Il y a si je peut me permettre une perte de repère dans ces discussions. Parler d'hérésie au sujet du préservatif me parait hors de propos, cela ne touche pas au dogme.
Ce que le Pape dit, n'importe quelle personne sensée le dit. Je ne vois pas en quoi cela peut changer la discipline conjugale.
Le préservatif apparait dans certain fil comme le cochon des musulmans, il faut pas le toucher, à peine en parler.
Notre Seigneur Jésus-Christ est venu libérer les juifs du légalisme des pharisiens. Les pharisiens ne sont pas mauvais à la base ils appliquent la Loi à la lettre dans le but de plaire à Dieu, mais certain poussent jusqu'à rendre Dieu prisonnier de la Loi, lui empêchant toute liberté (voyez le pharisien prier dans le temple). La Loi doit être respecté mais intelligemment, souvenez-vous des disciples qui mangent des épis le jour du sabbat.
Le préservatif n'est qu'un outil, c'est (comme le disait un liseur) comme une arme, l'objet n'est pas mauvais c'est son usage. Si vous êtes dans les forces spéciales un préservatif est bien utile comme contenant pour l'eau (2 litres) et une armes pour vous défendre.
Et par-dessus tout n'oublions pas la parabole des talents, ce n'est pas parce qu'on aura seulement appliqué la Loi que nous serons sauvé, Dieu seul jugera nos actes en fonction de ce qu'il nous a donné comme capacités et comme grâces pour la vie ici bas.
Pour ce qui est des pharmaciens, si la délivrance de la pilule (et en particulier celle dite du lendemain) peut être un grave cas de conscience, je ne vois pas en quoi la vente de préservatif à des non-catholiques peut être problématique, le préservatif empêche la conception mais ne tue pas, les non-catholiques ne seront pas plus sauvés si ils ne l'utilisent pas. Un juge catholique devrait-il refuser de juger les divorces car contraire à ses convictions religieuses?