Le Forum Catholique

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images/icones/radioactif.gif  ( 601756 )dogme de l'Ascension : l'église de france enseigne une Hérésie !!?? par jejomau (2011-07-13 23:26:54) 

Je découvre sur le site du cybercuré : cybercuré que l'on décrit l'Ascension comme une simple vue de l'esprit et qu'il n'a qu'une portée "spirituelle" !!!!!!!!!!!!


MAIS ALORS LE CHRIST N'A PAS RESCUSSITE ???


C'est ce qu'enseigne l'Eglise "catholique" en France ! Elle professe littéralement une Hérésie ! Voici l'Extrait tiré du lien qui nous est proposé par la Conférence des Evêques de France :

ASCENSION :

"La signification de l'Ascension est spirituelle. La montée du Christ au ciel n’est pas un « voyage dans l’espace ». Les homélies de l'Ascension donne la vraie signification de l'Ascension et corrige l'image folklorique de la montée au ciel. Le cosmonaute communiste Gagarine a dit qu'il n'avait pas trouvé le Christ dans le ciel. D'ou l'importance des homélies de l'Ascension pour corriger cette représentation

Montée de Jésus-Christ au ciel - Le nom vient d’un mot latin "ascensio" qui veut dire monter, s’élever. La signification de l'Ascension est évidente pour les Juifs nourris de l’Écriture. " Monter aux Cieux ", c’est entrer dans la Gloire de Dieu, c’est exprimer visiblement tout ce qui est réalisé par la Résurrection. La nuée a un caractère symbolique; elle représente la présence divine. La montée de Jésus au ciel a un préliminaire dans l'Ancien Testament, c'est la montée d'Elie au ciel sur un char de feu, ce qui le fait échapper à la mort. (2 R 2,1-19) . C'est aussi son départ de sa vie terrestre. C'est la dernière apparition de Jésus-Christ à ses disciples après sa résurrection. Selon l'évangile de saint Luc et les Actes des apôtres, Jésus est parti vers le ciel
"


NON, l'Ascension n'est pas "spirituelle" : c'est un dogme de Foi .

Je recommande à la CEF (Conférence des évêques de France) de reprendre le catéchisme du Concile de Trente. Il y est écrit noir sur blanc :


"voici ce que les Fidèles doivent croire sans hésiter et très fermement sur la Personne de Notre-Seigneur Jésus-Christ. C’est que, après avoir achevé et consommé le mystère de notre Rédemption, Il monta au ciel, comme homme, en corps et en âme" (et non spirituellement ! )....

.... Et ce n’est pas seulement comme Dieu que Jésus-Christ fit son ascension par cette vertu toute-puissante qu’Il tenait de sa divinité même, mais aussi comme homme. Sans doute un pareil prodige dépasse les forces naturelles, mais la puissance dont son âme bienheureuse était douée, pouvait transporter son corps partout où elle voulait. Et son corps, déjà glorifié, obéissait sans peine aux ordres de l’âme dans tous les mouvements qu’elle lui imprimait.

Voilà pourquoi nous croyons que Jésus-Christ est monté au ciel par sa propre vertu, et comme homme et comme Dieu
....

.... "ce que nous avons dit précédemment de la Mort et de la Résurrection de Notre-Seigneur, est également vrai de son Ascension: Il faut le faire remarquer aux Fidèles"



images/icones/hum2.gif  ( 601765 )Invoquer Gagarine... par Vianney (2011-07-14 07:45:26) 
[en réponse à 601756]


La signification de l’Ascension est spirituelle. La montée du Christ au ciel n’est pas un « voyage dans l’espace ». Les homélies de l’Ascension donne la vraie signification de l’Ascension et corrige l’image folklorique de la montée au ciel. Le cosmonaute communiste Gagarine a dit qu’il n’avait pas trouvé le Christ dans le ciel. D’ou l’importance des homélies de l’Ascension pour corriger cette représentation” (Conférence des évêques de France.)


Invoquer la stupide remarque de Gagarine pour “corriger” l’enseignement prétendument “folklorique” du concile de Trente : on paraît bien près de toucher le fond de la bétise humaine, là... Mais celle-ci demeure bien dans la ligne de la nouvelle religion qu’annonçait dès 1967, et en toute impunité, l’évêque de Metz à son clergé (Bulletin officiel de l’évêché de Metz, 1er octobre 1967) :

La mutation de civilisation que nous vivons entraîne des changements non seulement dans notre comportement intérieur, mais dans la conception même que nous nous faisons tant de la création que du salut apporté par Jésus-Christ. Les remises en question les plus fondamentales engagent non seulement une nouvelle pastorale, mais plus profondément une conception plus évangélique – à la fois plus personnelle et plus communautaire – du dessein de Dieu sur le monde.


À Vatican II, pour apaiser les réticences de la minorité conservatrice, les meneurs de jeu n’avaient cessé de ramener les changements (la soi-disant “nouvelle Pentecôte”) à de simples questions de représentation, de “pastorale”. Mais revenu dans son diocèse, le “magistère” de Metz imposait beaucoup plus clairement à ses prêtres (et fidèles) une nouvelle conception, autrement dit une nouvelle religion s’opposant par le fait même à la religion de Celui qui avait affirmé il y a deux mille ans que “pas une lettre” (iota unum, Mt. V, 18) n’en disparaîtrait jamais...

V.
images/icones/fleche3.gif  ( 601772 )Ce n'est pas Gagarine, mais Khrouchtchev par Jean Kinzler (2011-07-14 09:26:12) 
[en réponse à 601765]

Gagarine se serait exclamé après ce vol autour de la terre : « J’étais dans le ciel et j’ai bien regardé partout : je n‘ai pas vu Dieu. » En réalité c’est le dirigeant communiste Nikita Khrouchtchev qui a prêté ces paroles à Youri Gagarine pour motif de propagande lors d’une réunion plénière du parti communiste Soviétique.

28 ans après la mort du cosmonaute , son ami le Colonel et Pilote Chrétien Valentin Petrov, a démenti publiquement cette citation attribuée à Gagarine : « Youri n’a pas pu dire une chose pareille, car il était croyant et il était baptisé Orthodoxe . »
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Interfax, 12 Avril 2006, 13:21, Moscou : L'histoire des relations entre l'Église Orthodoxe de Russie et les cosmonautes russes a commencé au moment où le premier être humain a été envoyé en orbite dans l'espace. Ces relations se sont développées malgré que l'État soviétique livrait une guerre sans merci contre la religion. Au cours des récentes années, ces relations ont reçu une impulsion positive particulière. Certains épisodes de la coopération entre l'Église Orthodoxe et des cosmonautes russes ont été rapportés à Interfax-Religion par un de ses principaux témoins oculaires, le Colonel Valentin Petrov, professeur associé à l'Académie Gagarine de l'Armée de l'Air.


- Valentin Vasilyevich, Youri Gagarine et vous étiez proches amis. Le premier cosmonaute est rapporté pour avoir été un croyant, bien qu'il ne l'ait jamais manifesté. Est-il possible de dire que la foi était une de ces parties privées de votre relation d'amitié en tant que jeunes pilotes soviétiques vivant pendant les difficiles années de l'athéisme d'État?


- Youri Gagarine, comme tout Russe, était baptisé, et pour autant que je puisse le savoir, il était croyant. Ce qui me reste de tout à fait mémorable avec lui, c'est notre voyage ensemble à la Laure de la Trinité-Saint-Serge, en 1964, le jour même où Gagarine fêtait son 30ème anniversaire. Lui, un homme plein d'entrain, me demanda ce jour-là, de manière très directe, si j'avais déjà été à la Laure. Ayant répondu par l'affirmative, il suggéra que nous y allions, et nous y sommes partis, le soir même, après avoir échangé notre uniforme pour une tenue "civile." Nous étions sots, car Gagarine pouvait bien s'habiller comme il voulait... Des foules de gens à la Laure auraient aussitôt commencé à s'attrouper autour de lui, pour avoir un autographe. A peine l'Office était-il achevé à l'église que tout le monde, ayant appris sa présence, se pressa vers lui. Le peuple aimait Youri à ce point, et lui ne savait repousser personne.
Youri avait une personnalité unique. Il ne se vanta jamais de sa célébrité. Si vous l'approchiez, il ne voyait plus personne d'autre et n'écoutait plus que vous. Et ses enfants, eux aussi, ne se sont jamais vantés d'être les enfants du premier cosmonaute de l'histoire.
A ce moment-là, dans la Laure, le père supérieur nous a sauvés, Gagarine en premier. Il nous prit dans sa cellule et, selon la coutume russe, remplit les verres et après le troisième petit godet, il dit "hé bien, qui croira que Gagarine est venu dans ma cellule?" Et Gagarine lui répondit sur le même ton "Et bien voici pour ceux qui ne le croiront pas", et il sortit une photo de lui de sa poche et écrivit dessus "au père supérieur, de la part de Gagarine, avec mes meilleurs souhaits." Le père supérieur répondit "Hé bien, fêtons-ça en levant le verre!" Et nous avons bien entendu bu un verre!
Ensuite le père supérieur suggéra que nous allions rendre visite au TsAG. Surpris, nous lui avons demandé "pourquoi, père? Nous avons été au TsAGI!", c'est-à-dire notre Institut Central d'Aéro-hydrodynamique. Par la suite, nous avons compris qu'il voulait dire le Musée d'Archéologie ecclésiale, à l'Académie Théologique de Moscou. Bien entendu, nous y avons été, et quelque chose s'y est produit, qui m'a totalement surpris. Lorsque nous nous y sommes retrouvés devant une maquette de l'église du Christ Sauveur, Youri regarda à l'intérieur, puis me dit "Valentin, regarde un peu la magnifique oeuvre qu'ils ont détruite!" Il la contempla un bon bout de temps.
Rentrant de la Laure cette fois-là, nous étions si impressionné par ce que nous avions vu que nous conduisions comme en transe hypnotique. Soudain Youri dit "Valentin, pense un peu à ces paroles 'Qui es aux Cieux." Je le regardai, "Youri, tu ne connais pas la prière?!" Il répondit, "Tu crois peut-être que tu es seul à la connaître? Bien, tu sais comment garder le silence." En effet, c'était en 1964, à l'époque où Khrouchtchev avait promis "d'exposer le dernier prêtre."
Ce voyage avait eu des répercussions pour moi. Je fus accusé d'avoir "attiré Gagarin dans la religion." Ce fut Gagarin lui-même qui me sauva en déclarant "Comment un capitaine pourrait-il attirer un colonel dans la religion? Ce n'est pas lui qui m'y a emmené, mais nous avons voyagé avec ma voiture." Suite à cela, le Parti m'adressa une réprimande "pour avoir attiré Youri dans l'Orthodoxie", et à présent, j'en suis fier.
Quelque temps après notre voyage, Youri Gagarine, s'adressant au Comité Central réunit pour la session plénière d'éducation de la jeunesse, suggéra ouvertement que l'église du Christ Sauveur soit restaurée comme monument de gloire militaire et de chef d'oeuvre Orthodoxe. En même temps, il proposa de restaurer l'Arc de Triomphe, qui gisait en ruines à l'époque. La motivation de Gagarine était très simple : le patriotisme ne saurait être promu sans la connaissance de ses racines. Puisque l'église du Christ Sauveur était un monument de gloire militaire, ceux qui s'en allaient pour défendre leur mère patrie devaient la connaître.
Personne au Comité ne s'attendait à une telle déclaration du premier cosmonaute. La réponse fut incroyable, un torrent d'applaudissements. Le Présidium en fut bien entendu grandement perturbé, mais n'aurait certainement rien osé faire contre Youri Gagarine.
- Et qu'en est-il de cette célèbre phrase attribuée à Gagarine : " J'ai été dans l'espace mais je n'ai pas vu Dieu " ?

- En fait, ce n'est pas Gagarine mais Khrouchtchev qui l'a prononcée. Ca s'est passé au cours de l'assemblée plénière du Comité Central qui s'occupait de la propagande anti-religieuse. Khrouchtchev y donna au Parti et aux organisations des Komsomol le devoir de s'engager dans cette propagande, et déclara : Pourquoi vous soucieriez-vous de Dieu? Nous avons ici Gagarine qui a volé dans l'espace et il n'y a pas vu Dieu.
Mais quelque temps après, ces paroles furent présentées d'une autre manière. On les commença à dire qu'elles n'étaient pas de Khrouchtchev mais de Gagarine, car ce dernier, étant aimé du peuple, une telle déclaration de sa part serait d'une importance capitale. Ils se disaient que bien peu croiraient Khrouchtchev, mais tout le monde croirait assurément Gagarine. Cependant Gagarine n'a jamais dit cela, il n'aurait jamais pu proférer une telle chose.



- Est-ce que ce voyage avec Gagarine a inauguré votre tradition d'emmener vos étudiants de l'Académie de l'Armée de l'Air vers des lieux saints?


- A vrai dire, oui, après que j'ai été à la Laure avec Germain Titov qui, à propos, était aussi Orthodoxe. Alors que nous étions à Saint-Petersbourg, il me demanda tout d'abord de l'emmener à la Laure Saint Alexandre Nevsky. Et par la suite, touché par sa visite à la Laure, Germain me demanda de l'emmener à Zagorsk. Soit dit en passant, Titov et moi avons rendu ensemble visite au futur patriarche Alexis II, bien avant qu'il ne soit patriarche, quand sa sainteté servait comme métropolite de Saint-Petersbourg.
Une autre occasion remarquable, ce fut lorsqu'un message de salutation nous parvint de l'espace à l'occasion du millénaire du Baptême de la Russie. Lorsque Volodya Titov fut préparé pour s'envoler pour l'espace et y rester une année entière, je l'ai en premier lieu emmené au TsAK puis au monastère Danilov. Il s'envola en l'année du millénaire du Baptême de la Russie. Le lancement était prévu pour le 21 décembre 1987, et le retour sur terre 12 mois plus tard, ce qui veut dire qu'il resta en orbite toute l'année du millénaire. Lorsqu'il a reçu son approbation pour cette mission, il voulut recevoir une bénédiction pour ce vol. Tard dans la soirée, je l'ai emmené auprès de celui qui était alors le président du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou, son éminence Philarète. Nous avons vécu une rencontre étonnante. Volodya reçut un calendrier liturgique spécial pour ce millénaire du Baptême de la Russie et nombre d'Icônes. Volodya apprécia aussi beaucoup le thé que nous y avons bu, de sorte que le métropolite ordonna que plusieurs paquets lui soient spécialement préparés, et tout au long de son année dans l'espace, mon ami apprécia un "thé épiscopal."
Lorsque Volodya félicita depuis son orbite terrestre toute l'Union Soviétique à l'occasion du millénaire du Baptême de la Russie, tout le monde ici en fut stupéfait : comment savait-il cela? C'est simple, n'est-ce pas, car n'avait-il pas avec lui en orbite un calendrier liturgique? J'ai subit de sérieuses remontrances, j'ai été viré de divers endroits, mais le lendemain, Gorbatchev rencontra le patriarche Poemen et d'autres hiérarques à l'occasion de ce millénaire, et les accusations ont perdu beaucoup de leur force.
Un jour, j'ai eu l'idée d'emmener des Américains à la Laure, ça devait être en 1975, l'année de la rencontre Soyuz-Appolo. Nous, première équipe mixte de cosmonautes et d'astronautes Américains, nous y avons été ensemble avant le lancement. Nous avons tellement servit à boire à l'interprète que pour finir, il fallut qu'il soit remplacé par un des pères. Nous avons pris une photo incroyable de ce voyage et l'avons accrochée au patriarcat de Moscou. Lorsque des délégations étrangères venaient et disaient que nous étions un État athée, nous répondions "mais comment pouvez-vous dire cela? Regardez cette photo, là ce sont nos cosmonautes, et là ce sont des astronautes Américains!" Ils ne savaient plus que dire après ça.
Pour résumer, cette tradition a commencé dans les années 60', quand j'ai commencé à emmener à la Laure de la Trinité-Saint-Serge les équipages que j'entraînais, ainsi qu'au monastère de Saint Daniel. Le père supérieur du monastère Danilov était mon ami. J'étais un catéchiste enseignant à des gamins et moi-même j'apprenais.

- Mais pendant la période athée, de tels voyages ne pouvaient rester impunis, vous étiez un pilote militaire...


- Le Parti m'a sans cesse réprimandé. Mais ils ne pouvaient me virer, car à l'époque j'étais devenu un formateur réputé, et les cosmonautes me défendaient de toutes leurs forces. Un jour où j'étais sur le point d'être mis à la porte, ils ont dit "virez qui vous voulez, mais pas lui." Et pourtant, j'ai bien des fois manqué d'être mis à la porte. Quand un jour, le commandant des équipes de cosmonautes apprenait que moi, un gars si sympa, j'avais emmené tout le monde dans des monastères, je me faisais bien enguirlander. Encore plus parce que je donnais un corps de philosophie à l'Académie de l'Armée de l'Air à cette époque. C'était quelque chose de mortellement risquer de parler d'Orthodoxie alors que l'athéisme était l'idéologie officielle. Et malgré ça, comme instructeur des cosmonautes, j'ai continué à les emmener dans les monastères.

- Mais à présent, après toutes ces années, vous pouvez parler librement de culture Orthodoxe avec vos étudiants.


- Quelque temps après, notre patriarche organisa avec le ministre de la culture l'enseignement de la culture Orthodoxe dans les académies militaires. Je suis le seul représentant militaire a avoir été le premier à être amis au département de catéchèse de l'Institut Saint-Tikhon. Cette année marquera le 10ème anniversaire de mon diplôme des cours de catéchisme. Sa sainteté m'a remis mon certificat.
Globalement, je crois qu'il est impossible d'étudier l'histoire russe en négligeant l'histoire de l'Église Orthodoxe de Russie et les bases de la Foi Orthodoxe. Vous pouvez trouver autant d'exemples que vous le voulez démontrant la nécessité de cette étude. Cette même Laure de la Trinité-Saint-Serge a soutenu un siège des Polonais durant 16 mois. Comment un militaire pourrait ignorer cela?

- En tant que colonel d'aviation et enseignant, avec 40 ans d'expérience, comment pouvez-vous expliquer le besoin particulier de croyance religieuse ressenti par ceux qui sont engagés dans le service armé?


- Un pilote risquant constamment sa vie, volens nolens, il en vient au Seigneur. C'est exactement dans ce contexte que le militaire conçoit une vraie Foi. Je considère qu'il est de mon devoir d'éduquer mes étudiants à l'esprit Orthodoxe. Je ne les prend pas par la main et amène aux fonts baptismaux. Car il est impossible de forcer quelqu'un à croire, tout autant qu'à aimer. Mais nombre d'étudiants de notre académie en viennent d'eux-mêmes au baptême durant leurs études.
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La suite sur Interfax-religion
images/icones/nul.gif  ( 601773 )d'une certaine église-en-france... par jejomau (2011-07-14 09:42:01) 
[en réponse à 601772]

Gagarine se serait exclamé après ce vol autour de la terre : « J’étais dans le ciel et j’ai bien regardé partout : je n‘ai pas vu Dieu. » En réalité c’est le dirigeant communiste Nikita Khrouchtchev qui a prêté ces paroles à Youri Gagarine pour motif de propagande lors d’une réunion plénière du parti communiste Soviétique"


J'en conclus que les représentants d'une certaine église-en-france qui a pignon sur rue sont :

- ignares... Et paresseux (puisqu'ils ne cherchent même pas à savoir le fond des choses)

- propagandistes.. suivant en celà le défunt Politburo soviétique de l'ex-URSS

- menteurs . Nul besoin d'expliquer plus.

- apostats... par la même occasion pour renier le dogme de l'Ascension .

- incroyants... à la recherche de quelques bonnes places bien payées avec logements attribués pour pouvoir continuer à produire des "homélies" ésotériques qur lesquelles ils ont "planché" autour de quelques bon verres..

- simoniaques.. Pour l'Eglise catholique, la simonie est un crime. Et là encore : on en revient à un problème d'argent...


Je vais m'arrêter là...



images/icones/bravo.gif  ( 601781 )Un témoignage vraiment émouvant sur Gagarine par Vianney (2011-07-14 12:11:09) 
[en réponse à 601772]


Quelque temps après notre voyage, Youri Gagarine, s'adressant au Comité Central réunit pour la session plénière d'éducation de la jeunesse, suggéra ouvertement que l'église du Christ Sauveur soit restaurée comme monument de gloire militaire et de chef d'oeuvre Orthodoxe. En même temps, il proposa de restaurer l'Arc de Triomphe, qui gisait en ruines à l'époque. La motivation de Gagarine était très simple : le patriotisme ne saurait être promu sans la connaissance de ses racines. Puisque l'église du Christ Sauveur était un monument de gloire militaire, ceux qui s'en allaient pour défendre leur mère patrie devaient la connaître.
Personne au Comité ne s'attendait à une telle déclaration du premier cosmonaute. La réponse fut incroyable, un torrent d'applaudissements. Le Présidium en fut bien entendu grandement perturbé, mais n'aurait certainement rien osé faire contre Youri Gagarine.


Merci pour cette réconfortante information dont j’ignorais le premier mot ! J’en suis très heureux pour Gagarine qui était donc bien ce qu’il paraissait être : quelqu’un d’honnête et de courageux. On ne peut malheureusement pas en dire autant du carriériste Khrouchtchev... Dieu ait son âme !

Et qui sait ? Peut-être des retournements aussi surprenants, voire surnaturels, se produiront-ils un jour dans notre bout d’Europe gagné à son tour à l’athéisme par un bourrage de crâne similaire. Chez nous aussi, hélas ! on veut faire du passé table rase...

V.
images/icones/1h.gif  ( 601782 )N'opposez pas ascension physique et spirituelle par Candidus (2011-07-14 12:38:14) 
[en réponse à 601756]

Votre post me met mal à l'aise. Quand nous disons que le Christ est "monté aux cieux", de quels cieux parlons-nous ? Le mot "cieux" désigne-t-il un lieu physique ou une réalité spirituelle ? Il peut, et ici il doit, signifier les deux et il est vain de les opposer.

Pendant un court instant le corps glorieux de Jésus échappe à la loi de la gravitation universelle et s'élève physiquement, en direction du zénith, de quelques dizaines (?) de mètres. Et ensuite ?

Continue-t-il son "ascension" corporelle ? A quelle vitesse ? Jusqu'à quelle altitude ? Dépasse-t-il la stratosphère ? Quitte-t-Il notre système solaire ? Puis vers quelle galaxie se dirige-t-Il ? Où et quand s'arrête-t-Il ? Derrière quelle planète ou étoile a-t-Il achevé Son odyssée ? L'a-t-Il d'ailleurs vraiment achevée ?

Laissons là ces spéculations ridicules et disons plutôt que l'ascension du Christ, tout en étant dans ses débuts un événement historique défiant la pesanteur et donc descriptible en terme de réalité physique, assume aussi, et devient au bout de quelques instants, un événement purement spirituel lorsque le Christ échappe au temps et à l'espace pour s'asseoir à la droite de Son Père dans la Béatitude Céleste.
images/icones/fleche2.gif  ( 601783 )Et puis par Rémi (2011-07-14 13:01:41) 
[en réponse à 601782]

ce n'est pas l'Ascension en elle-même qui est qualifiée d'essentiellement spirituelle, mais sa signification. Ce n'est pas du tout la même chose, bien que je convienne que l'article soit mal ficelé.

Comme tous les dogmes qui concernent les évènements de la vie de Notre Seigneur ici-bas, il s'agit à la fois d'un fait réel, tout ce qu'il y a de plus physique, qui s'inscrit dans le temps humain, limité, ET dont la portée spirituelle, la signification que revêt l'évènement s'étendent bien au delà, à l'infini en réalité.

Y compris à nous qui n'étions pas présents et qui pourtant vivons en quelque sorte avec ces évènements comme si y avions assistés, tant ils nous sont spirituellement présents, significatifs au coeur de notre foi et actuellement agissants dans nos âmes.

N'est-ce pas là un point très important de la théologie de l'Incarnation ? Dieu-Fils revêt notre condition d'hommes dans un temps et un lieu donné, et s'offre en Victime infiniment Rédemptrice pour que tous les hommes, partout, toujours, aient la possibilité d'être sauvés ? Il me semble ?


Ainsi par exemple du point du Credo qui nous occupe :


Cette dernière étape demeure étroitement unie à la première, c’est-à-dire à la descente du ciel réalisée dans l’Incarnation. Seul celui qui est " sorti du Père " peut " retourner au Père " : le Christ (cf. Jn 16, 28). " Personne n’est jamais monté aux cieux sinon le Fils de l’Homme qui est descendu des cieux " (Jn 3, 13 ; cf. Ep 4, 8-10). Laissée à ses forces naturelles, l’humanité n’a pas accès à la " Maison du Père " (Jn 14, 2), à la vie et à la félicité de Dieu. Le Christ seul a pu ouvrir cet accès à l’homme, " de sorte que nous, ses membres, nous ayons l’espérance de le rejoindre là où Lui, notre Tête et notre Principe, nous a précédés " (MR, Préface de l’Ascension)

"Moi, une fois élevé de terre, j’attirerai tous les hommes à moi " (Jn 12, 32). L’élévation sur la Croix signifie et annonce l’élévation de l’Ascension au ciel. Elle en est le début. Jésus-Christ, l’unique Prêtre de l’Alliance nouvelle et éternelle, n’est pas " entré dans un sanctuaire fait de mains d’hommes (...) mais dans le ciel, afin de paraître maintenant à la face de Dieu en notre faveur " (He 7, 24). Au ciel le Christ exerce en permanence son sacerdoce, " étant toujours vivant pour intercéder en faveur de ceux qui par lui s’avancent vers Dieu " (He 9, 25). Comme " grand prêtre des biens à venir " (He 9, 11), il est le centre et l’acteur principal de la liturgie qui honore le Père dans les cieux (cf. Ap 4, 6-11).




Clic !
images/icones/1f.gif  ( 601784 )Vous vous trompez de cible... par Vianney (2011-07-14 13:26:31) 
[en réponse à 601782]


Ce n’est pas Jejomau qui “oppose ascension physique et spirituelle”, c’est la conférence des évêques qui paraît réduire l’Ascension à un phénomène purement spirituel, alors qu’il est de foi que le Christ est monté au Ciel, comme homme, corps et âme. Le catéchisme du Concile de Trente souligne le caractère miraculeux d’un tel phénomène, que les évêques de la CEF, non seulement passent complètement sous silence, mais paraissent bien réduire à une “image folklorique”, alors que le même catéchisme enseigne que l’histoire de l’Ascension a été décrite par saint Luc “avec une exactitude admirable” !

Tout autre chose, donc, qu’une “spéculation ridicule”... Quant à imaginer, comme la CEF et Khrouchtchev, que les chrétiens ont pu identifier le Ciel avec l’espace où se déplaçait la fusée de Gagarine, il suffit de poursuivre la lecture du catéchisme du Concile de Trente pour comprendre que celui-ci sait fort bien, à propos de l’expression “assis à la droite du Père”, faire la distinction entre la réalité et la représentation symbolique, mais uniquement dans la mesure où il convient de la faire.

V.
images/icones/1a.gif  ( 601787 )une certaine église-en-france ferait déjà mieux de se former plus.. par jejomau (2011-07-14 14:13:52) 
[en réponse à 601784]

I° CONCILE DU VATICAN

"Il n'est pas question que l'Eglise s'oppose à ce qu'on s'adonne aux sciences humaines et aux arts libéraux ; au contraire, elle les aide et les fait progresser de multiples façons. Elle n'ignore ni ne méprise les avantages qui en découlent pour la vie des hommes ; elle reconnaît même que, venues de Dieu, maître des sciences 1S 2,3, elles peuvent conduire à Dieu, avec l'aide de sa grâce, si on s'en sert comme il faut.
Elle n'interdit certes pas que ces sciences utilisent, chacune en son domaine, des principes et une méthode qui leur sont propres, mais en reconnaissant cette légitime liberté, Elle est très attentive à ce qu'elles n'admettent pas des erreurs opposées à la doctrine divine, ou que, dépassant leurs frontières, elle n'envahissent ni ne troublent le domaine de la foi".

"D'autre part, la doctrine de foi que Dieu a révélée n'a pas été proposée comme une découverte philosophique à faire progresser par la réflexion de l'homme, mais comme un dépôt divin confié à l'Epouse du Christ pour qu'elle le garde fidèlement et le présente infailliblement. En conséquence, le sens des dogmes sacrés qui doit être conservé à perpétuité est celui que notre Mère la sainte L'Eglise a présenté une fois pour toutes et jamais il n'est loisible de s'en écarter sous le prétexte ou au nom d'une compréhension plus poussée"

"L'Eglise, qui a reçu, en même temps que la charge apostolique d'enseigner, le commandement de garder le dépôt de la foi, a, de par Dieu, le droit et le devoir de proscrire la fausse "science" 1Tm 6,20, afin que nul ne soit trompé par le vain leurre de la philosophie (Col 2,8 3022).
C'est pourquoi tous les chrétiens fermes dans leur foi non seulement n'ont pas le droit de défendre comme de légitimes conclusions de la science les opinions connues contraires à la foi, surtout si elles ont été réprouvées par l'Eglise, mais ils sont strictement tenus de les considérer plutôt comme des erreurs parées de quelque trompeuse apparence de vérité"




En outre on trouve une belle réflexion sur CE DOGME DE FOI qu'est l'ASCENSION durant laquelle Jésus-Christ, 2° personne de la Trinité, Vrai Dieu et Vrai homme est monté en chair et en os dans le Ciel devant les apôtres.... Ici, sur ce SITE