Extrait de wikipedia :
"Dès son accession au pouvoir (à la mort de son mari Juan Peron), Isabel essaie de faire face à une situation à laquelle elle n'est pas préparée, mais elle subit l'influence de son ministre du Bien-être social et secrétaire personnel, José López Rega, connu sous le surnom de el Brujo (le sorcier)(adepte de l'occultisme et de l'ésotérisme, et membre de la loge maçonnique P2), qui vise à faire prévaloir les intérêts de la droite du mouvement péroniste contre les divers mouvements sociaux.
López Rega utilise des fonds publics pour le financement d'un groupe armé, connu comme Alianza Anticomunista Argentina ou triple A. Cette formation paramilitaire entreprend, sous sa direction, des actions de harcèlement contre des personnalités de la frange gauche du péronisme et de la gauche argentine, qui prennent la forme d'attentats, de séquestrations, de tortures et d'assassinats.
L'attitude du gouvernement se fait aussi plus dure et plus répressive, intervenant dans les provinces « dissidentes », les universités, des syndicats, les canaux de télévision privés, établissant une censure sans cesse renforcée contre les journaux et les revues.
L'économie argentine subit des dommages sévères : inflation galopante, paralysie des investissements, suspension des exportations de viande vers l'Europe et accroissement important de la dette. Une solution de type monétariste fut tentée par le ministre Alfredo Gómez Morales, mais sans succès, provoquant au contraire un processus de stagflation. Les prémices d'une crise politique majeure étaient réunies.
Les militaires essaient de la convaincre de démissionner, mais elle s'y refuse et envisage de se représenter aux élections ; elle est déposée le 24 mars 1976 par la junte militaire dirigée par le général Jorge Rafael Videla qui met en place une dictature militaire sous le nom de Processus de réorganisation nationale.
Isabel Perón est incarcérée pendant cinq ans par les militaires, dans des conditions initialement si dures que le nonce apostolique doit intervenir à sa demande auprès du gouvernement militaire. Libérée en 1981, elle s'exile en Espagne."
Autrement dit, le "dictateur Videla" a mis fin à une autre dictature, celle de la veuve Peron, manipulée par son mage luciférien Lopez Rega. La lutte anticommuniste, ou plus exactement antitrotskiste, a été poursuivie par les militaires. A ce sujet, on lira Pierre de Villemarest qui a écrit un bouquin sur la question (dont j'ai malheureusement oublié le titre) où il explique que les éléments subversifs gauchistes refoulés par Pinochet du Chili se sont installés en Argentine où il a fallu les combattre.
Conclusion : il était plus juste de donner la communion à Videla qu'à Lopez Rega, Isabelita n'étant qu'une pauvre danseuse folklorique sous emprise occultiste.
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