Et je pense qu'il y a eu dans l'histoire des cas de ce genre (mais les exemples précis m'échappent ; peut-être y a-t-il eu Jeanne d'Arc ?...).
A Fatima, la Vierge à dit de ne pas révéler ces secrets à personne - jusqu'à nouvel ordre.
Et la pauvre Lucie a subit des pressions terribles aussi bien de la part de prêtres que de "l'Administrateur", le sinistre ferblantier, qui a menacé de mort les enfants, les a mis en prison avec une quantité de prisonniers de droit commun, et a organisé une mise en scène pour annoncer à Lucie que les deux autres avaient été jetés dans l'huile bouillante, et qu'elle allait subir le même sort (or en principe, on doit obéir aussi aux pouvoirs civils...).

Il en va de même pour Medj : la Vierge a indiqué (ou indiquera) à quel moments ces secrets devront être révélés.
Pour l'instant, ils "ne concernent" que les voyants, afin qu'ils prient à ces intentions.
Il y a une distinction à faire : vous dites : "ces secrets concernent aussi le monde entier." Quant au contenu, peut-être ; mais pas quant aux personnes chargées d'intercéder à ce sujet.
Vous dites : "Ou bien la Vierge leur a demandé de ne rien dire à l'Eglise, ce qui est théologiquement indéfendable."
Rien dire : pour l'instant, sauf probablement au confesseur.
Je n'y trouve rien à redire du point de vue théologique.
On est exactement dans la même situation qu'à Fatima.
La Vierge aurait-elle besoin de prendre des leçons de théologie avec vous ?...
Pourquoi n'aurait-elle pas le droit de dire une chose à un confident en lui disant de ne le répéter à personne ?

Et si jamais la Vierge m'apparaît et me confie, entre autres, un secret, eh bien je lui obéirai scrupuleusement !
Mais je me garderai aussi de dire que j'ai aussi reçu un secret...

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