Peuvent finir par mettre en danger la foi des fidèles. En particulier, à mon avis, les fidèles des milieux plus populaires. Qui continue à pratiquer en France avec le NOM ? Les paroisses bourgeoises des grandes villes et de la banlieue ouest de Paris. Des intellectuels. Des gens qui savent ce que veut dire « transsubstantiation ». Dans les milieux plus populaires se sont les signes visibles qui expriment le respect envers la présence réelle (génuflexion, communion à genoux sur la langue…). La disparition des signes risque d'entraîner la réflexion suivante : « si on traite cette ostie comme un vulgaire bout de pain cela doit être vulgaire bout de pain ». Cela me semble être une explication de la déchristianisation des campagnes. Je crois, mais je ne l'ai pas lu, que Patrick Buisson explique cela bien mieux que moi dans son dernier livre. Mais j'habite à la campagne et j'en suis le témoin.
J'illustre ça part une triste anecdote qui m'est arrivée lors d'une des rares fois où je me rendais à une messe NOM pour des obsèques. Le prêtre est monté à la tribune pour distribuer la communion (dans une écuelle en bois) et se promenait dans les rangs en disant « qui c'est qu'a faim ». La première fois que je l'ai entendu j'ai cru avoir eu une hallucination auditive mais il l'a dit plusieurs fois. Cela m'a valu, après un courrier, un entretien avec l'évêque du lieu, Mgr Aillet qui bien entendu n'approuve pas ce genre de pratique mais a-t-il vraiment les moyens de l'empêcher ?
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