Le Forum Catholique

http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=598685
images/icones/vatican.gif  ( 598685 )Qu'est-ce qu'avoir le sens de l'Eglise ? par Chouette (2011-06-14 14:09:35) 

Les événements dans l'Eglise nous font toujours plus réfléchir sur l'attachement que nous lui portons, sur ce sens de l'Eglise, instinctif, intrinsèque, ancré dans notre âme...mais qu'est-ce à dire ?

Mais qu'est-ce qu'avoir le sens de l'Eglise ?
J'aimerais, en lançant ce fil, que nous puissions réfléchir ensemble et alimenter notre réflexion par des textes du Magistère ou des textes de penseurs catholiques.

Je vous propose un premier texte trouvé sur le net :



Nous savons bien que c’est un mystère. C’est le mystère de l’Eglise. Et si, avec l’aide de Dieu, nous fixons le regard de l’âme sur ce mystère, nous en obtiendrons de nombreux bienfaits spirituels, ceux, précisément, dont nous croyons que l’Eglise a actuellement le plus grand besoin. La présence du Christ, sa vie même, entrera en action dans chacune des âmes et dans l’ensemble du Corps mystique par l’exercice de la foi vive et vivifiante, selon la parole de l’Apôtre : "Que le Christ habite par la foi dans vos cœurs" (Eph., III, 17). La conscience du mystère de l’Eglise est en effet le résultat d’une foi mûre et vécue. Elle produit dans l’âme ce "sens de l’Eglise" qui pénètre le chrétien grandi à l’école de la parole divine, nourri de la grâce des sacrements et des inspirations ineffables du Paraclet, entraîné à la pratique des vertus évangéliques, pénétré de la culture et de la vie de la communauté de l’Eglise et profondément joyeux de se sentir revêtu du sacerdoce royal qui appartient en propre au peuple de Dieu (cf I Pierre, II, 9). Le mystère de l’Eglise n’est pas un simple objet de connaissance théologique, il doit être un fait vécu dans lequel, avant même d’en avoir une notion claire, l’âme fidèle peut avoir comme une expérience connaturelle ; et la communauté des croyants peut trouver la certitude intime de sa participation au Corps mystique du Christ quand elle se rend compte que ce qui la fait commencer, l’engendre (cf. Gal., IV, 19 ; I Cor., IV, 15), l’instruit, la sanctifie, la dirige, c’est le ministère de la hiérarchie ecclésiastique instituée divinement, si bien que ce canal béni, le Christ répand dans ses membres mystiques les communications merveilleuses de sa vérité et de sa grâce et confère à son Corps mystique, pèlerin dans le temps, sa structure visible, sa noble unité, le caractère fonctionnel de son organisme, sa variété harmonieuse, sa beauté spirituelle. Les images ne suffisent pas à traduire en concepts accessibles la réalité et la profondeur d’un tel mystère ; cependant après l’image que Nous venons de rappeler, du Corps mystique, suggérée par saint Paul, il y en a une autre dont nous devrons nous souvenir, parce que suggérée par le Christ lui-même, celle de l’édifice dont il est l’architecte et le constructeur ; édifice fondé, il est vrai, sur un homme naturellement fragile, mais transformé miraculeusement par lui en pierre solide, c’est-à-dire doué d’une indéfectibilité prodigieuse et sans fin : "Sur cette pierre, je construirai mon église". (Mt., XVI, 18)



Paul VI, Ecclesiam suam (n°33)
images/icones/1i.gif  ( 598689 )concernant l'expression "le sens de l'Eglise" par jejomau (2011-06-14 14:54:40) 
[en réponse à 598685]

je relève cette phrase de Paul VI que j'extrait du texte proposé par vous :

- (Le)"sens de l’Eglise" qui pénètre le chrétien grandi à l’école de la parole divine, nourri de la grâce des sacrements et des inspirations ineffables du Paraclet, entraîné à la pratique des vertus évangéliques, pénétré de la culture et de la vie de la communauté de l’Eglise et profondément joyeux de se sentir revêtu du sacerdoce royal qui appartient en propre au peuple de Dieu."

Bref : c'est un "tradi", non ? Paul VI était un "tradi" !
images/icones/vatican.gif  ( 598690 )Règles pour "sentir avec l'Eglise" par Pline (2011-06-14 14:59:03) 
[en réponse à 598685]

Voici le texte, un peu long, je le reconnais, de Saint Ignace de Loyola, dans les exercices spirituels.


352 Règles à suivre pour ne nous écarter jamais des véritables sentiments que nous devons avoir dans l'Église militante.

353 Première règle. Renoncer à tout jugement propre et se tenir prêt à obéir promptement à la véritable Épouse de Jésus-Christ, notre Seigneur, c'est-à-dire à la sainte Église hiérarchique, notre Mère.

354 Deuxième règle. Louer la confession sacramentelle, la réception du très saint sacrement de l'Eucharistie au moins une fois dans l'année, beaucoup plus tous les mois, et plus encore chaque semaine, avec les dispositions requises et convenables.

355 Troisième règle. Louer l'usage d'entendre souvent la sainte Messe; louer de même les chants ecclésiastiques, la psalmodie et les prières, même prolongées, dans l'église ou dans tout autre lieu convenable. Approuver la détermination de certaines heures pour la célébration de l'Office divin, pour la récitation des Heures canoniales et de toute autre prière.

356 Quatrième règle. Louer beaucoup les ordres religieux, la virginité et la continence et ne pas louer autant le mariage.

357 Cinquième règle. Louer les voeux de religion, d'obéissance, de pauvreté, de chasteté, et les autres par lesquels on s'oblige à des oeuvres de surérogation et de perfection. Or, il est à remarquer que le voeu ayant essentiellement pour matière les choses qui se rapprochent davantage de la perfection évangélique, on ne doit pas faire voeu de ce qui s'en éloigne, comme d'entrer dans le commerce ou de s'engager dans le mariage.

358 Sixième règle. Louer l'usage de prier les Saints et de vénérer leurs reliques; louer les stations, les pèlerinages, les indulgences, les jubilés, les faveurs spirituelles accordées par les souverains Pontifes dans l'intention d'obtenir de Dieu le triomphe de l'Église sur les infidèles, l'usage de brûler des cierges dans nos temples.

359 Septième règle. Louer les lois de l'Église relativement aux jeûnes et aux abstinences du Carême, des Quatre-Temps, des Vigiles, du vendredi et du samedi; louer aussi les pénitences, non seulement intérieures, mais encore extérieures.

360 Huitième règle. Louer le zèle pour la construction et l'ornement des églises; louer de même l'usage des tableaux et des statues et les vénérer en vue des objets qu'ils représentent.

361 Neuvième règle. Louer enfin tous les préceptes de l'Église, et être toujours prêt à chercher des raisons pour les justifier et les défendre, et jamais pour les condamner ou les blâmer.

362 Dixième règle. Nous devons être plus portés à approuver et à louer les règlements, les recommandations et la conduite de nos supérieurs qu'à les blâmer: car, supposé que quelques-unes de leurs dispositions ne soient pas, ou puissent ne pas être dignes d'éloges, il est toujours vrai, à raison des murmures et du scandale, qu'il y a plus d'inconvénients que d'utilité à les condamner, soit en prêchant en public, soit en parlant devant le bas peuple; ce qui l'irriterait contre ses supérieurs temporels ou spirituels. Cependant, comme il est dangereux de parler mal des supérieurs en leur absence devant le peuple, ainsi peut-il être utile de manifester l'irrégularité de leur conduite aux personnes mêmes qui ont le pouvoir d'y porter remède.

363 Onzième règle. Louer la théologie positive et scolastique; car, comme c'est particulièrement le propre des Docteurs positifs, tels que saint Jérôme, saint Augustin, saint Grégoire et les autres, d'exciter les affections et de porter les hommes à aimer et à servir de tout leur pouvoir Dieu, notre Seigneur; ainsi le but principal des Scolastiques, tels que saint Thomas, saint Bonaventure, le Maître des Sentences et ceux qui les ont suivis, est de définir et d'expliquer, selon le besoin des temps modernes, les choses nécessaires au salut éternel, d'attaquer et de manifester clairement toutes les erreurs et les faux raisonnements des ennemis de l'Église. En effet, plus récents que les premiers, non seulement ils se servent avantageusement de l'intelligence de la sainte Écriture et des écrits des saints Docteurs positifs; mais éclairés et enseignés eux-mêmes par la vertu divine, ils s'aident encore, pour notre instruction, des Conciles, des canons et des constitutions de notre Mère la sainte Église.

364 Douzième règle. Évitons de faire des comparaisons entre les personnes encore vivantes et les Saints qui sont dans le Ciel; car on est grandement exposé à se tromper en ce point. Gardons-nous donc de dire: Cet homme est plus savant que saint Augustin; celui-ci est un autre saint François, s'il ne le surpasse; celui-là est un autre saint Paul en vertu, en sainteté, etc.

365 Treizième règle. Pour ne nous écarter en rien de la vérité, nous devons toujours être disposés à croire que ce qui nous paraît blanc est noir, si l'Église hiérarchique le décide ainsi. Car il faut croire qu'entre Jésus-Christ, notre Seigneur, qui est l'Époux, et l'Église, qui est son Épouse, il n'y a qu'un même Esprit qui nous gouverne et nous dirige pour le salut de nos âmes, et que c'est par le même Esprit et le même Seigneur qui donna les dix commandements qu'est dirigée et gouvernée notre Mère la sainte Église.

366 Quatorzième règle. Quoiqu'il soit très vrai que personne ne puisse se sauver sans être prédestiné et sans avoir la foi et la grâce, il faut s'observer beaucoup dans la manière de parler et de discourir sur ce sujet.

367 Quinzième règle. Nous ne devons parler ni beaucoup ni souvent de la prédestination; mais si on en dit parfois quelque chose, que l'on évite de donner au peuple l'occasion de tomber dans quelque erreur et de lui faire dire ce que l'on entend quelquefois: Si je dois être damné ou sauvé, c'est une affaire déjà décidée; mes actions bonnes ou mauvaises ne feront pas qu'il en arrive autrement. Et, sur ce raisonnement, on tombe dans l'indolence, et on néglige les oeuvres utiles au profit de l'âme et nécessaires au salut.

368 Seizième règle. Il faut également prendre garde qu'à force de parler sans explication et sans distinction de l'excellence et de la vertu de la foi, on ne donne occasion au peuple de devenir négligent et paresseux pour les bonnes oeuvres, soit avant la conversion, lorsque la foi n'est pas encore animée par la charité, soit après.

369 Dix-septième règle. Ne nous arrêtons pas et n'insistons pas tellement sur l'efficacité de la grâce, que nous fassions naître dans les coeurs le poison de l'erreur qui nie la liberté. Il est permis sans doute de parler de la foi et de la grâce, autant qu'il est possible avec le secours divin, pour la plus grande louange de la divine Majesté; mais non de telle manière, surtout en des temps si difficiles, que les oeuvres et le libre arbitre en reçoivent quelque préjudice, ou soient regardés, celui-ci comme un vain mot, et celles-là comme inutiles.

370 Dix-huitième règle. Bien que nous devions surtout désirer que les hommes servent Dieu, notre Seigneur, par le motif du pur amour, nous devons cependant louer beaucoup la crainte de la divine Majesté; car, non seulement la crainte filiale est pieuse et très sainte, mais la crainte servile même, lorsque l'homme ne s'élève pas à quelque chose de meilleur et de plus utile, l'aide beaucoup à sortir du péché mortel; et, lorsqu'il en est sorti, il parvient facilement à la crainte filiale, qui est tout agréable et chère à Dieu, parce qu'elle est inséparablement unie à son amour.



images/icones/vatican.gif  ( 598693 )Satis Cognitum par Effata (2011-06-14 15:24:00) 
[en réponse à 598685]

Ce texte de 12 pages du Pape Leon XIII est remarquable, sur la question.


P.S.: Si le webmestre de La Porte Latine lit ce message, je lui signale au passage ce qui, au vu de ma propre source, semble être une coquille dans la transcription de ce texte, à la page http://www.laportelatine.org/bibliotheque/encycliques/LeonXIII/Satis_Cognitum.php
En effet, à l'heure où j'écris, il y manque ces mots que je mets ci-dessous en italique :

«On met cette différence entre l'hérésie et le schisme, que l'hérésie professe un dogme corrompu ; le schisme, par suite d'une dissension dans l'épiscopat, se sépare de l'Eglise» (Hom. XI, in Epist. ad Ephes., n. 5). Ces paroles concordent avec celles de saint Jean Chrysostome sur le même sujet : «Je dis et je proteste que diviser l'Eglise n'est pas un moindre mal que de tomber dans l'hérésie. C'est pourquoi, si nulle hérésie ne peut être légitime, de la même façon, il n'y a pas de schisme qu'on puisse regarder comme fait à bon droit. Il n'est rien de plus grave que le sacrilège du schisme : il n'y a point de nécessité légitime de rompre l'unité» (S. Augustinus, Contra epistolam Parmeniani, lib. II, cap. 2, n. 25).

images/icones/1p.gif  ( 598694 )Tout simplement énorme!!! par Pierre Marciani (2011-06-14 15:28:27) 
[en réponse à 598693]

Votre Post Scriptum est tout simplement incroyable! Comment le site officiel de la frat. st-Pie X en France peut-il ainsi censurer un pape??? On ne saurait imaginer ici une coquille... Pierre
images/icones/1d.gif  ( 598700 )Ne soyez pas si dur avec elle par Effata (2011-06-14 15:46:58) 
[en réponse à 598694]

Communiquer le savoir, apparemment, ce n'est pas toujours facile...
images/icones/neutre.gif  ( 598703 )coquille par hugues76 (2011-06-14 16:05:07) 
[en réponse à 598700]

Excusez moi mais je comprends pas ce que vous voulez dire ?
LA FSSPX a créé un faux pour se justifier ou bien votre dernier mail indique qu'il s'agit d'une vertible coquille ?
Merci de preciser

images/icones/2a.gif  ( 598708 )Je n'en sais rien. par Pierre Marciani (2011-06-14 16:16:36) 
[en réponse à 598703]

Ma remarque portait sur mon étonnement face à une "coquille" qui tombe bien, même si la fin de la phrase reste sans équivoque. Pierre
images/icones/1d.gif  ( 598709 )Précision !!! par Antoine (2011-06-14 16:18:15) 
[en réponse à 598703]

Il ne manque que les mots en itatlique ...



il y a d'ailleurs d'autres mots qui ont sauté dans le texte de la porte latine, comme ici : (une phrase avant) :

"le schisme, par suite d'une dissension dans l'épiscopat, se sépare de l'Eglise»


LPL : "le schisme, suite d'une dissension dans l'épiscopat, se sépare de l'Eglise»


De là à voir une censure .... Ce n'est pas un peu abusif ?
Je pense plutôt à des soucis suite à une reconnaissance de texte à partir d'un document scanné...

Mais bon, ce que j'en dis ... Peut être s'agit-il là bien d'une nouvelle preuve de sectarisation et de désinformation de la part de la FSSPX...

Ah ...pour les complotistes ...une autre précision ... j'ai consulté le cache qui date du 9 juin ... au cas où ...
images/icones/1f.gif  ( 598713 )Une simple question, Effata par Vianney (2011-06-14 16:49:05) 
[en réponse à 598700]


Communiquer le savoir, apparemment, ce n'est pas toujours facile...


Trouvez-vous normal qu’on ne trouve cette encyclique Satis Cognitum de Léon XIII que sur des sites “tradis” (Cathopedia, Porte Latine, entre autres) ?

Ne serait-il pas beaucoup plus naturel qu’une encyclique aussi remarquable – bien d’accord avec vous sur ce point – soit publiée en français sur le site du Vatican ? Question qui vaut d’ailleurs pour plusieurs autres, telles que Quanta Cura, Mirari Vos, etc.

V.
images/icones/idee.gif  ( 598726 )Des raisons pragmatiques ? par Effata (2011-06-14 18:10:26) 
[en réponse à 598713]

Comme vous peut-être, d'une manière générale, je ne me suis jamais expliqué pourquoi le site du Vatican était aussi "cheap", compte tenu des trésors intellectuels, picturaux, musicaux etc. qu'on voudrait pouvoir y trouver facilement.
La langue française est souvent absente des traductions proposées, en effet. Ce n'est d'ailleurs pas la seule langue brimée, car il est fréquent de n'avoir que l'anglais (et pas le latin non plus !) et la distribution des langues semble très aléatoire !
Au sujet des papes publiés, voyez ce menu :
http://www.vatican.va/holy_father/
qui ne permet pas, à mon avis, de présumer d'un filtrage doctrinal.
En somme, le Vatican n'a pas assurément pas les moyens techniques et financiers de Google ou de Microsoft pour la mise en oeuvre de son site Internet !
images/icones/1b.gif  ( 598727 )Oui, j’ai remarqué aussi... par Vianney (2011-06-14 18:32:17) 
[en réponse à 598726]

...que les anglophones sont généralement mieux pourvus que les latinistes, même sur le site du Vatican ! Pour en revenir aux francophones, ce ne sont pourtant pas les traductions qui manquent, notamment celles de la Bonne Presse, et je ne pense pas non plus que ce soit une question de droits de reproduction : il se trouve que, parmi les traductions françaises proposées sur le site, celle de Mortalium Animos a été “empruntée” (y compris ses rares fautes typographiques) à une revue tradi qui paraissait dans les années 80.

V.
images/icones/idee.gif  ( 598741 )Clerus.org pour compléter vatican.va par Via Romana (2011-06-14 21:02:56) 
[en réponse à 598713]

'Le site Clerus.org de la Congregation pour le clergé semble compléter assez bien le site du Vatican, c'est peut-être la raison de cette apparente négligence.

Seulement, le classement est thématique, et le moteur de recherche pas très efficace.

Ensuite, il semble que si on demande d'abord "français", la recherche se fera en français, mais portera seulement sur des documents en français...

Exemple : cliquer en bas sur "Bibliothèque".

- si on a mis au préalable "français",
— puis "auteur = PIE IX" sans mots clés, les seules réponses sont Qui pluribus et Singulari quide.
— si on demande "mots clés = QUANTA CURA" (sans auteur), on a 0 réponse.

- mais si on a mis langue "italiano",
— puis "Parole nella scheda = QUANTA CURA" (c'est-à-dire mots clés, et sans auteur) on obtient le texte de Quanta cura, en italien...

et cela alors que le texte existe bien en français (Quanta cura + Syllabus) sur ce même site :
http://www.clerus.org/bibliaclerusonline/fr/hhv.htm mais il a été trouvé... par Google !

De même, Google renvoie immédiatement le texte français pour la recherche "MIRARI VOS" + Clerus.

Bonne chasse !
images/icones/neutre.gif  ( 598743 )hypothese par hugues76 (2011-06-14 21:15:09) 
[en réponse à 598741]

J'emets l'hypothese qu'il y a des droits d'auteur des encycliques publiées en français et que cela pourrait expliquer pourquoi on ne trouve pas toutes les traductions sur le site du vatican ?

C'est simplement une hypothese car je ne connais pas l'organisation des services de traduction du vatican et les accords de publication avec Tequi (ou autres)

maintenant il est vrai que pour des encycliques anciennes c'est peut etre tout simplement une faute de moyen. je pense que le webmaster de FC peut comprendre ce que cela signifie la gestion du site du vatican.

Etonnant que l'on trouve une version italienne et pas une version latine, je croyais que les Papes n'écrivaient que dans la langue officielle de l'Eglise ! (je plaisante !)


images/icones/bravo.gif  ( 598744 )Merci beaucoup ! par Vianney (2011-06-14 21:26:16) 
[en réponse à 598741]


Le site Clerus.org de la Congrégation pour le clergé semble compléter assez bien le site du Vatican, c'est peut-être la raison de cette apparente négligence.


Je n’avais pas remarqué que Clerus.org dépendait du Vatican, mais je confirme y avoir déjà fait quelques découvertes intéressantes, notamment certaines allocutions de Pie XII.

V.
images/icones/1b.gif  ( 598695 )les sens tout est dans le pluriel par Luc Perrin (2011-06-14 15:34:41) 
[en réponse à 598685]

"cependant après l’image que Nous venons de rappeler, du Corps mystique, suggérée par saint Paul, il y en a une autre dont nous devrons nous souvenir, parce que suggérée par le Christ lui-même, celle de l’édifice dont il est l’architecte et le constructeur ; édifice fondé, il est vrai, sur un homme naturellement fragile, mais transformé miraculeusement par lui en pierre solide, c’est-à-dire doué d’une indéfectibilité prodigieuse et sans fin : "Sur cette pierre, je construirai mon église". (Mt., XVI, 18)

Paul VI, Ecclesiam suam (n°33)

chère Chouette,

Faut-il le comprendre comme devoir demander au Saint-Père s'il est lui bien en communion avec moi ou un autre, le sens d'un archevêque français en 2008 énoncé dans une conférence de presse ? en d'autres termes le sens gallican ou fébronien ?

Est-ce le sens du P. Bessière qui excommunia le pape en 2009 ?

Est-ce le sens de G*lias qui réécrit la Bible à sa convenance ?

Est-ce le sens de la soi-disant Conférence des baptisé(es) qui comme la revue lyonnaise choisit ce qui lui convient dans la doctrine de l'Église ?

Est-ce le sens de l'épiscopat autrichien en 2009 qui prétend avoir un droit de regard sur les nominations épiscopales ?

Est-ce le sens des évêques qui ignorent ou refusent le motu proprio 7/7/7 ?

Est-ce le sens de la dernière congrégation générale de la Société de Jésus qui tourne le dos aux orientations papales exposées devant elle ?

Est-ce le sens des Dominicains de Hollande qui piétinent allègrement l'ecclésiologie et la théologie liturgique sans pour autant faire l'objet de la moindre sanction canonique au nom du droit à l'eucharistie ?

Est-ce le sens des théologiens dissidents qui prolifèrent sur tous les continents ?

Est-ce le sens du P. Jenkins de l'Université Notre-Dame (USA) qui ignore son évêque et la moitié de l'épiscopat américain ainsi que les textes du Magistère romain au nom de la liberté académique ?

Ce sont là les premières manières de comprendre "sens de l'Église" qui me viennent à l'esprit mais la liste peut se rallonger ad libitum dans tout l'univers catholique ... bien avant d'arriver à un petit village suisse où se trouve la maison généralice d'une certaine Fraternité sacerdotale qui a aussi son sens bien à elle.

Ceci dit j'aime bien la définition de Paul VI, même si en gros presque personne n'en tient compte dans le monde catholique sauf vous et moi et quelques autres coelacanthes ultramontains du F.C.





images/icones/1e.gif  ( 598699 )vous avez oublié la fédération des réseaux du parvis ! par jejomau (2011-06-14 15:46:32) 
[en réponse à 598695]



qui s'intitule aussi "chrétiens en liberté" !! Eux aussi ont un "certain" sens de l'Eglise ! Regardez bien sur la droite : ils y sont tous !
images/icones/neutre.gif  ( 598732 )Réseau des parvis... par etienne_rg (2011-06-14 19:22:54) 
[en réponse à 598699]

Il est très drôle ce site :)
Réseau des parvis alors qu'ils disent eux même avoir fui l'appareil disciplinaire dogmatique...

J'ai lu dedans le mot unitarien... Qu'est ce que c'est ? J'ai pu comprendre qu'il y avait négation de la Ste Trinité, mais encore ?
images/icones/neutre.gif  ( 598750 )ce sont les anti-trinitaires par Luc Perrin (2011-06-14 22:18:50) 
[en réponse à 598732]

depuis le XVIe siècle et apparemment toujours en extrême dissidence aujourd'hui avec toutes les grandes Églises établies.

Ils vont bien avec les "catholiques d'ouverture" - j'aime ce christianisme du robinet ouvert/fermé - et les "protestants libéraux".

Tout cela me semble quand même un peu conservateur et bien "fermé" car les non-chrétiens n'y sont pas ni les athées militants et Michel Onfray alors ?
images/icones/neutre.gif  ( 598706 )garder toujours esprit 360 degre par hugues76 (2011-06-14 16:12:42) 
[en réponse à 598695]

Merci Luc pour ne pas nous faire perdre de vue que notre pauvre Pape Benoit XVI doit se battre sur tous les fronts à la fois que si les progressistes ne sont pas schismatiques il n'en sont pas moins éloignés de ce magnifique texte de Paul VI que Chouette nous a partagé.
images/icones/vatican.gif  ( 598704 )pour le Saint-Père, la transmission de la foi est liée à notre engagement par jejomau (2011-06-14 16:06:30) 
[en réponse à 598685]

Votre fil sur le sens de l'Eglise tombe bien à propos puisque le Saint-Père nous rappelle à l'instant combien la transmission de la foi est fondamentalement liée au sens de l'Eglise que nous soulignons par notre engagement .

Le Saint-Père a affirmé que : "la Foi ne se conserve pas d'elle même dans le monde, ni se transmet automatiquement. La foi doit être annoncée et son annonce, pour être efficace, doit venir d'un coeur qui croit, qui aime et adore le Christ, qui croit également dans la force de l'Esprit... La réponse de la foi naît lorsque l'homme découvre grâce à Dieu que croire signifie trouver la véritable vie, la vie de plénitude".
Puis le Pape a dit que nous devons tous "porter dans le monde la Bonne Nouvelle du Seigneur Jésus en qui s'est incarné l'amour de Dieu, pour chacun comme pour l'humanité. Cette annonce doit résonner à nouveau dans les pays de vieille chrétienté"

Pour le pape la tâche regarde en premier lieu les parents "à qui revient de demander le baptême pour leurs enfants... Dès le début de leur vie, ils ont besoins de Dieu dont ils ont la capacité de percevoir la grandeur, comme ils ont la capacité à comprendre la valeur de la prière et des rites, la différence entre le bien et le mal. Il faut donc les accompagner dans la foi dès l'âge tendre... La communauté chrétienne a toujours eu soin de la formation des enfants, en leur faisant comprendre par l'intelligence la vérité de la foi, mais aussi en les faisant connaître la prière, la charité et la fraternité. La foi risque de rester muette sans une communauté qui la pratique et la rend vivante".
Ensuite Benoît XVI a invité "les adolescents qui suivent le parcours de l'initiation chrétienne...à le faire en comprenant que l'Evangile n'est pas une utopie mais la forme achevée de l'existence". Ils doivent par conséquent s'attarder sur la confirmation, "de manière à ce que le don de l'Esprit les confirme dans la joie d'être devenus fils de Dieu... Pour que tous cela soit efficace et fructueux, la connaissance de Jésus doit s'élargir au-delà de la pratique sacramentale. Là doit intervenir la catéchèse... S'agissant d'une action ecclésiale, les catéchistes doivent enseigner la foi de l'Eglise et en témoigner personnellement, et non diffuser leurs interprétations. Le Catéchisme de l'Eglise catholique a été conçu à cet effet".

Il a conclu en rappelant la nécessité d'enseigner aussi le silence et la méditation