Le Forum Catholique

Aussi pour une fois ne boudons pas notre plaisir : et disons notre colère contre la christiannophobie qui règne en FRANCE !... Surtout quand nos évêques appuient les laïcs engagés au sein de Civitas . C'est vraiment un signe des temps quand on sait que Civitas est bien lié à la FSSPX et aux Tradis!! On pourra donner le coup de pouce ici !



Un petit rappel ici de faits et d'actions menées par des catholiques. Il est à souligner que jamais la christiannophobie ne s'est autant développé en France depuis que s'est installé un pouvoir corrompu en 2007.

- Il y a eu la tentative de faire voter des lois en faveur de l'Euthanasie au début de l'année. Tentative avortée devant l'ampleur qu'a eu la Marche pour la Vie à cette époque.

Soulignons donc que c'est uniquement quand les chrétiens sortent dans la rue ou font savoir leur opposition radicale à un projet de Loi inique... que celui-ci est abandonné.

- Il y a eu l'affaire du Blasphème à Avignon... Avec l'argent du Ministère de la Culture !

- Il y a la Loi sur la Bioéthique qui a été votée le 25 mai. Or, des points absolument contraires au message du Christ comme la dissécation de petits embryons pour la recherche pharmaceutique étaient en discussion..

- Il y a eu l'instauration du Pass-contraception .. par le ministre de l'Education Nationale UMP sur l'ensemble du territoire. Désormais votre fille ou votre fils bénéficie de facilités pour - allez employons le mot tel qu'il est défini dans la Bible - aller forniquer sans votre autorisation. Clairement , celà signifie que l'Education Nationale à qui vous confiez vos enfants dans la journée agit CONTRE vous en apprenant à vos enfants que ce que vous nommez le "MAL" est ... "BIEN" !

- D'ailleurs, c'est le même ministre qui a inscrit officiellement dans les nouveaux programmes de SVT de Première (S, L et ES) l'enseignement de l'"idéologie du genre" qui fait désormais partie de l'enseignement obligatoire des lycées français depuis la rentrée 2011.

... Parallèlement, toutes sorte de facilités ont été délivrées en faveur de l'Islam...

Par saint Michel, on les aura !

et il n'est pas trop tard pour agir mais qui a laissé tout cela s'instaurer dans les lois et les mœurs?

la CEF a-t-elle appelé en ces temps-là d'origine à voter pour des politiques opposés à ceux qui n'ont fait qu'appliquer leur idéologie maléfique par des programmes mortifères expressément diffusés, connus auprès de tous et combattus par les gens les plus simples mais avec l'esprit droit?

Au fait, pourquoi ce mouvement de récrimination?

Si l'on est démocrate moderne (ce système politique si vanté par la CEF), le peuple éclairé par sa nature intrinsèque a élu des représentants qui agissent essentiellement pour l'intérêt général et selon les principes révolutionnaires.

Comment le peuple souverain se tromperait-il en choisissant de mauvais représentants?
Et depuis le temps que ces lois mortifères sont votées, comment se fait-il que le peuple démocrate éclairé continue à réélire de tels représentants?

C'est donc que tout cela plait au peuple souverain donc que cela est bon car la démocratie moderne ne peut ni se tromper ni nous tromper.

Agir contre ces lois, c'est refuser la démocratie moderne.

vous n'avez absolument pas tort pour le coup ! Mais ne sommes nous pas ultra-minoritaires ?
Pour une fois qu'ils appellent "les leurs" à signer des deux mains contre un spectacle christiannophobe encourageons-les... à remettre ça la prochaine fois et ne jettons pas le bébé avec l'eau du bain !

Centesimus Annus (1991):

46. L'Eglise apprécie le système démocratique, comme système qui assure la participation des citoyens aux choix politiques et garantit aux gouvernés la possibilité de choisir et de contrôler leurs gouvernants, ou de les remplacer de manière pacifique lorsque cela s'avère opportun (93). Cependant, l'Eglise ne peut approuver la constitution de groupes dirigeants restreints qui usurpent le pouvoir de l'Etat au profit de leurs intérêts particuliers ou à des fins idéologiques.

Une démocratie authentique n'est possible que dans un Etat de droit et sur la base d'une conception correcte de la personne humaine. Elle requiert la réalisation des conditions nécessaires pour la promotion des personnes, par l'éducation et la formation à un vrai idéal, et aussi l'épanouissement de la « personnalité » de la société, par la création de structures de participation et de coresponsabilité. On tend à affirmer aujourd'hui que l'agnosticisme et le relativisme sceptique représentent la philosophie et l'attitude fondamentale accordées aux formes démocratiques de la vie politique, et que ceux qui sont convaincus de connaître la vérité et qui lui donnent une ferme adhésion ne sont pas dignes de confiance du point de vue démocratique, parce qu'ils n'acceptent pas que la vérité soit déterminée par la majorité, ou bien qu'elle diffère selon les divers équilibres politiques. A ce propos, il faut observer que, s'il n'existe aucune vérité dernière qui guide et oriente l'action politique, les idées et les convictions peuvent être facilement exploitées au profit du pouvoir. Une démocratie sans valeurs se transforme facilement en un totalitarisme déclaré ou sournois, comme le montre l'histoire.

ici

Evangelium Vitae (1995):

70. (...) En réalité, la démocratie ne peut être élevée au rang d'un mythe, au point de devenir un substitut de la moralité ou d'être la panacée de l'immoralité. Fondamentalement, elle est un « système » et, comme tel, un instrument et non pas une fin. Son caractère « moral » n'est pas automatique, mais dépend de la conformité à la loi morale, à laquelle la démocratie doit être soumise comme tout comportement humain: il dépend donc de la moralité des fins poursuivies et des moyens utilisés. Si l'on observe aujourd'hui un consensus presque universel sur la valeur de la démocratie, il faut considérer cela comme un « signe des temps » positif, ainsi que le Magistère de l'Eglise l'a plusieurs fois souligné. 88 Mais la valeur de la démocratie se maintient ou disparaît en fonction des valeurs qu'elle incarne et promeut: sont certainement fondamentaux et indispensables la dignité de toute personne humaine, le respect de ses droits intangibles et inaliénables, ainsi que la reconnaissance du « bien commun » comme fin et comme critère régulateur de la vie politique.

Le fondement de ces valeurs ne peut se trouver dans des « majorités » d'opinion provisoires et fluctuantes, mais seulement dans la reconnaissance d'une loi morale objective qui, en tant que « loi naturelle » inscrite dans le cœur de l'homme, est une référence normative pour la loi civile ellemême. Lorsque, à cause d'un tragique obscurcissement de la conscience collective, le scepticisme en viendrait à mettre en doute jusqu'aux principes fondamentaux de la loi morale, c'est le système démocratique qui serait ébranlé dans ses fondements, réduit à un simple mécanisme de régulation empirique d'intérêts divers et opposés.

et ici