On peut noter qu'en 1786, l'évêque jansénisant de Pistoie Scipione de Ricci n'eut pas beaucoup plus de succès auprès de son troupeau quand il tenta de lui imposer diverses innovations dans la liturgie et dans la piété.
Pour ce qui est des expérimentations liturgiques sous la Révolution, on peut mentionner le cas de Pierre Brugière, curé constitutionnel de Saint-Paul, qui par ailleurs ne manqua pas de courage, que ce soit face à l'évêque métropolitain Gobel ou face aux autorités, mais fit très efficacement le vide autour de lui, que ce soit par son rigorisme ou par ses audaces liturgiques (voir notamment la p. 45).
Il faut noter, comme l'a relevé un participant à un récent colloque sur la bulle Auctorem fidei, que l'une des paroisses parisiennes en pointe dans l'usage du vernaculaire à cette époque n'était autre que Saint-Nicolas-du-Chardonnet.

Henri Reymond, évêque de l'Isère, témoigna également d'idées pour ainsi dire très avancées, en matière de liturgie comme de gouvernement ecclésiastique ou d’œcuménisme.

Peregrinus

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