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intéressant
par marie-joseph 2011-10-03 07:42:52
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article publié sur le très fréquenté site François de souche :

Desouche Histoire : Le « saint » prêtre du XVIIIe siècle

Enclenchée dès le début du XVIIe siècle, la Réforme tridentine ne parvient à son aboutissement qu’à la toute fin du XVIIe siècle et au XVIIIe siècle. Le clergé séculier atteint sa période de maturité et l’idéal du « saint prêtre » du concile de Trente prend véritablement forme. Jamais le clergé ne fut d’aussi bonne qualité et la christianisation aussi forte qu’au XVIIIe siècle.

I. Profil des curés

Les prêtres sont généralement issus du milieu urbain : 40 à 50 % des prêtres du royaume (sur un échantillon d’une trentaine de diocèses bien connus) sont nés en ville. A Reims en 1773-1774, 50,5 % des curés viennent des villes ; dans le diocèse de Toulouse, 55 % du clergé est issu des villes (alors que la population urbaine représente 41 % de la population du diocèse). Au niveau national, certaines régions sont exportatrices comme la Bretagne et l’Auvergne, d’autres déficitaires comme Bordeaux (en 1772, un tiers des curés sont extra-diocésains, venant de 41 diocèses de France voire d’Irlande) ou Lyon.

L’intérêt de la noblesse et de la haute bourgeoisie pour les cures décline au XVIIIe siècle : ce sont les marchands, petits et moyens officiers (titulaires d’un office), artisans aisés et gros laboureurs qui fournissent le gros des bataillons. Les prêtres du XVIIIe ont donc globalement des origines plus modestes que leurs prédécesseurs.

Les curés sont mieux formés. Au milieu du XVIIe siècle, les prêtres ignorants sont courants : la visite pastorale du diocèse de Lyon de 1613-1614 signale plusieurs curés « qui ne savent pas la forme de l’absolution ni des autres sacrements, ayant même peine à lire ». A Rodez au début du XVIe, l’évêque François d’Estaing constate que de nombreux candidats à la fonction confondent les sacrements et les commandements de l’Église ! Ce niveau déplorable n’est plus qu’un lointain souvenir au XVIIIe siècle. Vers 1750, 42 % des prêtres du diocèse de Reims, 64 % de ceux de Bordeaux sont gradués (diplômés) à l’Université. Les collèges des Jésuites ou des autres congrégations religieuses (Oratoriens, Dominicains, Doctrinaires,…) fournissent aussi un bagage intellectuel loin d’être négligeable pour l’exercice du ministère sacré (la rhétorique et les lettres).


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c'est une belle initiative que de vouloir apprendre aux internautes de FDS ( très désinformés et pour certains hostiles au catholicisme) l'histoire de l'Eglise si étroitement liée à l'histoire de France.

     

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 intéressant par marie-joseph  (2011-10-03 07:42:52)
      Pourtant la déchristianisation de la France par Jean-Paul PARFU  (2011-10-03 08:32:40)


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