Le Forum Catholique

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images/icones/mitre4.png  ( 633451 )Cal Koch:la FSPX est d'un antisémitisme indéracinable par Jean Kinzler (2012-05-18 13:22:17) 

Vendredi 18 mai 2012
Le cardinal Koch accuse la FSSPX d'anti-sémitisme


Malheureusement, «indéracinable»
Le «ministre œcuménique»du Vatican , le cardinal Kurt Koch se plaint de tendances antisémites dans la société traditionaliste de Saint-Pie X. Il a également souligné que les chrétiens ont été complices de assassinats de masse des Juifs d'Europe et pour la plupart ont été des spectateurs passifs.

De l'examen du rôle des chrétiens dans l'Holocauste, le document "Nostra Aetate" du Concile Vatican II (1962-1965) a émergé par lequel l'Église catholique avait clairement s'est associée à la lutte contre l'antisémitisme. Malgré les efforts de réconciliation avec le judaïsme, l'antisémitisme dans le monde d'aujourd'hui est "indestructible", se plaint Koch, dirigeant le Conseil pontifical de l'unité.

"Même dans la théologie chrétienne du judaïsme, l'antisémitisme est de retour, non seulement parmi les traditionalistes, mais aussi parmi ceux qui suivent les tendances libérales», dit le cardinal.

Témoignant à la foi, même aux Juifs
L'Eglise catholique ne cherche pas à convertir les Juifs, pas plus qu'ils ne entériner de telles tentatives. "Le rejet de principe de la mission institutionnelle pour les Juifs, cependant, ne signifie pas que les chrétiens ne témoignent pas de leur foi pour les Juifs." Cela a, cependant, "compte tenu de la tragédie de la Shoah se faire d'une manière humble», a déclaré Koch, qui avait déjà participé aux délibérations du Vatican doctrinale congrégation parvenir à un accord avec la FSSPX.

le Vatican a exigé comme condition de l'unification, la reconnaissance des principes de base du Concile. Après que la protestation des trois autres évêques contre les efforts d'unification ait été rendus publique, le Vatican a séparé le cas de mgr Fellay des autres évêques.
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domradio.de
images/icones/nul.gif  ( 633456 )le cardinal koch est cardinal mais ignorant et certainement pas charitable par jejomau (2012-05-18 14:25:33) 
[en réponse à 633451]

Et l'ignorance mène d'ailleurs au totalitarisme.. Soit dit en passant..

D'après une étude de l'Université de Zurich, "les nazis ont eu moins de succès électoral dans les régions catholiques que dans les régions protestantes. Pour le professeur Wagner, l'Eglise catholique soutenait activement les partis d'obédience catholique en argumentant sur leur travail social".

Ce que cette carte montre indiscutablement : LIEN. Plus la couleur est rouge, plus on a voté nazi.... et moins les régions sont catholiques mais protestantes.



Par ailleurs, on peut vérifie la même chose avec une étude de Milatz A., Wahler und Wahlen in der Weimaren Republik, Bonn, 1965 qui montre que "entre 1928 et juillet 1932, le NSDAP (Parti national-socialiste des travailleurs allemands) passe de 2,6 % à 37,4 % des suffrages. Quelques coefficients de corrélation associant vote nazi en 1932 et vote pour les autres partis en 1928 permettent de mesurer l'affinité entre les diverses tendances et le nazisme (35 districts)

Coefficient de corrélation :

SPD (parti social-démocrate) r = + 0,64
DNVP (droite nationaliste) r = + 0,57
KPD (parti communiste allemand) r = -0,25
Zentrum (catholique) r = -0,69

L'étude montre une coïncidence géographique maximale entre la social-démocratie et le national-socialisme, forte avec la droite, nulle avec le parti communiste, négative avec le Zentrum catholique

On passera sur PIE XII dont il est prouvé par a+b son rôle indiscutable aujourd'hui en faveur les juifs. Sans compter l'excommunication qui prévalait dès les années 30 pour ceux qui adhéraient au nazisme..

Il y en a assez de ces donneurs de leçons sur l'antisémitisme des catholiques. Comme le démontre la carte électorale ci-dessus, les catholiques imprégnés du catéchisme du CONCILE DE TRENTE - qu'ils connaissaient eux, Mgr Koch.. contrairement à la catéchèse qui n'est plus faite aujourd'hui correctement - ces catholiques donc REJETERENT Hitler et ses idées démoniaques. PAS les protestants. Et il faut insister dessus. Car depuis le Concile Vatican II qui a "protestantisé" la messe sous leur influence on a aujourd"hui des catholiques progressistes qui sont pires que Hitler : avortement de masse, favorables à l'euthanasie, soutien aux terroristes palestiniens, etc..... Et j'en passes et des meilleures.

Balayez devant votre porte et chez vous avant de regarder ce que pensent les Tradis !


PS: merci au S.B.
images/icones/4c.gif  ( 633457 )N'importe quoi ! par Bertrand Decaillet (2012-05-18 14:30:37) 
[en réponse à 633451]

Plus c'est gros et plus c'est efficace, c'est ça?

Pauvre Cardinal qui cherche la guerre contre la FSSPX (contre le Pape? est-ce le but en fin de compte?) à coups de slogan, d'émotion aussi vide que mesquine, avec surtout une bêtise énorme!! Mais ce qui est sûr, c'est qu'avec une telle grossièreté de procédé, il va être très efficace et trouver l'écho unanime et retentissant - comme la cymbale - des media... qui vont, eux, se retourner contre le Pape. Bien joué, Éminence! Pas très fin, mais bien joué!

Quand on occupe le poste qu'il occupe c'est au moins aussi grave, voire plus grave encore, de proférer une telle diffamation que de se poster en négationniste alors que l'on est évêque ex-excommunié...
De la malveillance à l'état pur. Pauvre et indigne prélat!



A part cela, il faudra qu'il nous explique tout de même, le bon Cardinal qui travaille ainsi à l'unité, ce que ça veut dire: "L'Eglise catholique ne cherche pas à convertir les Juifs, pas plus qu'à entériner de telles tentatives."

Est-ce à dire que l'Eglise désormais se doit de condamner (ne pas entériner) le premier Pape qui, lui aussi, était, on ne peut le nier, "antisémite" au sens où l'entend le Cardinal, lorsqu'au sortir du cénacle, le jour de la Pentecôte, il prêche honteusement ainsi :

"Israélites, écoutez ces paroles: Jésus de Nazareth, homme que Dieu a accrédité auprès de vous par les miracles, les prodiges et les signes que Dieu a faits par lui au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes; lui, livré selon le dessein arrêté et la prescience de Dieu, vous avez fait mourir en le crucifiant par la main des impies, Dieu l'a ressuscité, déliant les liens de la mort, parce qu'il n'était pas possible qu'elle le tînt en son pouvoir. [...]

Que toute la maison d'Israël sache donc avec certitude que Dieu l'a fait et Seigneur et Christ, ce Jésus que vous avez crucifié. "

Or, en entendant (cela), ils eurent le coeur transpercé, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres: " Frères, que ferons-nous? "
Pierre leur dit: " Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ pour la rémission de vos péchés, et vous recevrez le don du Saint-Esprit, car la promesse est pour vous, et pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, autant qu'en appellera le Seigneur notre Dieu. "
Et avec force autres paroles il donna son témoignage; et il les exhortait en disant: " Sauvez-vous de cette génération perverse! "
Eux donc, ayant accueilli sa parole, furent baptisés; et ce jour-là s'adjoignirent environ trois mille personnes.
"

(Actes des Apotres, chap.II)

Assurément s. Pierre n'a pas fait dans la complaisance, ce jour-là, et en plus - erreur des erreurs de sa part - il s'en convertit trois mille.

Le vrai amour des juifs, c'est leur dire "à temps", si possible, à contre-temps" si nécessaire, que Jésus-Christ est venu pour eux, pour eux aussi, pour eux surtout, pour eux et pour nous ensemble ! Et que c'est la plus belle, la plus réjouissante des belles nouvelles, pour des frères, que d'habiter en un!

Mais c'est tellement évident, tellement au coeur du christianisme cela! Comment un Cardinal catholique peut-il en arriver à ignorer cela, voire à professer le contraire - tout comme il ignore absolument tout de la réalité effective de la FSSPX, tant les racines que les fleurs... Comment n'est-il pas mort de honte, d'être Cardinal, et ne pas même avoir appris cela de Jésus-Christ?

Cette reconnaissance de la FSSPX est en train de faire rugir les loups, et ils sortent de leur tanière... comme les démon sur le chemin de Jésus. La prière que le Pape a sollicitée des fidèles le jour de son élection, commence à être exaucée. Redoublons de prière, et de joie, et de confiance.

images/icones/fleur.gif  ( 633500 )Merci par Vassilissa (2012-05-18 21:48:34) 
[en réponse à 633457]

pour cette superbe et très nécessaire mise au point.
images/icones/bulle.gif  ( 633463 )Pourquoi par louisdefunes (2012-05-18 15:04:02) 
[en réponse à 633451]

raconter cela ?
images/icones/neutre.gif  ( 633473 )pour plusieurs raisons par Luc Perrin (2012-05-18 16:18:14) 
[en réponse à 633463]

l'intervention, grossier amalgame disons le qui n'honore pas son auteur, du cardinal Koch, un Suisse évêque émérite de Bâle, se comprend pour 3 raisons au moins.

La plus immédiate, un officiel allemand l'a interpellé à ce sujet, l'exécutif germanique n'étant pas en reste chaque fois qu'il faut s'en prendre directement et indirectement au pape allemand qu'il a en piètre estime. Il répond puisque le dossier du judaïsme dépend de son dicastère.

Le seconde a été évoquée par le communiqué officiel de la CDF : il y a des oppositions ouvertes à la réconciliation au sein du Sacré Collège et de la Curie. Clairement, la déclaration - peu diplomatique sur plusieurs points - du cardinal Koch entend gêner Benoît XVI et se joint aux réserves de la cohorte des opposants curiaux.

La 3è est peut-être pour "rassurer" l'ultra-moderniste et libérale Église suisse qui est dans un état voisin de celui de la semi-schismatique Église autrichienne. Après tout, la maison généralice de la F.S.S.P.X est en Suisse et son Supérieur général est helvète lui-même.

ps. qu'on ne s'y trompe pas, le cardinal Koch est un wojtylien tiède, plus néo-conservateur que son prédécesseur W. Kasper. Il est très loin des néo-catholiques façon G*li*s, T.C., Küng ou Martini. L'opposition à la démarche de Benoît XVI déborde largement le clan des "martinistes", des catholiques néo-libéraux et néo-modernistes.
images/icones/hum2.gif  ( 633480 )Et alors ? par louisdefunes (2012-05-18 17:10:01) 
[en réponse à 633473]

Qu'est-ce que cela peut faire ?
Je ne suis pas sur qu'en parler rassurera les durs ou les hésitants de la FSPX.
images/icones/flagD.gif  ( 633482 )des précisions pour les germanistes par Jean Kinzler (2012-05-18 18:02:38) 
[en réponse à 633480]

Kardinal Koch nach Beratung zu Piusbrüdern: Knackpunkt Konzil

"Piusbrüder müssen Dialog mit Judentum akzeptieren"
18.05.2012


Rom, 18.05.2012 (KAP)- Als erster der 19 Kardinäle, die am Mittwoch an der Vollversammlung der Glaubenskongregation teilgenommen hatten, hat sich Kurienkardinal Kurt Koch über die Chancen zu einer Einigung mit den Piusbrüdern geäußert. Der aus der Schweiz stammende Präsident des Päpstlichen Rats zur Förderung der Einheit der Christen und Präsident der Kommission für die Religiösen Beziehungen zum Judentum stellte am Donnerstagabend in der italienischen katholischen Presseagentur SIR klar, dass die lefebvrianische Priesterbruderschaft im Fall ihrer Aussöhnung mit Rom den Dialog mit dem Judentum akzeptieren müsse.



"Die Entscheidungen des kirchlichen Lehramts sind für jeden Katholiken bindend. Auch das Zweite Vatikanische Konzil und alle seine Texte", sagte der für die Beziehungen zum Judentum zuständige Kardinal. Antisemitismus sei "Verrat am christlichen Glauben". Die Interpretation der 1965 verabschiedeten Konzilserklärung "Nostra aetate", eines Grunddokuments für den katholisch-jüdischen Dialog, könne nicht von einer "subjektiven Meinung" abhängen.



Das vorbehaltlose Akzeptieren des Konzils im Blick auf das Judentum schließe antisemitische Haltungen aus, die sich "sowohl auf der rechten wie auf der linken Seite finden", so Koch. - Die Öffnung der katholischen Kirche auf das Judentum und andere Religionen hin zählt zu den Hauptkritikpunkten der traditionalistischen Piusbruderschaft.



"Ehrliche Sicht auf die Geschichte"



In einem Vortrag am Mittwochabend - unmittelbar im Anschluss an die Vollversammlung der Glaubenskongregation - hatte Koch an der "Angelicum"-Universität betont, dass es während des Nationalsozialismus unter Christen "sowohl Schuldige als auch Opfer" gegeben habe. "Aber die breite Masse bestand sicherlich aus passiven Zuschauern, die versuchten, die Augen vor dieser brutalen Wirklichkeit verschlossen zu halten", sagte der Kardinal und Präsident des Päpstlichen Rates zur Förderung der Einheit der Christen. Es stelle sich die Frage, warum der christliche Widerstand gegen die NS-Verbrechen nicht das Maß und die Klarheit gehabt habe, die man sich berechtigterweise hätte erwarten können.



Der Holocaust sei einer der wesentlichen Ausgangspunkte für das Konzilsdokument über das Verhältnis der Kirche zu den Juden geworden, sagte Koch. "Nostra aetate" bleibe der "grundlegende Kompass" für den katholisch-jüdischen Dialog. Für Holocaustleugnung gebe es demgegenüber weder Raum in der katholischen Kirche noch in einer "ernsten und ehrlichen Sicht auf die Geschichte", betonte der Kardinal.



Während der beispiellosen Grausamkeit der Shoah seien Christen "sowohl Urheber als auch Opfer der Verbrechen" gewesen; die breite Masse sei freilich passiver Zuschauer gewesen, die die Augen vor der brutalen Realität verschlossen habe, so Koch. Die Shoah sei somit für das Christentum zu "einer Frage und Anklage" geworden. Die katholische Kirche habe daher nach dem Schock über die Ereignisse mit dem Zweiten Vatikanischen Konzil eine theologische Neudefinition ihrer Beziehungen zum Judentum vorgenommen.



Johannes Paul II. wie auch Benedikt XVI. hätten sich mit Nachdruck für die christlich-jüdische Aussöhnung eingesetzt und sich dabei gegenseitig ergänzt, hob Koch hervor. Der aus Polen stammende Papst habe vor allem auf starke Gesten und Bilder gesetzt, der Theologe Ratzinger auf "die Kraft des Wortes und die demütige Begegnung". In seinen bisherigen sieben Amtsjahren habe auch Benedikt XVI. Auschwitz besucht, er sei zur Klagemauer gegangen, habe sich mit den Großrabbinern in Jerusalem getroffen und habe in der Gedenkstätte Yad Vashem für die Opfer der Shoah gebetet. Zudem habe kein Papst vor ihm so viele Synagogen aufgesucht wie Benedikt XVI., hob Koch hervor.



Im Blick auf die Piusbrüder hatte der Präsident des vatikanischen Ökumenerats bereits vor drei Wochen bei einem Pressegespräch in Wien erklärt, dass es an ihnen liege, dem Versöhnungsangebot Benedikts XVI. definitiv zu antworten. "Dies betrifft speziell die Position zum Konzil", so Koch damals in Wien. Dabei sei "klar", dass es nicht ausreiche, "wenn sie 65 Prozent des Konzils ablehnen".



Koch und weitere 18 Kardinäle - darunter Christoph Schönborn - hatten am Mittwoch in der Glaubenskongregation über Für und Wider einer Wiederaufnahme der Piusbrüder beraten. Dem Vernehmen hatte deren Oberer, Bischof Bernard Fellay, zu einem vom Vatikan vorgelegten Dokument - die zweiseitige "Präambel" - eine differenzierte Antwort vorgelegt, deren Textlänge das Mehrfache beträgt. Die Kardinals- und Bischofsversammlung der Glaubenskongregation habe diese Antwort nun untersucht, hieß es knapp im Vatikan-Kommunique. Man habe "Beobachtungen formuliert, die für die weitere Diskussion zwischen dem Heiligen Stuhl und der Priesterbruderschaft St. Pius X. berücksichtigt werden sollen".



Die Marschrichtung scheint somit deutlich: Rom betrachtet eine Einigung mit den dialogwilligen Teilen der Piusbrüder als realistisch - und sieht Fellay dafür als vertrauenswürdigen Gesprächspartner. Die drei übrigen 1988 von Erzbischof Marcel Lefebvre illegal geweihten Bischöfe - Bernard Tissier de Mallerais, Alfonso Ruiz de Gallareta sowie der Holocaustleugner Richard Williamson - haben sich mit ihren unterschiedlich scharf formulierten prinzipiellen Absagen an eine Einigung so sehr ins Abseits manövriert, dass mit ihnen eine Fortsetzung der Einigungsgespräche derzeit nicht sinnvoll erscheint. Zugleich signalisiert Rom, dass man die Gespräche mit der Bruderschaftsleitung dadurch nicht beeinträchtigen lassen will und eine Spaltung der Lefebvrianer in Kauf nimmt.



Kardinal Levada beim Papst



Am Freitagnachmittag empfing Benedikt XVI. den Präfekten der Glaubenskongregation, Kardinal William Levada, in Audienz. Wie es hieß, sollte der Stand der Einigungsbemühungen mit den Piusbrüdern im Mittelpunkt stehen. Die endgültige Entscheidung, ob die seit 1988 von Rom getrennte Priesterbruderschaft wieder in die katholische Kirche integriert wird, liegt beim Papst. Die Diskussion mit Fellay solle fortgesetzt werden, hatte der Vatikan nach der Sitzung der Glaubenskongregation am Mittwoch mitgeteilt.




In Mannheim sagte unterdessen Kardinal Karl Lehmann, die Annäherung zwischen Vatikan und Piusbruderschaft dürfe nicht dazu führen, dass man das Zweite Vatikanische Konzil in Frage stellt. Um das Konzil zu verteidigen, müsse man für dessen Errungenschaften kämpfen. Er äußerte sich auf der gemeinsamen Bühne mehrerer deutscher katholischer Medien.

Kathweb.at
images/icones/hein.gif  ( 633484 )vous posez une question, j'y réponds par Luc Perrin (2012-05-18 18:50:59) 
[en réponse à 633480]

et vous semblez contester ... votre question. On s'y perd à essayer de vous suivre, du moins de comprendre ce que vous recherchez vraiment quand vous posez une question.

Il est bien évident pour tout le monde - pas pour vous apparemment ? - que le cardinal Koch ne s'adresse absolument pas aux "durs ou [aux] hésitants de la FSPX" (louisdefunes), mais alors pas du tout. Et qu'il n'a aucune espèce d'intention de les convaincre moins encore de "les rassurer" !

Le Cardinal en train de "rassurer" Mgr Williamson ? Redescendez sur terre svp. C'est exactement l'inverse, il cherche plutôt à les faire fuir par ce type de propos.
images/icones/radioactif.gif  ( 633485 )Pas vrai par New Catholic (2012-05-18 19:55:20) 
[en réponse à 633451]

Le Cardinal n'a pas dit que "la FSSPX" ou que "les tradis" ont un "antisémitisme indéracinable", mais bien qu'il y a un "antisémitisme apparemment indéracinable dans le monde actuel".

il flagello dell’antisemitismo – ha spiegato il cardinale Koch – sembra essere non estirpabile nel mondo di oggi” e “anche nella teologia cristiana l’antichissimo marcionismo e l’antiebraismo riemergono con spirito di rivalsa”.

Radio Vaticana - http://www.oecumene.radiovaticana.org/it1/Articolo.asp?c=588755
images/icones/2e.gif  ( 633503 )Déformation par Don Henri (2012-05-18 23:05:13) 
[en réponse à 633485]

Comme le dit New Catholic, Domradio déforme (volontairement?) les propos du cardinal Koch. Celui-ci dit que l'antisémitisme est un problème du monde contemporain, non des tradis en particuliers. Et sa sortie sur le fait que en tant que Catholique on ne peut être ni antisémite ni antijudaiste est tout à fait fondée dans la Tradition.

Honte à ceux qui d'un côté accusent pour des raisons politiques ceux dont ils ne partagent pas les vues d'antisémites en déformant honteusement les propos d'un prince de l’Église; et honte d'un autre côté à ceux qui prennent un malin plaisir à hurler à tort et à travers "voyez comme nous sommes persécutés par la méchante Église conciliaire"

Dom radio tout comme les tradis qui tombent un peu facilement dans le panneau sont à condamner (c'est bien pratique, ça permet de maudire encore l'"Église issue du concile").

+ PAX et BONUM
images/icones/iphone.jpg  ( 633512 )Non, Don Henri, par Bertrand Decaillet (2012-05-19 08:12:52) 
[en réponse à 633503]

Honte au Cardinal qui cultive (soit par malice, soit par incompétence de fonction) l'ambiguité! Il s'agit ni plus ni moins que d'une attaque frontale contre Benoît XVI, par l'amalgame fort commode et diffamatoire : FSSPX = antisémite, jouant sur l'autre amalgame au passage: anti-judaïque = antisémite.

Par ailleurs, il faudra qu'on m'explique autrement que par de circonvolutions comment on peut être chrétien sans être anti-judaïque? Le christianisme est par son essence même qui est la reconnaissance de Messie dans la personne de Jésus et la profession de Foi en sa divinité, anti-judaïque, tout comme le judaïsme est par sa non-reconnaissance du Messie en la personne de Jésus anti-chrétien. Sauf à être schizophrène, ce dont, assurement la modernité souffre à plus d'un titre.

Et qu'on ne nous fasse pas ici, l'amalgame (l'amalgame est décidément une spécialité des cerveaux ramollis à l'eau tiède du sentimentalisme) avec le "judaïsme" veterotestamentaire. Ce judaïsme-là, en effet, était chrétien sans le savoir, c'est le Christ qui lui donne tout son sens et toute sa beauté indicible... Mais ce "judaïsme"-là non seulement ne revendique aucune autonomie vis-à-vis du christianisme, mais il trouve en lui sa résolution: ce "judaïsme" n'existe plus après la venue du Messie.

Oui, honte au Cardinal, qui cultive l'amalgame pour un auditoire qui, anti-chrétien ou pour mieux dire anti-Christ, n'attend que cela.
images/icones/fleche2.gif  ( 633515 )Vous avez raison sur le fond par Vianney (2012-05-19 10:49:31) 
[en réponse à 633512]


Et qu'on ne nous fasse pas ici, l'amalgame (l'amalgame est décidément une spécialité des cerveaux ramollis à l'eau tiède du sentimentalisme) avec le "judaïsme" veterotestamentaire. Ce judaïsme-là, en effet, était chrétien sans le savoir, c'est le Christ qui lui donne tout son sens et toute sa beauté indicible... Mais ce "judaïsme"-là non seulement ne revendique aucune autonomie vis-à-vis du christianisme, mais il trouve en lui sa résolution : ce "judaïsme" n'existe plus après la venue du Messie.


Ce qui sépare la religion judaïque actuelle de la religion catholique (et même de la religion de Moïse, comme vous le faites remarquer) est qu’elle ne reconnaît pas la divinité du Messie. Néanmoins, il y a une distance considérable entre les divers tenants de cette religion. Nombreux parmi eux, encore actuellement, sont ceux qui croient sincèrement observer le religion mosaïque, sans être le moins du monde animés de cette haine de Jésus qui est le trait spécifique d’un certain néo-judaïsme talmudique.

Songez au rabbin Zolli, dont la conversion doit beaucoup à la charité observée par Pie XII envers les juifs : sa mère juive ne lui enseigne pas le mépris de Jésus et elle n’est nullement isolée dans sa communauté ; en outre, bien avant sa conversion, le rabbin écrit un ouvrage élogieux sur Jésus intitulé Le Nazaréen, et cela ne l’empêchera pas d’être choisi comme grand rabbin de Rome pendant la deuxième guerre mondiale, signe que toute la communauté juive est loin de partager les sentiments hostiles de certains de ses représentants les plus en vue (et malheureusement les plus écoutés...). Quand je lis l’histoire d’autres juifs convertis, j’y retrouve souvent des similitudes avec celle de Zolli : le trait commun de leur première éducation est une incompréhension du christianisme, mais pas forcément une hostilité envers lui.

V.
 
images/icones/bulle.gif  ( 633518 )il y a même des juifs messianiques par jejomau (2012-05-19 11:06:04) 
[en réponse à 633515]

mais je ne sais pas bien ce que sais...
images/icones/fleche2.gif  ( 633553 )A lire - c'est un peu mieux que Koch!! par Vassilissa (2012-05-19 20:21:05) 
[en réponse à 633512]

Dans le recueil collectif intitulé "Les Juifs" (Plon, collection "Présences", 1937), l'admirable article du P. Bonsirven, sj, "la conversion d'Israël", et le non moins superbe et émopouvant témoignage de René Schwob, jiuf converti "Être chrétien".

Voilà de la pure doctrine, à savourer et distribuer.
images/icones/carnet.gif  ( 633506 )si, si c'est un peu plus compliqué par Luc Perrin (2012-05-19 00:40:31) 
[en réponse à 633485]

dans la version allemande reproduite par Jean Kinzler, il y a bel et bien un amalgame - plus subtil que celui de Dom radio en effet - mais le cardinal Koch a bien associé dans son discours les 2 sujets.

Il va même jusqu'à faire suivre un développement sur le génocide des Juifs pendant la guerre par sa position - négative - envers le rapprochement engagé par Benoît XVI.
Ainsi dit-il :

"Die Entscheidungen des kirchlichen Lehramts sind für jeden Katholiken bindend. Auch das Zweite Vatikanische Konzil und alle seine Texte", sagte der für die Beziehungen zum Judentum zuständige Kardinal. Antisemitismus sei "Verrat am christlichen Glauben". Die Interpretation der 1965 verabschiedeten Konzilserklärung "Nostra aetate", eines Grunddokuments für den katholisch-jüdischen Dialog, könne nicht von einer "subjektiven Meinung" abhängen.

La lecture de Nostra aetate - qui déborde de beaucoup le rapport au judaïsme rappelons le - est présentée comme univoque et le texte (simple déclaration au statut très incertain) est vu comme un document fondamental de Vatican II. Rappelons encore qu'il ne figurait pas parmi les schémas préparatoires ...

Das vorbehaltlose Akzeptieren des Konzils im Blick auf das Judentum schließe antisemitische Haltungen aus, die sich "sowohl auf der rechten wie auf der linken Seite finden", so Koch. - Die Öffnung der katholischen Kirche auf das Judentum und andere Religionen hin zählt zu den Hauptkritikpunkten der traditionalistischen Piusbruderschaft.

Le dialogue (ouverture) au judaïsme et aux autres religions est estimé comme l'un des points majeurs de la critique faite par la Fraternité traditionaliste.


Es stelle sich die Frage, warum der christliche Widerstand gegen die NS-Verbrechen nicht das Maß und die Klarheit gehabt habe, die man sich berechtigterweise hätte erwarten können.

Là vient l'attaque à peine voilée contre Pie XII et l'absence de clarté de la résistance chrétienne aux crimes nazis.


Der Holocaust sei einer der wesentlichen Ausgangspunkte für das Konzilsdokument über das Verhältnis der Kirche zu den Juden geworden, sagte Koch. "Nostra aetate" bleibe der "grundlegende Kompass" für den katholisch-jüdischen Dialog. Für Holocaustleugnung gebe es demgegenüber weder Raum in der katholischen Kirche noch in einer "ernsten und ehrlichen Sicht auf die Geschichte", betonte der Kardinal.



Während der beispiellosen Grausamkeit der Shoah seien Christen "sowohl Urheber als auch Opfer der Verbrechen" gewesen; die breite Masse sei freilich passiver Zuschauer gewesen, die die Augen vor der brutalen Realität verschlossen habe, so Koch. Die Shoah sei somit für das Christentum zu "einer Frage und Anklage" geworden. Die katholische Kirche habe daher nach dem Schock über die Ereignisse mit dem Zweiten Vatikanischen Konzil eine theologische Neudefinition ihrer Beziehungen zum Judentum vorgenommen.
(...)


Im Blick auf die Piusbrüder hatte der Präsident des vatikanischen Ökumenerats bereits vor drei Wochen bei einem Pressegespräch in Wien erklärt, dass es an ihnen liege, dem Versöhnungsangebot Benedikts XVI. definitiv zu antworten. "Dies betrifft speziell die Position zum Konzil", so Koch damals in Wien. Dabei sei "klar", dass es nicht ausreiche, "wenn sie 65 Prozent des Konzils ablehnen".


Nicht ausreiche veut dire : ne suffit pas, insuffisant ; avec une erreur typographique puisque c'est un 9/ 95 et non un 6/ 65.

Le Cardinal prêche pour son propre Conseil c'est un fait mais faire de Nostra aetate un texte sans problème et plus encore une base de l'oeuvre conciliaire paraît discutable. Amalgamer la position de la FSSPX avec des références à l'antisémitisme, à "l'Holocauste" est un procédé rhétorique qui frise la malhonnêteté quand on sait - le Cardinal à Bâle alors n'y prêtait peut-être pas attention ? - que Mgr Fellay s'est nettement démarqué des affirmations de Mgr Williamson et que la FSSPX a rappelé son attachement à Mit brennender Sorge, un texte clair du Magistère papal au statut bien établi. Mieux même deux prêtres furent exclus de ses rangs.

Enfin j'aimerais bien, ce serait un ÉNORME progrès, que tous les catholiques (cardinaux, évêques, prêtres, religieux/ses et laïcs), tous puissent dire qu'ils adhèrent entièrement à 95% de l'enseignement de Vatican II. Même si chacun peut choisir ses 5% m'est-avis qu'une bonne partie hélas des catholiques sont très loin des 95%, spécialement en ... Suisse.
images/icones/neutre.gif  ( 633508 )Le texte de la conférence par New Catholic (2012-05-19 01:14:35) 
[en réponse à 633506]

Quand le texte intégral de la conférence sera publié dans la web du John Paul II Center for Interreligious Dialogue, on pourra faire des analyses plus profondes. Les tradis et la FSSPX ne furent pas explicitement mentionnés par Koch.

Merci de toute façon.
images/icones/5b.gif  ( 633539 )ho trovato ... c'est encore plus compliqué par Luc Perrin (2012-05-19 15:27:21) 
[en réponse à 633508]

En fait il s'agit d'une intervention dont l'agenzia italienne SIR donne une prise de notes, avec larges citations, en version anglaise.

La conférence était dédiée à Nostra aetate et à un éloge inconditionnel de ce texte qui rappelons le déborde largement le cas du judaïsme et juxtapose de façon contradictoire la nécessité d'adhérer à l'Église du Christ et le "respect religieux" qui serait dû aux autres religions, ce qui a entraîné le baiser de Coran et autres Assise 1986-2002 avec des actes religieux non chrétiens dans des églises.

Le Cardinal émet des questions qui renvoient à un débat académique même s'il semble, dans leur formulation, accepter la version anti-catholique ordinaire des media, version propagée par les dialoguistes depuis les 10 points de Seelisberg mais fort contestée par nombre d'historiens/historiennes.

Je le cite via le texte de SIR à partir duquel l'agence allemande a brodé en y ajoutant un paragraphe celui sur les 95% qui ne suffisent pas provenant d'une autre intervention précédente du Cardinal à Vienne :
Then the cardinal asked a number of questions to the assembly in Rome: “Must we assume that anti-Jewish tendencies present within Christianity for centuries were complicit in the anti-Semitism of the Nazis”?. And then: “Among Christians too there were both perpetrators and victims; but the broad masses surely consisted of passive spectators who kept their eyes closed in the face of this brutal reality”. “Why did Christian resistance against the boundless brutality of the Nazi crimes not demonstrate that measure and that clarity which one should rightfully have expected'”.

[Devons nous accepter que les tendances anti-judaïques présente dans la chrétienté depuis des siècles furent associées à l'antisémitise des Nazis ?" ; et puis : "Parmi les chrétiens aussi, il y eut des bourreaux et des victimes ; mais les masses se sont sûrement comportées comme des spectateurs passifs qui gardaient les yeux fermés devant cette brutale réalité." "pourquoi la résistance chrétienne contre la brutalité sans limite des crimes nazis ne s'est pas manifesté dans la proportion et la clarté qu'on pouvait légitimement escompter". ]

La mention concernant le négationnisme intervient par la suite à travers une question et ne touche que Mgr Williamson.
version agenzia SIR :
"Answering a question about Holocaust-denying Lefebvre bishop Richard Williamson, Card. Koch recalled that “the Holy Father has already clarified his position”. “Denying the Holocaust - he pointed out - is unacceptable both in the Catholic Church and in a fair and honest historical analysis”.
[Répondant à une question à propos de l'évêque négationniste R. W. etc.]

Il semble donc qu'il y ait manipulation en effet par l'agence allemande puis Dom radio.
Toutefois l'agence allemande nous apprend que le cardinal Koch s'est prononcé contre le rapprochement avec la FSSPX, il y a 3 semaines déjà chez le cardinal von Schönborn. Les 2 cardinaux ont participé à la plenaria de la CDF de mercredi : nous avons donc 2 noms du groupe des opposants et ce n'est pas une véritable surprise.

Je fais donc mon mea culpa puisque mon analyse antérieure était fondée sur des versions déformées et apparemment, la conférence du Cardinal ne faisait pas d'amalgame dans son intervention principale.

En revanche, l'épisode nous apprend deux choses :
- le cardinal Koch n'est pas très au fait des recherches historiques récentes quant à la question disputée et non résolue du rapport antisémitisme nazi et antijudaïsme chrétien.
- qu'il s'oppose bien à la démarche de Benoît XVI relative à la réconciliation avec la F.S.S.P.X

ce qui était mes conclusions principales au total.
images/icones/irlande.gif  ( 633543 )Très bien - résumé de la conférence par New Catholic (2012-05-19 16:54:22) 
[en réponse à 633539]

Merci au prof. Perrin pour le lien:

JEWS-CATHOLICS
The plague of anti-Semitism

A speech by Card. Kurt Koch on the past 50 years of Christian-Jewish dialogue since the Second Vatican Council



“The scourge of anti-Semitism seems to be ineradicable in today’s world”. So, “in view of such developments the Catholic Church is obliged to denounce anti-Judaism and Marcionism as a betrayal of its own Christian faith, and to call to mind that the spiritual fraternity between Jews and Christians has its firm and eternal foundation in Holy Scripture”. This was said by card. Kurt Koch, president of the Pontifical Council for the Promotion of the Unity of Christians and the Commission of the Holy See for Religious Relations with Hebraism, who spoke Wednesday 16th may, in Rome, in the Aula Minor of the Papal University San Tommaso d’Aquino, for the yearly “Berrie Lecture” promoted by Centro Giovanni Paolo II for inter-religious dialogue. In his long, far-ranging speech, the cardinal stated that, even today, “the age-old Marcionism and anti-Judaism re-emerge with a vengeance again and again, and in fact not only on the part of the traditionalists but even within the liberal strands of current theology”. Because of this, “the demand by the Second Vatican Council to foster mutual understanding and respect between Jews and Christians must continue to be accorded due attention. That is the indispensable prerequisite for guaranteeing that there will be no recurrence of the dangerous estrangement between Christians and Jews, but that they remain aware of their spiritual kinship”.

Council’s Declaration Nostra Aetate. Cardinal Koch’s speech was about the Council’s Declaration Nostra Aetate, which is the “fundamental document” and the "Magna Charta" of dialogue between the Catholic Church and Hebraism. The cardinal pointed out that the Council’s document has not developed “in a vacuum”, “since on the Christian side there had already been approaches to Judaism both within and outside the Catholic Church before the Council. “But - the cardinal added - after the unprecedented crime of the Shoah above all, an effort was made in the post-War period towards a theologically reflected re-definition of the relationship with Judaism”. Koch went on: “Following the mass murder of the European Jews planned and executed by the National Socialists with industrial perfection, a profound examination of conscience was initiated about how such a barbaric scenario was possible in the Christian-oriented West”. Then the cardinal asked a number of questions to the assembly in Rome: “Must we assume that anti-Jewish tendencies present within Christianity for centuries were complicit in the anti-Semitism of the Nazis”?. And then: “Among Christians too there were both perpetrators and victims; but the broad masses surely consisted of passive spectators who kept their eyes closed in the face of this brutal reality”. “Why did Christian resistance against the boundless brutality of the Nazi crimes not demonstrate that measure and that clarity which one should rightfully have expected”.

The dialogue and the Popes. The Shoah - the cardinal said - “is certainly one of the major motivations leading to the drafting of “Nostra aetate”. Koch reiterated that “the declaration remains the crucial compass of all endeavours towards Jewish-Catholic dialogue, and after 47 years we can claim with gratitude that this theological re-definition of the relationship with Judaism has directly brought forth rich fruits”. Over the last few decades, card. Koch went on, Nostra Aetate “made it possible for groups who initially confronted one another with scepticism to step by step become reliable partners and even good friends, capable of coping with crises together and overcoming conflicts positively”. Then in describing the progress made in dialogue, the cardinal spoke of the contribution John Paul II’s papacy gave to Jewish-Catholic dialogue. And he added: “Against the background of these theological convictions it cannot surprise us that Pope Benedict XVI carries on and progresses the conciliatory work of his predecessor”. But, “while Pope John Paul II had a refined sense for grand gestures and strong images, Benedict XVI relies above all on the power of the word and humble encounter”.

Negationism. On May 16, the ordinary session of the Congregation for the Doctrine of the Faith met in Rome. During the meeting participants addressed the question of the Society of Saint Pius X. Card. Koch took part in the session and in his reply to a question on negationist Lefebvrian bishop Richard Williamson, remarked that “The Holy Father clearly expressed his position”. “Negationism – he pointed out – is not admissible in the Catholic Church, and it isn’t a sincere and honest historical vision”.
images/icones/fleche3.gif  ( 633545 )concernant l'antisémitisme re-naissant par jejomau (2012-05-19 17:32:58) 
[en réponse à 633543]

D'abord, concernant l'arrivée de Hitler dans une allemagne Originellement chrétienne, il faut insister encore une fois sur l efait qu'il existe des différences fondamentales entre le christiannisme des protestants et.. le catholicisme. Je suis frappé que le cardinal Koch n'en tienne pas compte : ce post montre bien que l'arrivée de Hitler fut possible à cause du protestantisme..

Ensuite, concernant l'antisémitisme re-naissant, l'Eglise devrait surtout entamer une réflexion sur l'Islam qui semble tout se permettre aujourd'hui sans que personne ne s'en alarme.. ou si peu.

Conclusion : ne pourrait-on pas plutôt faire un parrallélisme entre la conduite des musulmans radicaux actuels et la conduite des protestants dans les années 30 au lieu de voir des antisémites perpétuels dans les catholiques ?



images/icones/fleche3.gif  ( 633579 )Chrétiens et naziisme par John L (2012-05-20 11:00:31) 
[en réponse à 633543]

L'allégation que le plupart des chrétiens étaient des 'spectateurs passifs' de l'antisémitisme nazi ne prend pas en compte les nombreux chrétiens dans les forces armées américaines, britanniques, canadiennes, et même soviétiques (je pense qu'au moins la demie de l'Armée Rouge étaient des orthodoxes baptisés) qui ont combattu et vaincu les nazis. Je ne pense pas que cette victoire ait pu avoir lieu sans la contribution (majoritaire) des ces chrétiens. Le cardinal parle-t-il des chrétiens allemands? Mais leur contribution ne fut pas du tout passif; la majorité de ces chrétiens, selon ma connaissance, ont lutté assez fort pour la victoire d'Hitler – avec des exceptions honorables, qui ont essayé de lui assassiner. Pas de passivité ici non plus.
images/icones/info2.gif  ( 633584 )En Allemagne même... par Vianney (2012-05-20 12:04:04) 
[en réponse à 633579]

...et de l’aveu des services officiels dans un rapport confidentiel du 15 novembre 1943, la propagande nazie “en matière de politique raciale” était réduite “à néant par le travail de l’Église”. Il est piquant de voir ce bel aveu reproduit par Rolf Hochhuth, pourtant auteur de la pièce mensongère Le Vicaire sur Pie XII...

V.
 
images/icones/1d.gif  ( 633486 )Qu'il retourne donc par Vincent F (2012-05-18 20:20:55) 
[en réponse à 633451]

à ses bacilles !
images/icones/ancre2.gif  ( 633493 )C'est plutôt triste ! par Paterculus (2012-05-18 21:37:20) 
[en réponse à 633451]

Même s'il y a déformation des propos du cardinal, on a bien l'impression que cette intervention, au départ, était malvenue.
Votre dévoué Paterculus
images/icones/nul.gif  ( 633510 )ce genre d'amalgame sournois par jejomau (2012-05-19 07:57:49) 
[en réponse à 633451]

est quand même drôlement salaud quand on connaît le passé historique du Saint-Père qui a dû faire face à cette idéologie nazie

signé : un simple fidèle qui dit ce qu'il pense quand il lit ce qu'il lit et le sens qui en est dégagé...

images/icones/hein.gif  ( 633586 )Il faudra bien qu'un jour vous cessiez par Anton (2012-05-20 13:20:25) 
[en réponse à 633451]

De tomber dans tous les pièges posés et filets lancés pour NOUS maintenir en esclavage.
Il faudra bien qu'un jour nous redevenions une nation chrétienne, la vérité nous rendra libre et pas toute cette propagande.

La société moderne avec sa culture de la mort, sa production d'esclaves, semble causer moins de problème qu'un régime qui exista il y 60 ans.

Ne faut-il pas laisser les morts enterrer les morts?

Combien d'avortement d'euthanasie?
Combien de persécutions antichrétiennes?

Quel cirque.

Cordialement.