Je ne m'en lasse pas...
"Fröhlich und charmant" titra un journal quand il fut nommé archevêque !
Du professeur au cardinal archevêque de Munich-Freising
On voudrait davantage de Bavière...
En France, avoir été professeur à l'Université n'est rien du tout quand on devient évêque. Et je les compte sur le bout des doigts d'une main aujourd'hui. Certains évêques se sentent obligés de dire à la presse qu'ils font du parachute (doctrinal ?) et ont un frère entraîneur de foot (devinez !), pour tenter d'intéresser leurs interlocuteurs.
Prions pour Benoît XVI qui a vieilli. Je ne sais pas ce que cela aurait pu donner tout de même s'Il n'avait pas renoncé. La fin de Jean-Paul II était par moment indigne dans la mise en scène qu'on Lui faisait faire.
Et cardinal préfet !
Son oeil d'enfant pétillait. Dire que des triples zéros à l'intérieur de l'Eglise se plaisaient à voir en Lui un Allemand, donc un brutal. J'étais un peu jeune, mais je crois que les Catholiques sont passés totalement à côté du duo Jean-Paul II / Ratzinger. On ne percevait ce dernier que par les grands médias une fois l'an quand Drewermann sortait un bouquin (qu'est devenu ce malade abondamment relayé en son temps ?). Nous avions deux immenses héritiers et restaurateurs, des clercs cultivés au possible. En Allemagne, Ratzinger est toujours quelqu'un, jusque chez les Luthériens et les Vaudois. Ils savent qu'Il connaît Luther sur le bout des doigts et avec honnêteté. Le discours de Ratisbonne ne pouvait pas être compris d'une religion de brutes et des catholiques incultes. Et pourtant, Il a avait raison.
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