Article du toujours virulent de Robert Morrison paru dans The Remnant Newspaper du 19 octobre 2022 sous le titre : « Outlining Francis’s Worst Crime Against Humanity ».
(Traduit à l’aide DeepL,com)
Comme l'a indiqué le Cardinal Gerhard Müller dans sa récente interview, il est maintenant devenu évident pour tous les observateurs rationnels et informés que l'homme connu sous le nom de Pape François tente de transformer l'Église catholique en quelque chose de fondamentalement opposé à ce qu'elle a toujours été. Il est tout aussi évident que, dans le cadre de ce processus, il a multiplié les attaques contre les Catholiques traditionnels, qui adhèrent à ce que l'Église catholique a toujours enseigné et pratiqué. S'il est évident que certains intérêts puissants soutiennent pleinement la prise de contrôle hostile par François d'une religion vieille de deux mille ans et comptant plus d'un milliard d'adeptes, nous devons nous arrêter pour considérer l'impact sur ceux qui souffrent de ses actions,
Comme nous le verrons, les actions de François semblent s'aligner sur la catégorie de droit international des "crimes contre l'humanité", et il vaut la peine d'évaluer ses attaques contre les Catholiques traditionnels selon cette norme. Afin d'évaluer si, et dans quelle mesure, François commet des crimes contre l'humanité en persécutant les Catholiques traditionnels, nous pouvons mettre de côté les considérations surnaturelles pour le moment. D'un point de vue catholique, le fait qu'il s'attaque à la religion établie par Dieu pour le salut de toutes les âmes rend évidemment ses crimes infiniment pires que s'il s'attaquait à toute autre organisation. Cependant, nous pouvons démontrer adéquatement ses crimes même sans considérer cet aspect surnaturel.
Dans un premier temps, nous devons identifier le groupe contre lequel il commet ses crimes. Bien que, d'un point de vue catholique, nous croyions que ses crimes s'attaquent à toute personne, car toutes les âmes sont appelées à suivre la vraie religion catholique, nous pouvons proposer un groupe spécifique comme cible directe de ses crimes : les Catholiques traditionnels. Il existe des variations dans les croyances et les pratiques parmi ceux qui se considèrent comme des Catholiques traditionnels, mais les membres de ce groupe partagent généralement les caractéristiques suivantes :
- Ils sont catholiques et s'efforcent de croire ce que l'Église a toujours enseigné ;
- Ils désirent assister à la Messe tridentine (également appelée Messe latine traditionnelle ou forme extraordinaire) pour remplir les obligations d'assistance à la Messe ; et
- Ils croient que les enseignements fondamentaux de l'Église sur la foi et la morale n'ont jamais changé et ne peuvent pas être changés, du fait qu'ils ont été donnés par Dieu à l'Église.
Comme nous le verrons plus loin, même si le monde entier souffre des crimes de François, les Catholiques traditionnels sont la "population civile" en question dans l'élément suivant d'un "crime contre l'humanité" : "attaque généralisée ou systématique dirigée contre toute population civile".
De manière peut-être appropriée, c'est le Statut de Rome de la Cour pénale internationale qui fournit le cadre communément accepté pour évaluer les crimes contre l'humanité. On trouve ainsi la description suivante sur le site internet des Nations Unies :
"Le Statut de Rome de 1998 portant création de la Cour pénale internationale (Statut de Rome) est le document qui reflète le dernier consensus de la communauté internationale en la matière. C'est également le traité qui offre la liste la plus complète d'actes spécifiques pouvant constituer le crime."
Le Statut de Rome définit un " crime contre l'humanité " comme suit (en partie pertinente) :
"Aux fins du présent Statut, on entend par "crime contre l'humanité" l'un quelconque des actes ci-après lorsqu'il est c<mmis dans le cadre d'une attaque généralisée ou systématique lancée contre toute population civile et en connaissance de cette attaque :
... h. Persécution de tout groupe ou de toute collectivité identifiable pour des motifs d'ordre politique, racial, national, ethnique, culturel, religieux ou sexiste au sens du paragraphe 3, ou pour d'autres motifs universellement reconnus comme inadmissibles en droit international... "
Nous pouvons aisément constater que la persécution systématique par François de millions de Catholiques traditionnels semble s'aligner sur le sens général de la définition du "crime contre l'humanité" du Statut de Rome, mais nous devons examiner plus en détail chacun des trois éléments du crime pour mieux déterminer la nature et la gravité de ses crimes.
Premier élément : Le Statut de Rome énonce le premier élément comme suit :
" Un élément physique, qui comprend la commission de l'un des actes suivants : ... h. Persécution " .
Le Statut de Rome donne la définition suivante de la " persécution " :
"'Persécution' s'entend de la privation intentionnelle et grave de droits fondamentaux, contraire au droit international, en raison de l'identité du groupe ou de la collectivité."
Le site Internet des Nations unies indique que tous les individus ont un droit fondamental à la "liberté de pensée, de conscience et de religion." À ce titre, tout effort de François pour priver les Catholiques traditionnels de leur droit de pratiquer leur religion semble relever de la définition de la persécution donnée par le Statut de Rome. En conséquence, il semble que nous puissions prouver le premier élément d'un crime contre l'humanité si nous pouvons démontrer que François a intentionnellement privé les Catholiques traditionnels de leur droit de pratiquer leur religion.
Pour évaluer si François a privé les Catholiques traditionnels du droit de pratiquer leur religion, nous devons d'abord comprendre la nature immuable des enseignements de l'Église et le devoir du pape de les sauvegarder. Ceux qui ne connaissent pas vraiment l'Église catholique peuvent prétendre que le pape peut faire ce qu'il veut de l'Église catholique, tout comme les dirigeants d'autres organisations peuvent gouverner comme ils l'entendent.
Au contraire, c'est précisément la nature immuable de l'Église qui rend les crimes de François si indéfendables.
L'Église a toujours précisé sans ambiguïté cette nature immuable de la Foi - et le devoir correspondant du pape de sauvegarder son intégrité. Comme l'a établi le Concile Vatican I en 1870, les papes doivent garder inviolablement, et exposer fidèlement, les vérités que Dieu a confiées aux Apôtres :
"En effet, l'Esprit Saint n'a pas été promis aux successeurs de Pierre pour que, par sa révélation, ils fassent connaître une doctrine nouvelle, mais pour que, par son assistance, ils conservent inviolablement et exposent fidèlement la Révélation, le Dépôt de la Foi, transmis par les Apôtres."
Le devoir du pape de sauvegarder les enseignements de l'Église est un aspect essentiel de la nécessité pour les Catholiques d'être en union avec le pape et de lui être soumis en matière de foi et de morale. En tant que tel,
il y a un grand scandale et un crime lorsque l'homme qui occupe la papauté exige l'obéissance des Catholiques alors qu'il méprise, et même attaque, les vérités établies de l'Église catholique.
Dans ce contexte, nous pouvons identifier les actes spécifiques de persécution. Bien que François ait pris de nombreuses mesures contre des groupes individuels de Catholiques traditionnels, son attaque la plus répandue contre les Catholiques traditionnels a été liée à sa lettre apostolique du 16 juillet 2021, Traditionis Custodes, qui impose de sévères restrictions sur la possibilité des prêtres catholiques à offrir la Messe tridentine, ce qui conduit nécessairement à l'impossibilité de nombreux Catholiques traditionnels d’assister à la Messe tridentine.
Les sévères restrictions imposées par François à la Messe tridentine se sont produites alors qu'il n'y a aucune raison pratique de priver les prêtres et les fidèles de leur droit fondamental à la Messe tridentine, si ce n'est l'animosité apparente de François envers les Catholiques traditionnels.
La suppression de la Messe Tridentine est particulièrement flagrante et offensante quand on sait que François permet, et même encourage, d'innombrables abus de la Messe
Novus Ordo. De plus,
il soutient toutes les autres religions chrétiennes, de sorte que la seule religion chrétienne à laquelle François s'oppose est la religion catholique telle qu'elle a été crue et pratiquée pendant plus de deux mille ans.
En plus de la suppression de la messe tridentine, François a constamment attaqué les Catholiques traditionnels dans divers sermons, interviews et documents officiels. Tout cela crée une profonde crise de conscience pour ceux qui sont tenus de suivre à la fois le pape et la religion qu'il prétend représenter.
Deuxième élément. Le Statut de Rome énonce le deuxième élément comme suit :
"Un élément contextuel : 'lorsqu'il est commis dans le cadre d'une attaque généralisée ou systématique dirigée contre toute population civile'".
La promulgation par François de
Traditionis Custodes et des documents qui l'accompagnent établit que ses attaques contre les Catholiques traditionnels sont généralisées et systématiques, car elles s'appliquent à des millions de Catholiques traditionnels dans le monde entier. Comme il l'a indiqué à plusieurs reprises, il estime qu'il n'y a pas de place dans l'Église catholique pour ceux qui croient ce qu'elle a toujours enseigné.
Troisième élément. Le Statut de Rome énonce le troisième élément comme suit :
"Un élément mental : 'en connaissance de l'attaque'."
Encore une fois, la promulgation par François de
Traditionis Custodes et des documents d'accompagnement établit qu'il est pleinement conscient qu'il attaque un groupe spécifique de Catholiques.
De manière révélatrice, dans ses excuses de 2014 aux Pentecôtistes (concernant ce qu'il a appelé la persécution par les Catholiques), François a démontré qu'il comprend le mal de la persécution religieuse :
" Nous sommes à l'époque de la mondialisation, et nous pensons à ce qu'est la mondialisation et à ce que serait l'unité dans l'Église (...). Considérons un prisme : le prisme est l'unité, mais toutes ses parties sont différentes ; chacune a sa propre particularité, son charisme. C'est l'unité dans la diversité. C'est sur ce chemin que nous, chrétiens, faisons ce que nous appelons du nom théologique d'œcuménisme.... Parmi ceux qui ont fait cette loi et parmi ceux qui ont persécuté, dénoncé les frères pentecôtistes parce qu'ils étaient " exubérants ", presque " fous ", qui ternissaient la race, certains étaient catholiques..... Je suis le pasteur des Catholiques : Je vous demande pardon pour cela ! Je vous demande pardon pour ces frères et sœurs catholiques qui ont compris et ont été tentés par le diable et ont fait la même chose que les frères de Joseph."
Nous avons ici les indices de l'ensemble du programme. Pour faire avancer la mondialisation, toutes les religions chrétiennes doivent être unifiées. Dans l'esprit de François et des mondialistes, les Catholiques fidèles représentent le plus grand obstacle à la lénifiante harmonie religieuse qui peut unir l'humanité. C'est pourquoi François persécute les Catholiques qui croient ce que l'Église a toujours enseigné, tout en s'excusant auprès des autres confessions pour de prétendues persécutions qui font pâle figure en comparaison de ce qu'il fait à son propre peuple.
L'ampleur et la sévérité de la persécution. Sur la base de ce qui précède, on peut raisonnablement affirmer que François a commis des crimes contre l'humanité en persécutant les Catholiques traditionnels. Néanmoins, nous devrions considérer l'ampleur de la persécution pour mieux apprécier ses crimes.
À première vue, il peut sembler que les crimes de François n'atteignent pas l'ampleur d'autres crimes contre l'humanité, tels que le génocide. Cependant, tout au long de l'histoire de l'Église, les martyrs ont toujours préféré mourir plutôt que de sacrifier leur foi. Ainsi, d'un point de vue catholique, les crimes de François sont bien pires qu'un génocide car il cherche à priver les Catholiques de leur foi. Il commet un génocide spirituel contre les personnes qui croient réellement à la religion qu'il prétend représenter.
Facteurs aggravants. Aussi mauvais que cela puisse paraître pour François, c'est en fait bien pire si l'on considère ce qui suit :
- Il a systématiquement prêté l'apparente autorité morale de l'Église à diverses causes qui s'opposent fondamentalement à l'enseignement catholique éternel.
- Il a clairement indiqué qu'il essayait de changer radicalement l'Église catholique en quelque chose qu'elle ne peut pas être, de sorte que ses efforts reviennent tous à une tentative de détruire l'organisation vieille de deux mille ans qu'il représente ostensiblement.
- Parce que l'Église soutient qu'elle est la religion établie par Dieu pour apporter la vérité et la grâce à tous les peuples pour leur salut, sa destruction intentionnelle de l'Église équivaut à une tentative d'attaquer Dieu et le salut éternel des âmes.
- Parce que ses paroles et ses actions indiquent toutes qu'il ne croit pas ce que l'Église catholique exige de ses membres, il semble occuper sa fonction par un exercice extraordinaire de fraude malveillante.
Lorsque nous considérons tout cela, il est clair qu'il n'a pas simplement commis un crime contre l'humanité - il a commis un crime si grave que nous ne pouvons même pas commencer à apprécier son ampleur si nous pensons qu'il est simplement aussi mauvais que les pires génocides de l'histoire humaine.
Réparation. Qu'attendent les Catholiques traditionnels pour réparer les crimes de François contre l'humanité ? Pour la plupart, nous voulons qu'il se convertisse et sauve son âme. S'il ne peut le faire, nous insistons pour qu'il cesse de se présenter comme une figure d'autorité au sein de l'Église catholique.
Les évêques catholiques qui ont la foi savent que la gravité des crimes de François est infiniment pire en raison de la véritable cible, Dieu. Et ils savent que c'est Dieu, plutôt que n'importe quel tribunal séculier, qui jugera François et nous tous. Comment le silence des bons évêques aide-t-il François à sauver son âme ? Comment ce silence des bons évêques donne-t-il honneur et gloire à Dieu ou conduit-il les âmes au ciel ? N'est-ce pas plutôt le cas que ce silence encourage François dans ses crimes ?
Nous avons tous besoin de la grande miséricorde de Dieu. Que la Sainte Vierge Marie nous aide à faire la volonté de son Fils aussi fidèlement que possible.
Cœur Immaculé de Marie, priez pour nous !