a toujours raison, n'a aucun degré, dit toujours la même chose en tout et sur tout...
N'ai-je pas déjà lu cela, comme une ritournelle, sur le F.C. ?
On ne m'a jamais apporté le moindre fait contraire... N'ai-je pas aussi lu cette amusante auto-justification sur le F.C. surtout après que des piles de faits ont été fournis ?
La pensée circulaire, si cela est une "pensée" pas sûr ?, est toujours là. Le programme de notre papimane D2R2 est invariable : cela oui est une absolue certitude et bien étayée par les archives du Forum. Puisse Dieu être assez miséricordieux pour me prêter vie jusqu'aux saintes décrétales que prendra Pie XIII ou Benoît XVIII ou Clément XV et pouvoir lire les posts de D2R2 - à qui je souhaite longue vie de même - identiques "le magistère a toujours raison" etc. brûlant avec ardeur ce qu'il vénère aujourd'hui.
Je ne peux m'empêcher de relire, grâce à vous, l'arrivée de Pantagruel dans l'île des Papimanes, chapitre XLVIII, passage du Quart-Livre de Messire François Rabelais, catholique de grande science et verte truculence :
"Comment (dirent ilz) gens peregrins ne congnoissez vous l’Unicque ?
Seigneurs (dist Epistemon) nous ne entendons telz termes. Mais exposez nous (s’il vous plaist) de qui entendez, & nous vous en dirons la verité sans dissimulation.
C’est (dirent ilz) celluy qui est. L’avez vous iamais veu ?
Celluy qui est, respondit Pantagruel, par nostre Theologique doctrine est Dieu. Et en tel mot se declaira à Moses. Oncques certes ne le veismes, Et n’est visible à œilz corporelz.
Nous ne parlons mie (dirent ilz) de celluy hault Dieu qui domine par les Cieulx. Nous parlons du Dieu en terre. L’avez vous oncques veu ?
Ilz entendent (dist Carpalim) du Pape sus mon honneur.
Ouy, ouy, respondit Panurge, Ouy Dea messieurs, i’en ay veu troys. A la veue des quelz ie n’ay guères profité.
Comment ? dirent ilz, nos sacres Decretales chantent qu’il n’y en a iamais qu’un vivent.
I’entends, respondit Panurge, les uns successivement après les aultres. Aultrement n’en ay ie veu qu’un à la foys.
O gens, dirent ilz, troys & quatre foys heureux, vous soyez les bien & plus que tresbien venuz.
Adoncques se agenoillèrent davant nous, & nous vouloient baiser les pieds. Ce que ne leurs voulusmes permettre, leurs remontrans que au Pape si là de fortune en propre persone venoit, ilz ne sçauroient faire d’adventaige. "
La suite est des plus cocasses, et un peu salée, pour celles et ceux qui voudront lire ou relire le passage.
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