N'ayant pas encore lu le livre, je me suis abstenue de poser des questions hier, mais j'ai lu les réponses avec grand intérêt.
Je n'ai pas bien compris pourquoi, selon l'Abbé, la solution au problème liturgique n'aurait pas de réponse magistérielle, du moins avant un certain temps voire un temps certain. Nous sommes tout de même nombreux à espérer de Rome des mesures concrètes pour un début de "réforme de la réforme": précisément parce que nous ne vivons pas dans l'attentisme, et que nous nous heurtons aux difficultés du terrain, des textes faisant autorité nous font vraiment défaut. Je ne comprends pas bien ce qui s'y oppose (mais encore une fois je n'ai pas encore lu le livre qui l'explique sans doute): le Pape pense-t-il que le moment n'est pas opportun (trop risqué dans le contexte actuel) ou pense-t-il que la chose n'est pas nécessaire? J'ai en tête non pas un nouveau missel imposé ex abrupto mais des mises au point claires (suppression de l'indult sur la communion dans la main par exemple) pour au moins éradiquer les abus les plus criants et introduire le commencement d'une prise de conscience liturgique chez tous les catholiques.
Quelqu'un aurait-il quelques éclaircissements là-dessus?
Merci.

Hildegarde