cela pouvait être pire encore.
Mais nous n'attendions pas de l'archevêque de Paris le pire, mais le meilleur.
Cela ressemble à l'Administration française il y a 10 ans (elle commence à en revenir), où on fermait les petits services publics pour tout regrouper dans les grandes villes, sur un même site.
Aujourd'hui, le ministre de l'Economie délocalise des services de Bercy en province. On s'est rendu compte des erreurs.
Dans la vie, il y a ceux qui sont précurseurs, et ceux qui suivent. Quand on suit, on a toujours un train de retard, car celui qui est devant a déjà changé de direction avant qu'on arrive à sa hauteur.
Diplomatiquement, c'est en s'écrasant ainsi régulièrement que l'Eglise de France perd aussi de sa prestance et de son influence.
Si le pape regarde l'Allemagne aujourd'hui, c'est qu'elle est pleine d'évêques insoumis et rebelles. L'enfant turbulent est préféré à l'enfant sage.
Les évêques français ne sont pas seulement sages et dociles, ils semblent sous anesthésie, malgré tout le respect filial qu'on peut leur porter par ailleurs.
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