Quand on regarde le "chi siamo", on voit un point de départ avec Assise 2002 et les Journées mondiales de la jeunesse.

De ce fait, on peut comprendre le caractère naïf - presqu'infantile - de l'analyse, un catholicisme "castelbajac", jusque dans le style des rédacteurs (voir les photos). Il est quelque peu inquiétant de voir que plusieurs affichent des liens avec Radio Vatican.
Cela peut contribuer à expliquer pourquoi parfois certains secteurs de la Curie sont entièrement fermés à une simple compréhension non seulement du traditionalisme mais plus généralement des questions fondamentales de l'Église.
Le point central de cet infantilisme est un mépris, pas même conscient, de l'histoire et de l'idée même de Tradition. Ne voir que "l'avenir" dit-on, dans une religion fondée sur une Révélation profondément ancrée dans l'histoire, c'est un peu imaginer qu'une fleur coupée sans racine va être porteuse ... d'avenir.

Ces malheureux/ses privé(e)s de mémoire ne savent pas que Jean-Paul II, qu'ils révèrent pourtant, avait non seulement adressé un message aux pèlerins traditionalistes de 1998 mais leur avait parlé en direct lors des audiences pontificales en pleine place Saint-Pierre.
Un message du cardinal Bertone est donc bien moins que ce que Jean-Paul II avait fait en 1998.

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