Avouez qu'il y a des hasards.
Je parlais de ces moines la semaine passée…
(Saint-Martin-des-Bois) Les moines de Saint-Martin sont sur le départ
Normalement, comme déjà annoncé dans un bulletin diocésain de cet automne, c’est fin mars que nous devrions rejoindre notre congrégation bénédictine à Flavigny en Côte d’Or, confie avec prudence père Ignace qui, avec père Dominique, officie depuis 2001 au sein du monastère de Saint- Martin-des-Bois et de son église consacrée à saint Georges. Entre vigiles, laudes, sextes, messes, none, vêpres et complies ouverts au public, avec l’accueil de visiteurs, de pèlerins, de fidèles en quête de retraite spirituelle, la participation devenue symbolique à l’atelier de confection de vêtements sacerdotaux, s’étire la journée des deux moines sexagénaires, aidés par une femme de ménage et un bûcheron pour l’entretien des 80 hectares jouxtant le domaine. « Nous sommes arrivés en 2001 avec huit autres religieux, aujourd’hui repartis… En mars prochain, nous devrions rejoindre le monastère de Flavigny en Bourgogne où vit une communauté d’une cinquantaine de moines dont des jeunes. » Interrogé sur l’avenir des locaux, propriétés du diocèse depuis 1999 suite au legs des propriétaires, le père Ignace confie bien volontiers son ignorance. « C’est encore trop tôt… mais, déjà depuis deux étés, nous ne nous engageons plus à pouvoir recevoir des camps scouts, en partie en raison de ces questionnements. » Et de rappeler que le legs de M. et Mme Hyacinthe ne permet pas la vente des locaux qui doivent rester à vocation religieuse « autant que possible ».
source : Nouvelle République du Loir-et-Cher 6/1/2020, p. 13
Mgr de Germiny les avait accueillis bras ouverts alors que j'avais compris que ces moines venaient d'au moins deux abbayes pour diverses raisons.
Je les avais rencontrés par hasard en train de dire leur office à St-Vincent de Blois, et leur accueil avait été très cordial, après.
Les deux survivants vont retrouver l'abbatiale St-Joseph de Clairval et son chemin de croix en écriture gothique, abbatiale très bien tenue dans un village béni de l'Auxois.
Blois a aussi perdu le séminaire de la Cté St-Martin qui y était trop à l'étroit. Les Capucins de la Trinité de Blois ont fermé boutique.
Cela n'est pas lié à l'évêque d'aujourd'hui ni à celui d'hier, c'est l'Eglise qui se rétrécit la voilure, partout. Hélas.
Le diocèse a les St-Thomas Becket encore, grâce à leur fondateur.
Le clergé diocésain n'est pas plus florissant que cela, comme un peu partout. Le diocèse est pourtant tellement beau…
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