Vous parlez de la titraille, alors même que je vous cite sa tribune, i.e ce que Pastoureau a écrit avec ses doigts et son clavier.
Je me fiche de la photo ou du titre choisi par les rédacteurs de La Croix. Je vous parle du texte de Pastoureau, qui est un texte raté, surtout quand on le compare avec du Bloy, puisque vous semblez les mettre si ce n'est sur un pied d'égalité, tout du moins dans sa continuité.
Ensuite, il ne s'agit pas d'un "entretien de presse", mais d'une "tribune". Or non, une tribune n'est pas "éphémère", à moins que l'on se positionne dans un progressisme intellectuel qui veut que l'on changera d'avis un jour car c'est la "marche des choses et de l'Histoire".
Une tribune - et je ne vous apprends rien - engage son auteur. Sa plume et son nom.
Pastoureau a, selon lui, tenté un coup... sauf qu'il a oublié le style.
D'ailleurs JVJ, je ne vous l'ai jamais dit, mais je trouve que votre domaine d'expertise est profondément inintéressant et j'eusse aimé que l'Etat finance plutôt des travaux universitaires sur des périodes plus contemporaines.
Trouvez-vous mon texte mordant ? Non ? Pourtant je l'ai écrit pour louer votre travail.
Je n'ai aucun mal à saisir l'ironie d'un Bloy ou d'un Flaubert. En revanche, impossible de saisir celle de Pastoureau.
Ainsi, soit les deux écrivains cités sont des tâcherons grossiers adeptes de la gaudrioles, pendant que Pastoureau est plus fin. Soit certains sont doués dans ce domaine et pas les autres.
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