N'oublions pas que la crise actuelle de la fraternité trouve son origine dans la politique malthusienne que mène la FSSPX par rapport au recrutement de ses pretres. Or, il semble que les réponses apportées par les autorités (le renvoi des abbés Laguérie, Héry, Tanouarn)montrent la volonté de ces dernières de continuer cette politique restrictive. La FSSPX peut se permettre de pratiquer cette politique de terre brulée car elle possède une sorte de monopole sur la traditon. En effet, les communautés issues de l'indult, malgré le travail magnifique qu'elles accomplissent sur le terrain contre vents et marées, sont entravées par le rejet de l'episcopat français. De fait, la FSSPX a une marge de manoeuvre beaucoup plus importante du fait de son indépendance. Il en résulte que la tradition est prise en tenaille par ces deux autorités qui, pour des raisons inverses, feinent l'expansion et le libre développement du courant traditionnel.
D'autre part, l'évangélisation doit s'intéresser à d'autres catégories de la population que celles que le monde traditionnel touche habituellement. Dans ce contexte, il y a place pour une autre fraternité désireuse d'effectuer un apostolat plus "ouvert".
Alors l'éviction des abbés "poids lourds" de la FSSPX, une chance pour la tradition ? |