Neuf petits nègres se couchèrent à minuit, l’un d’eux à jamais s’endormit – n’en resta plus que huit.

Dans la seconde pièce une table avait été disposée contre le mur mitoyen au salon et sur laquelle se trouvait un gramophone. Le disque s’intitulait le chant du cygne.

Il fut questionné. Il avait obéi aux ordres. Il donnait ses ordres soit par écrit, soit par l’intermédiaire d’un individu un peu louche que nul n’avait vu. Sa bonne foi ne fut pas mise en doute. Entre temps on emmena Madame dans sa chambre car elle s’était évanouie. Ils s’employèrent donc à découvrir qui était ce mystérieux hôte. L’étude des lettres ne donna rien, si ce n’est que cet inconnu s’était donné un mal fou pour connaître les habitudes de chacun.

Tour à tour il racontèrent la version des faits qui leur étaient reprochés. Tous avaient la même conclusion : ils n’étaient pas responsables des faits qu’on leur reprochait, ils étaient innocents et avaient la conscience tranquille. Le juge proposa d’attendre le bateau du lendemain pour repartir.

A ce moment, "elle" leva son verre et le vida d’un trait. Elle s’étrangla, s’étouffa, glissa de son siège et lâcha le verre. Elle était morte. Quelqu'un renifla le verre trempa son doigt et très prudemment le porta à sa langue. Du poison du type cyanure avait été déposé dans son verre.

Son compteur se bloque ainsi à 1.157 : un score hoNorAble en trois ans et quelques mois.