qu'ordinairement elle vomit.

Un jeune ami me disait hier que dès qu'il l'ouvre dans son presbytère ou fait quelque chose ailleurs, ses confrères lui demandent si cela ne va pas contre-le-concile. Pavlovien et soviétique.
Sacerdos simplex me dira d'être optimiste !
Et demain cet ami ne pourra dire qu'un petit mot aux obsèques d'un grand chrétien, car les laïcs ont verrouillé la chose.

A quand une Une pour admirer une reconstitution d'une messe pontificale du XVIIIe s. par une troupe de théâtre embauchée par le diocèse de Paris ?
Comme cette pièce est originale ! C'était donc comme cela autrefois avant la révolution ?!

L'articulet du conservateur en ligne fait furieusement penser à une notice écrite par une autre plume, qui eut aussi mérité sa note bibliographique. Nous sommes des nains sur des épaules de géants, parfois.
La bibliographie, au lieu de renvoyer au groupe du Lamop sans raison précise, aurait pu citer l'exposition de la Mazarine à l'occasion du 850e anniversaire de la dédicace (catalogue qui figure à la suite des actes dudit colloque).

De là ensuite à s'émerveiller par ce manuscrit qui n'a pas l'air d'avoir beaucoup servi... (regardez les marges s'il y a des traces de salissures ou des folios cornés, on dirait mes exemplaires des commentaires de l'Evangile de Matthieu par Lucien Dalloz...).

Il y a cinq ans, on disait qu'il suffisait de mettre LAREM sur une chèvre pour qu'elle soit élue.
Grâce à l'incendie de Notre-Dame de Paris, vous mettez ce mot sur une couverture de livre (sauce François Cheng pour émouvoir les retraitées de gauche ou qui lisent Le Figaro le samedi, ou les gendres d'icelles lectrices qui reçoivent ce genre de cadeau facile...), et ça vend (ça, vent, eut dit Lacan) !
Le bon Dieu a aussi ses pauvres dans l'édition et chez ses lecteurs. Il y a même des auteurs et des éditeurs tellement sûrs d'eux qu'ils en oublient d'indiquer Paris sur la couverture. Il est des parisiens qui ne sont jamais allés voir d'autres cathédrales sous le vocable marial...

Dans cinq ans, il y aura une conférence sur le genre et Notre-Dame, organisée dans la nef, vous verrez. Et comme à Tours, le diocèse demandera un vitrail mettant en scène les clandestins sous les tentes (hommage au canal St-Martin oblige ! alors qu'il n'y a pas eu de vitrail pour fêter la Communauté du même nom...).
Récemment, le musée de Cluny a bien eu une conférence de ce (ca)niveau par un sociologue spécialiste des transitions et des fluidités sexuelles, en y parlant notamment de Jeanne d'Arc (un trans, quoi !). Et leur nouvelle affiche, chèrement payée à une entreprise privée, est d'une atrocité visuelle qui ne fait pas plaisir à tout le monde, ni à tous les conservateurs du lieu. On compte bien sur le diocèse de Paris pour faire encore plus immonde et raté.
Il faudra qu'un jour moi ou un autre propose à la directrice de Cluny une conférence sur "l'hystérie du Moyen Age à nos jours". J'ai des idées pour l'affiche. Je m'abstiendrai d'y mettre une partie du corps féminin. Ou la "Collaboration avec l'occupant dans l'Eglise, de la présence anglaise au XIVe s. aux adorateurs de statues amazoniennes et des tentes quechuas, en passant par le corps épiscopal entier de 1940 à 1944, réversible fin 1944".

Demandez des financements en sciences humaines pour un projet contenant les mots "gender", "Notre-Dame de Paris", fluidité et inégalités : jackpot.
Le Saint-Siège veut bien s'y associer aussi.



Je ne voudrais pas paraître sectaire (car telle est mon angoisse existentielle), mais quand on a manipulé, étudié ou s'est mis dans l'oeil des centaines de manuscrits médiévaux, ce manuscrit d'une banalité affligeante fait autant d'effet (scientifique, pas seulement esthétique) qu'un habitué au Gevrey-Chambertin doit goûter au Beaujolais nouveau.

Si on donne une somme importante pour le moindre manuscrit commandé par les centaines de membres du bas choeur qui grenouillaient chaque siècle à Notre-Dame...

Avis à tous les propriétaires de manuscrits et même d'imprimés ayant transité quelques semaines par Notre-Dame de Paris ! Faites monter les enchères ! On se sciera en quatre pour l'acheter alors que des kilomètres d'archives du comte de Chambord sont encore en main privée qui voudrait s'en défaire ou que des colliers du St-Esprit se vendent sous le manteau.

Ne me dites pas que le curé de la cathédrale soi-disant traditionnaliste aussi, a pondu un livre à la faveur de l'incendie en 2019 et en 2022 ? Je pensais que l'Eglise écologique intégrale protégeait aussi les forêts et le manque de papier...

Je suis souvent allé à la messe à Notre-Dame et j'y ai souvent révisé, notamment du latin, dans le jardin d'à côté. Je l'ai aussi un peu étudiée avant que cela brûle, dans son clergé. Vous pensez que ça intéresse Ad solem, eu égard à ce que raconte son patron en ce moment ? Pierre Hermet adorait aussi manger ses macarons industriels fabriqués en Alsace, mais vendue rue Bonaparte au pris du fait-maison.... Il devrait vendre un livre aux touristes japonais : "Sans Notre-Dame, mes macarons n'ont plus l'même goût".

J'espère bien que, comme les pierres de la Bastille, on pourra acquérir des bouts de l'autel concentrationnaire de Lustiger pour ne plus le revoir... Mais le diocèse saura faire pire encore en fait d'autel majeur conciliaire, et là, les commissions de l'Etat seront obligées de se coucher (et éventuellement de pleurer sous cape en disant que décidément, "ils" sont indécrottables et sans aucun goût). On se souvient du bloc de pierre dans la cathédrale de Tours, pourtant installé et consacré par un archevêque !, refourgué par un successeur dans une église de la banlieue tourangelle. C'est dire si "on" se fout de ces autels amovibles et consacrés... Même remarque quand on le déplace pour un concert pour minettes âgées. Un autel se respecte chaque jour de l'année, ou pas.

L'étude Phidias qui a vendu le manuscrit a fait une belle petit video, se sentant obligé de mettre du grégorien par derrière. Pourquoi pas. Jean-Joseph Cassanea de Mondonville était plus adapté, mais bon, du moment que ce n'est pas un chant contemporain des anciens zombies en bleu...

Dans trois siècles, il y a aura la même video avec des chants qui passent au Jour du Seigneur, pour vendre le texte original de la synthèse synodale de Paris. La voix off dira (je traduis de l'arabe) : "à cette époque, les derniers mécréants pensaient que du cirque anomique et amnésique jaillirait la foi et que les courbes s'envoleraient dans les cieux. On note que le texte est écrit dans un Français douteux qui laissait penser que leurs auteurs regardaient beaucoup la télévision le soir, juste avant l'adoption en liturgie de l'écriture inclusive, car l'adoption de "frères-zet-soeurs" en 2021 n'était pas allée assez loin. On ne connaît de nos jours plus que trois exemplaires de ces synthèses synodales pour tous les anciens diocèses de France. Les autres ont fini brûlé par le sultan de Cordoue lors de la prise de Paris en 2103, année des 150 ans de l'époux.se d'un ancien chef de l'Etat".

video de 3 minutes de Phidias qui a vendu la chose

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