le modernisme détruit le dogme et l'objectivité de la Bible, mai 1968 détruit la discipline et ouvre largement au libéralisme - avec toutefois des barrières de mots côté ecclésial.

La Seconde Pornocratie a pu se construire via l'herméneutique de la rupture et plusieurs autres facteurs en s'appuyant sur les 2 étapes précédentes, c'est évident.

Il reste que nos amis du club paraissaient compter la tragédie actuelle pour une bagatelle presque alors que je vois un cumul : vaguelette moderniste début XXe, inondation libérale de 68, tsunami néo-catholique depuis 2013.

Le cataclysme est d'ampleur rarement vue : combien de Vigano - de Pierre Damien - comptons nous en 2019 ? Parmi ces presque 6000 évêques, combien se sont levés si peu ... parmi le Sacré Collège si peu aussi. Au Synode sur la jeunesse, un évêque allemand n'est pas venu, autrement ? Au Sommet sur les abus : aucune voix pour pointer Cupich et Scicluna ou Zollner sj parmi les évêques. Quelques très rares journalistes laïcs (femmes surtout) ont osé poser les bonnes questions.

Au temps d'Alexandre VI Borgia, il y avait quantité de clercs, évêques, abbés, laïcs qui criaient contre la corruption de l'Église de leur temps. Aujourd'hui on a Faggioli qui crie contre ceux qui dénoncent le scandale ... et un jésuite français qui relaie l'appel à brûler Savonarole.

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