa vie en prison pour éviter des tensions inutiles. Il a fait quelques déclarations récentes montrant qu'il considérait avoir fait son devoir pour l'Argentine. Il était un catholique fervent et discret.

Voila qui devait être dit.

Je ne vois pas qu'il ait fait quelque chose de moralement plus grave que De Gaulle à l'épuration, Bush et Obama avec Al-Qaeda, Grant chez les Sudistes, Bonaparte pendant le directoire, Massu à Alger etc, etc... Or ces derniers ne sont pas considérés comme d'affreux criminels de guerre rivaux de Pol Pot mais comme des responsables civils et militaires dans une guerre civile.
images/icones/neutre.gif  ( 722617 )A Eugenio par Marek (2013-05-24 01:32:35) 
[en réponse à 722581]

Evidemment, la mort de Videla ne présente pas le même intérêt que celle de Georges Moustaki. J'ai donc eu tort d'initier ce fil et me le tiens pour dit. Mon post de départ était repris du blog de M de Crémiers, Action Française de Picardie, dont je salue l'honnêteté intellectuelle. J'ai moi-même un passeport argentin et connais un peu ce pays et son histoire. J'ai été heureux, cher Eugenio, de vous lire et de constater que certains esprits libres et informés se risquent à aller à contre-courant de la propagande marxiste ou crypto-marxiste, ou simplement maçonnique qui imprègne tous nos médias. C'est donc clair, braves gens, qui comparez la dictature militaire argentine au nazisme ou même pire que le nazisme: Videla est à classer dans la même catégorie que Hitler, Pol Pot, Staline, Attila, Tamerlan, et quelques autres. L'affaire est entendue. Je me tais.
images/icones/attention.gif  ( 722618 )Il ne s'agit pas du blog d'Hilaire de Crémiers par Firminus (2013-05-24 01:53:37) 
[en réponse à 722617]

mais de la lettre électronique A.F Picardie qui est affiliée à La Restauration Nationale dont le délégué général est Hilaire de Crémiers.

images/icones/1g.gif  ( 722595 )Comment entretenir par XA (2013-05-23 22:14:47) 
[en réponse à 722448]

une certaine réputation sulfureuse en Tradiland. Je dis ça, je ne dis rien.

XA
images/icones/fleche2.gif  ( 722606 )Je me faisais... par Yves54 (2013-05-23 23:35:42) 
[en réponse à 722595]

... la même réflexion !

Ou comment tendre le bâton pour se faire battre ?