'' (…) La première lecture de la liturgie de ce 13 février, tiré du Livre des Rois (1 R 11, 4-13), évoque «l'apostasie, disons, de Salomon», qui n'était pas fidèle au Seigneur. (…)
La lente apostasie
À cette époque, a poursuivi le Pape, on pouvait avoir plus d'une épouse, ce qui ne signifie pas qu'il était licite d'être un «coureur de jupons». Mais le cœur de Salomon s'est affaibli non pas parce qu'il avait épousé ces femmes - il pouvait le faire - mais parce qu'il les avait choisies dans un autre peuple, avec d'autres dieux. Et Salomon est alors tombé dans le «piège» et l'a laissé se produire quand une de ses femmes lui a dit d'aller adorer les divinités païennes.
Et il l'a fait pour toutes ses femmes étrangères qui offraient des sacrifices à leurs dieux. En un mot, «il a tout permis, il a cessé d'adorer le Dieu unique». D'un cœur affaibli par sa trop grande affection pour les femmes, «le paganisme est entré dans sa vie». Puis ce garçon sage, qui avait bien prié en demandant la sagesse, est tombé au point d'être rejeté par le Seigneur.
«Ce n'était pas une apostasie du jour au lendemain, c'était une apostasie lente», explique le Pape. (…)
Vous ne pouvez pas être bon avec Dieu et le diable
(…) On ne peut pas être bon avec Dieu et le diable. C'est ce que nous disons tous quand nous parlons d'une personne qui est un peu comme ça: "Il est bon avec Dieu et avec le diable". Il a perdu sa fidélité.» (…)''