.sur le cas du conjoint porteur du virus du SIDA qui aurait le droit d'utiliser un préservatif pour protéger sa femme. D'abord d'un point de vue humain: le préservatif n'est pas fiable à 100%, donc s'il veut vraiment protéger sa femme, ce n'est pas la solution et on ne peut pas le lui conseiller.
Mais surtout on est dans le cadre conjugal, et le préservatif a aussi une conséquence contraceptive même si ce n'est pas l'intention première. Admettons que ce ne soit pas l'intention première: ce sera forcément l'intention secondaire, car le conjoint non seulement ne désire pas contaminer sa femme, mais il ne veut pas non plus risquer de concevoir un enfant porteur du VIH.
J'avais compris que pour l'Eglise dans ce cas il n'y avait que l'abstinence totale qui soit licite. Là on respecte les deux significations de l'acte conjugal, et on agit de façon responsable.

Maintenant si on tolère le préservatif comme moyen prophylactique mais pas comme moyen contraceptif, il faudrait utiliser les méthodes naturelles en s'abstenant pendant les périodes fécondes, et n'avoir d'unions qu'en périodes infécondes, mais avec préservatif? J'avoue que cela me semble assez tordu sur le principe... Il faut surtout prier pour éviter de se trouver dans une telle situation...

Hildegarde (pas convaincue sur ce point)