« C’est en même temps connaître l’homme selon le regard de Dieu.
On pourrait dire, en simplifiant : « dis moi quel Dieu tu adores et je te dirais quel homme tu portes en toi.
Dis-moi quel Dieu tu adores et tu aimes, et en même temps tu me diras la vision de l’homme que tu es. »
Parce que dans les saintes écritures, la notion de Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit, Dieu Créateur Rédempteur et Sanctificateur, ne va jamais sans la révélation de ce qu’est l’homme aux yeux du Dieu trois fois Saint.
Et c’est très important de bien lire les écritures dans la mentalité de l’Eglise pour bien saisir que beaucoup de nos souffrances proviennent de l’ignorance de la parole de Dieu et de la vision que Dieu a donné de la vision de Lui-même au peuple hébreux et en ces temps qui sont les derniers, à Jésus, le Fils de Dieu, qui est venu en Marie par la puissance du Saint-Esprit... »

Voici les mots du père Paulin, au début de son CD d’enseignement intitulé « Je suis un Dieu jaloux » (référence ci-dessous).

Je pense que la Sagesse dont vous parlez, est peut-être, celle de connaître la véritable vision de Dieu qu’Il a de l’homme, et de connaître aussi la véritable vision de l’homme.
Dieu le sait capable de beaucoup de choses et de très grandes, et, cet enseignement nous le révèle en partie.
Dans cet enseignement, le père Paulin nous parle de la jalousie de Dieu, notamment par les mots mêmes de Notre-Seigneur Jésus en chassant les vendeurs du Temple :
« Un amour jaloux pour ta maison me dévore ». (Jn 2, 17 – Bible des Peuples)

Je prends à présent les termes du père Jean-Claude SAGNE dans un de ses ouvrages : « L’Evangile de Jean » (Editions Saint Paul) – page 46) :
« …Jésus sait par lui-même ce qu’il y a dans l’homme. En chassant les marchands du temple, il dénonce toute forme de convoitise et de division du cœur.
Pour la première fois dans l’évangile, Jésus parle de Dieu comme de son Père, et du temple comme de la maison de son Père. En cela, il se révèle clairement comme le Fils de Dieu, ce Fils unique bien-aimé à qui le Père a confié tous les biens de sa maison. Ce qui définit ici la vie filiale, c’est la passion de la gloire du Père : « Que ton Nom soit sanctifié ! » (Cf. : Mt 6, 8).
Entre la réponse que donne Jésus et la manière dont les Juifs la comprennent, il y a l’opposition qui montrera au cours de l’évangile et culminera au procès de Jésus. Quand Jésus parle du temple qu’ils voudront détruire et qu’il relèvera en trois jours, eux pensent au passé et au temple de Dieu qu’ils ont sous les yeux. Jésus, lui, désigne le don divin qui se révèlera en lui, le mystère de l’accomplissement qu’il constitue en tout son être. Il est en sa condition de Verbe fait chair le Royaume en personne, le nouveau Temple de Dieu. La vie filiale est donc d’être habité par le Père, ce qui exige une entière pureté… ».

Le Cd du père Paulin continue ainsi :
« …dans les discours anthropologiques, sociologiques, même philosophiques, on se dit des choses de l’être humain, mais lorsqu’il n’est pas vu sous le regard de Dieu, on a une vue tronquée de l’être humain… nous ignorons qui est l’être humain… c’est pour cela que dans notre spiritualité personnelle et communautaire, il est tout à fait sain avant d’être saint, et souhaitable, d’avoir une profonde connaissance de ce Dieu qui se révèle… »

La sagesse dont vous parlez (je me répète), n’est-elle pas cette sagesse de devoir connaître parfaitement Dieu trois fois Saint, afin de mieux nous connaître nous-mêmes en temps que ses créatures, qu’Il a faites à son image et ressemblance, et, si nous vivons un bonheur en dehors de Lui, sa jalousie s’exprime en nous appelant à Lui par la conversion, un abandon plus grand… ?
Ayant connaissance de la jalousie de Dieu, ne nous invite t’elle pas à une plus grande sagesse, celle de vouloir toujours mieux Le connaître afin de L’imiter vraiment, ainsi, Il n’exprimerait plus sa jalousie, mais nous aurons pris la ferme intention de vivre pleinement un amour filial avec Lui pour l’éternité et dès à présent sur terre ?
Et là je reprends la dernière phrase mise du texte du père Sagne ci-dessus :
« La vie filiale est donc d’être habité par le Père, ce qui exige une entière pureté », ce qui m’amène à confirmer la vérité des mots du Christ : « soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait » (Mtt 5, 48).
L’évidence est donc pour moi la sagesse que l’âme doit avoir à travailler sans cesse à demeurer dans l’amour filial avec le Père.


Fraternellement
Véronique



« Je suis un Dieu jaloux »
CD d’enseignement du père Roger PAULIN
Du 28 mars 2003 à Albi
référence CO2C
pour se procurer ce CD : ici

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