Je reconnais mon erreur : la baisse de vocation dans les années 1950 est bien réelle. Merci à vous deux d'avoir rétabli la vérité. Mais, en histoire religieuse, on apprend que les années de l'après-guerre marquent un fort retour au catholicisme, avec la montée en force de certains pèlerinages, etc. La crise n'avait en tout cas pas du tout l'ampleur qu'elle a pris pendant et après le Concile. On voit d'ailleurs bien que c'est pendant les années du Concile que la chute a été linéaire, brutale, et que, dès 1975, le niveau est arrivé au chiffres ridicules que l'on connaît aujourd'hui.

Qui plus est, ces chiffres ne donnent qu'une vision quantitative de la chose. Une étude qualitative permettrait peut-être de révéler qu'un séminaire des années 1950 ressemblait un peu à un séminaire catholique, tandis qu'un séminaire des années 1970 ressemblait à cela.