au moins.

Avant les accords avec l'état d'Israël sous Jean Paul II, c'était le coeur de la position de l'Église. L'idée d'extra-territorialité des Lieux saints a été avancée un temps.

Il arrive au pape François d'être traditionnel : c'est le cas ici.

Le fond de cette déclaration commune avec le roi du Maroc, commandeur des croyants dans son royaume, n'a donc de soi rien de surprenant, à la différence des étrangetés de la déclaration signée avec le recteur d'Al Azhar.


L'arrière-plan est la politique actuelle d'éviction des musulmans et les fortes contraintes placées sur les chrétiens au sein de l'état israélien par la politique qui vise à faire cet état un "état juif" (terme employé par la majorité de droite et d'extrême-droite de Netanyahou actuel).
Le régime ne cache pas ses objectifs particulièrement pour Jérusalem dont la partie palestinienne se réduit beaucoup et alors que Trump vient de marquer un nouveau pas dans son soutien inconditionnel à l'expansionnisme sioniste dans la région au détriment de la souveraineté syrienne.

Le Pape est souvent en opposition à la politique américaine et je vois dans cette déclaration une réponse à la nouvelle provocation belliciste de Washington sur le Golan.
Là aussi, la position du pape François se conçoit très bien, elle est plutôt saine tellement la folie guerrière des néo-conservateurs états-uniens qui contrôlent à nouveau la présidence Trump (Pompeo, Bolton) est dangereuse pour la planète entière.

Comme il arrivait au cardinal Vingt-Trois d'être en accord avec le pape Benoît XVI, il m'arrive aussi, simple baptisé, d'applaudir le Pape quand il agit vraiment pour la justice et la paix.

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