la sainte communion n'est jamais distribuée pendant le messe de minuit à Noël, seulement à la messe de l'aurore et éventuellement à la messe du jour.
Traditionnellement, c'est-à-dire jusqu'après la première guerre mondiale.
Ce n'est que Saint-Pie X qui le premier élargit cet indulte (car c'en est un), octroyé avant à quelques communautés de moniales en Espagne (Urgel) et en Autriche (Gorizia/Görz) depuis le XVII/XVIIIe s. (voir Decr. auth. 3254 et 2267 de la Congrégation des Rites).
Pour la communion des fidèles après cette date (j'ai posé la question à ma mère -première communion en 1938-, qui se souvient parfois bien mieux de ce qui se passait avant la guerre que ce que j'ai pu lui dire il y a quelques jours) la règle était : jeûne eucharistique (donc jeûne absolu, pas de nourriture, pas de boisson, même pas l'eau, avant 1953) à partir de 18 heures, pour qui voulait communier à la messe de minuit, et cela fut bien, autant que j'ai pu voir ailleurs, le règle générale.
Je me souviens bien que ma grand-mère, quand elle était là, veillait à ce que nous, enfants, n'entrâmes point à la cuisine après six heures pour y grignoter quelque chose.
Il n'y avait pas de repas du soir, bien entendu, on attendait le petit déjeuner (qui était, de fait, plutôt un grand déjeuner, servi après la messe de minuit)
La vigile de Noël est par ailleurs un jour de jeûne et d'abstinence, nous l'avons toujours observé en famille.
On en parlait ICI et dans les posts qui suivent ce message.
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