Victor Hugo, Notre-Dame de Paris.
Dans le chapitre Ceci tuera cela où il développe l'idée que l'imprimerie a tué l'architecture, gothique mais pas seulement.
De longs passages d'Hugo le montrent tributaires du Savoir de son époque, notamment ses divagations sur le gothique libre, bourgeois et populaire, venu des croisades donc des arabes, opposé au roman papal, raide et sacerdotal. Il ne s'étale pas non plus outre mesure sur la religion de paix, et même pas du tout.
Il dilue ce qu'il a lu dans des livres, comme plus tard Huysmans dans sa cathédrale (de Chartres). Il est encore jeune quand il écrit.
Tous les ânes et les m'as-tu-vu qui ont parlé au micro, à commencer par les élus de Paris et de la Nation, pour répéter ad nauseam Victor-Hugo-a-dit, n'ont certainement pas tous lu son livre, commencé alors qu'il était encore légitimiste...
Ils veulent tous en faire un libre-penseur à la fin de sa vie ou un maçon... Et même à la fin de sa vie, ce parangon de vertus qui notait les sommes données à des prostituées pour son plaisir personnel, disait prier avec ses petits enfants.
Au lieu d'en faire un saint de vitrail laïc que la république fut obligée de se trouver, on pourrait reconnaître la versatilité du bonhomme, au moins en politique, capable d'admirer Charles X, de recevoir la pairie de son ami Louis-Philippe puis de l'abandonner en rase campagne, de jouer les persécutés dans une île anglo-normande sans grands risques...
Qui est le plus grand poète français ?
- Victor Hugo, hélas !
d'après Gide, autre modèle de vertus (républicaines et citoyennes...).
J'ai entendu une élue de la France insoumise raconter la semaine dernière que Robespierre avait préservé beaucoup d'édifices... Et personne sur le plateau pour lui claquer le bec.
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