Il y a aussi des fidèles, totalement ignorants en théologie, qui ont la prétention de prononcer des sentences définitives et péremptoires à propos de toute messe célébrée selon un Missel promulgué par un Pape.
qui, si elles ne nient pas directement la validité du rite, ont du moins équiparé l’assistance aux Messes du Nouvel Ordo à l’assistance à un rite protestant, auquel on ne peut jamais assister activement sans péché.
Certains en sont même arrivés à parler – montrant par là quelques lacunes métaphysiques – de « présence réelle mauvaise » aux messes célébrées selon le Novus Ordo
Certes l'abbé Laguérie parle lui-même , en obiter dictum, de légitimité canonique. Mais il ne se donne pas le ridicule d'écrire, comme Beauceron le théologien, que "la légitimité du NOM n'est que canonique". Je tiens à le dire en son nom, car nous en avons souvent parlé ensemble.
Je signale par exemple que le cardinal Ottaviani, qui a signé le fameux Bref examen critique du NOM, a célébré ce Nouvel Ordo qu'il avait critiqué.
Aujourd'hui, Rome accorde le fait objectif qu'il n'est pas nécessaire de célébrer ce rite pour en reconnaître la légitimité. C'est toute la force des statuts de notre Institut du Bon Pasteur que de nous accorder "l'usage exclusif" de la forme extraordinaire. Mais c'est bien parce que nous reconnaissons la légitimité du NOM qu'une telle clause a pu être signée.
Voilà un très beau texte, à lire. La précision que M l’abbé Philippe Laguérie apporte en matière liturgique, sur le problème de la « légitimité de la Nouvelle Messe » – qui a fait couler tant d’encre, est de la plus grande importance. Il parle de « légitilité canonique ». Cette précision est utile et nécessaire. Elle nous permettra de sortir de « l’équivoque ». et d’assurer enfin l’unité des esprits, unité si nécessaire.
Cette précision est utile à tous et à toutes les communautés de la Tradition.