On veut des sous, des mécènes qui penseraient investir dans un séminaire interdiocésain qui bénéficie de la fermeture des autres…

Mais il est important de refaire une chapelle à 400 000 euros (alors qu'il y a tant de pauvres, et des musulmans…) en virant les stalles.

Ces gens me paraissent bien sûr d'eux, car je ne crois pas que les effectifs dépassent la trentaine, en ratissant plusieurs diocèses, les vocations tardives, peut-être encore des Eudistes et des communautés encore marginales. Le séminaire bénéficie de la fermeture d'autres séminaires.

Même 40, divisé par 7 ans, cela ne fait pas gros.

Si j'étais anticlérical, je dirais que les travaux doivent se faire en vue de la vente des locaux dans cinq ans…
J'ai connu des diocèses où le cynisme avait sa part (vente de la maison de retraite des prêtres sur leur dos en les virant avec un délai de 15 jours, si si, c'est possible, ce fut avant le 11 novembre 2000).

Il est bien connu qu'on prie très mal dans une stalle, et que pour les heures, il faut absolument regarder l'autel.

Il est question aussi de réaménager une chapelle de l'église St-Aignan, ça, on va voir et surveiller de près…

Avec autant de diocèses concernés, c'est la misère que de ne pas pouvoir trouver de l'argent pour cela…
Les cours sont même ouverts aux laïcs !

Si je pensais que la formation était docte, je donnerais sur le champ 100 euros. Je préfère les donner à des séminaires plus solides et qui ne vont pas faire l'exégèse du synode d'Orléans promulgué le 1er octobre, du synode romano-amazonien et tutti quanti.
Je sais que des profils trop classiques ont été éliminés (pauvres jeunes hommes), et je sais encore d'autres choses que je ne dirai pas ici (qui ne touchent pas aux mœurs, mais aux relations humaines, au tri des enseignants…).

Extrait de l'article du jour :

"Prière : ce troisième morceau est sans doute le plus conséquent (435.000 €). "Nous allons réaménager toute la chapelle pour la rendre plus fonctionnelle. On tourne tout à 180° : l’autel prendra la place de l’orgue, on refait le parquet et la peinture, on retire les stalles."
Mais surtout, l’actuel oratoire – pour prier seul ou en petit groupe, ce qui est au coeur de la vie des prêtres –, situé au deuxième étage, est trop exigu et un peu sombre. "On va récupérer une des chapelles de l’église Saint-Aignan (mitoyenne du séminaire), de 70 mètres carrés, qui sera rénovée et creuser une porte pour s’y rendre."

Le séminaire vit totalement coupé du diocèse et de la vie de la cité. J'ai en revanche rencontré en juin dernier deux futurs prêtres (Besançon et Bourges) en sortant de la cathédrale, deux jeunes hommes propres sur eux, en col romain, tout en noir, et qui tenaient la route. J'ai discuté un peu avec eux et j'ai déroulé ma prose sur l'évêque actuel, ils ont gardé leur retenue (je connais les mœurs ecclésiastiques…), mais je devinais qu'ils comprenaient un peu le jeune papa du garçon de 6 ans avec qui il parlait. Ces deux diacres revenaient de prier dans la cathédrale. Dingue.

Il y a à Orléans un excellent Eudiste qui est un des grands spécialistes de l'islam. Il a été vidé d'une faculté catholique et il est interdit de séminaire orléanais, car il n'est pas assez consensuel. Je le tiens de lui, à la sortie de la messe (un peu olé olé) en juin. Mes sources sont sûres. Il faut parler de l'islam positivement et donner aux futurs prêtres un vernis totalement vide (comme les cours de latin et de grec, optionnels, 1 h par semaine, et le niveau ne volera pas haut, cela aussi, je le sais).

Avec tous les laïcs compétents qui existent uniquement dans l'Orléanais, le séminaire pourrait jouir de conférenciers bénévoles très doctes et romains. Tu parles, Charles !


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