Effectivement je pose la question de savoir si les catholiques en France,écclésiastiques compris, réalisent bien les conséquences pour les professionnels de santé, en particulier les pharmaciens, au niveau financier de l'opposition à ces lois.
Contrairement à ce qui est dans le message initial il ne s'agit pas uniquement de perdre une position professionnelle avantageuse ou d'avoir une carrière moins brillante que d'autres professionnels n'ayant pas pris ce genre de position mais tout simplement de se retrouver à mettre la clé de son cabinet ou de son office sous la porte. On est pas du tout dans le même ordre d'idée.
Je me suis déjà retrouvée dans un position difficile du fait de l'objection de conscience (pour ma part je jouait tout simplement mon diplome de médecin et le fruit de déja 8 ans d'études, étant encore interne à l'époque). Je n'ai pratiquement reçu aucun soutien, à l'exception notable du curé de la paroisse de mon lieu de stage.
A ma grande déception les catholiques à qui j'en ai parlé,ainsi que le curé de ma paroisse habituel, pourtant réputé pour sa fiabilité en matière doctrinale et enfin une association pro-vie que j'avais contacté à ce moment ont été tous d'un silence tout à fait déplorable.

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