L’OPR, le Comité Laënnec-Turgot et les associations des familles La Rochefoucauld, Turgot et Camus demandent que l’on respecte l’affectation au culte de cette chapelle et son libre accès au public tant par devant, la Cour d’Honneur, que par derrière, le Jardin de Catherine Labouret.

C'est ce que rapporte "Patrimoines en blog" lien à l'article de Benoit de Sagazan à propos du devenir de la chapelle de l'ancien hôpital parisien, vendue avec icelui à des promoteurs qui transforment ces bâtiments en partie classés en une résidence d'exception, et envisagent de transformer la chapelle classée en salle polyvalente. Or, l'acte officiel de cession omet de préciser que la chapelle n’a « jamais été réduite à un usage profane » ainsi que le confirme l’archevêché de Paris (9 février 2011). Seule une procédure de désaffectation comportant l’approbation par, les autorités religieuses et le Préfet permettrait de lui retirer les qualités qui s’attachent à l’usage cultuel, c’est-à-dire exclusivité, gratuité, imprescriptibilité et inaliénabilité. C’est donc sans droit ni titre d’usage que le nouveau propriétaire, ALLIANZ, pense être libre de faire de la chapelle ce que bon lui semble, contrevenant ainsi à la dimension cultuelle, sacrée et exclusive de ce lieu de culte , à sa vocation funéraire, puisque les innombrable ayants droit des personnes inhumées dans la chapelle sont, selon le code civil, propriétaires indivis des sépultures auxquelles ils doivent avoir libre accès.
Autre menace, depuis la vente du site, son entretien n’est plus assuré,elle est à l’abandon ainsi que les sépultures qu’elle abrite ( le Cardinal de La Rochefoucauld, l’évêque de Belley, Monseigneur Camus, et des membres de la famille Turgot, dont le Prévost des marchands et le célèbre Ministre), et plusieurs éléments, pourtant classés Monuments historiques, ont disparu ou sont endommagés.
Photos: la Tribune de l'art