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JUILLET 2003 A MARS 2011

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9 Nov.: Dédicace Archibasilique du T. S. Sauveur (Bréviaire) Imprimer
Auteur : Alexandre
Sujet : 9 Nov.: Dédicace Archibasilique du T. S. Sauveur (Bréviaire)
Date : 2010-11-09 16:56:36



Le 9 novembre

DÉDICACE DE L’ARCHIBASILIQUE DU SAINT-SAUVEUR [DU LATRAN]

I. BRÉVIAIRE ROMAIN (1961)

Premier Nocturne

Livre de l’Apocalypse de l’apôtre saint Jean (ch. 21)
1. (vv. 9-11) Alors, l’un des sept anges aux sept coupes remplies des sept derniers fléaux sien vint me dire: «Viens, que je te montre l’Épouse de l’Agneau.» Il me transporta donc en esprit sur une montagne de grande hauteur, et me montra la cité sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel, de chez Dieu, avec en elle la gloire de Dieu. Elle resplendit autant qu’une pierre des plus précieuses, comme du jaspe cristallin.

2. (vv. 12-15) Elle est munie d’un rempart de grande hauteur pourvu de douze portes près desquelles il y a douze anges et des noms inscrits, ceux des douze tribus des Israélites; à l’orient, trois portes; au nord, trois portes; au midi, trois portes; à l’occident, trois portes. Le rempart de la ville repose sur douze assises portant chacune le nom de l’un des douze Apôtres de l’Agneau. Celui qui me parlait tenait un roseau gradué, en or, pour mesurer la ville, avec ses portes et son rempart.

3. (vv. 16-18) Cette ville dessine un carré: sa longueur égale sa largeur. Il la mesura donc, à l’aide du roseau, soit 12.000 stades; longueur, largeur et hauteur y sont égales. Puis il en mesura le rempart, soit 144 coudées, – l’ange mesurait d’après la mesure ordinaire –. Ce rempart est construit en jaspe, et la ville est de l’or fin, comme du verre bien pur.

Deuxième Nocturne



4. Les rites observés par l’Église romaine pour la consécration des églises et des autels furent institués par le pape Silvestre Ier. Dès les temps apostoliques, il y eut des lieux dédiés à Dieu appelés oratoires par les uns, églises par les autres, où l’on se réunissait le dimanche et où le peuple chrétien avait coutume de prier, d’écouter la parole de Dieu et de recevoir 1’Eucharistie. Cependant on ne les consacrait pas solennellement. Il ne s’y trouvait pas encore d’autel érigé en titre et oint de chrême pour exprimer en figure notre Seigneur Jésus-Christ qui est pour nous l’autel, la victime et le prêtre.

5. Quand l’empereur Constantin obtint la santé et le salut par le sacrement du baptême la législation permit dès lors aux chrétiens de bâtir partout des églises et non seulement le décret, mais encore l’exemple de l’empereur les encouragea à construire les édifices sacrés. En effet, dans son palais de Latran il dédia une église au Sauveur et tout près de là bâtit une basilique au nom de Saint-Jean-Baptiste, à l’endroit même où il avait été baptisé par saint Silvestre et purifié de la lèpre de l’infidélité. Le même Pontife consacra cette basilique le 9 novembre. On célèbre le souvenir de cette dédicace aujourd’hui, jour où, pour la première fois, une église fut publiquement consacrée à Rome et où l’image du Sauveur représentée sur la muraille apparut au peuple romain.

6. Le bienheureux Silvestre, dans la suite, en consacrant l’autel du prince des Apôtres décréta que l’on édifierait désormais tous les autels en pierre. Cependant l’autel de la basilique de Latran est construit en bois. Cela n’a rien d’étonnant car, depuis saint Pierre jusqu’à Silvestre, à cause des persécutions les pontifes ne pouvaient résider en aucun lieu fixe. C’est donc partout où la nécessité les y contraignait, soit dans les cryptes, soit dans les cimetières, soit dans les maisons de pieux fidèles qu’ils célébraient les saints mystères sur cet autel de bois creusé en forme de coffre. Quand la paix fut rendue à l’Église, pour honorer le prince des Apôtres qui, disait-on, y avait offert le sacrifice, et les autres pontifes qui s’en étaient servis jusqu’alors pour célébrer les saints mystères, cet autel fut placé dans la première église de Latran. Saint Silvestre prescrivit que nul autre que le pontife de Rome n’y célèbrerait la messe. Cette même église incendiée, dévastée, renversée et détruite par des tremblements de terre, fut réparée par les soins assidus des Souverains Pontifes, et plus tard reconstruite. Le 28 avril 1726 elle fut consacrée solennellement par le Souverain Pontife Benoit XIII, de l’Ordre des Prêcheurs, qui ordonna de célébrer en ce jour-ci le souvenir de cette dédicace. Selon ce que Pie IX avait projeté d’accomplir, Léon XIII fit exécuter d’importants changements pour allonger et élargir le chœur principal qui s’affaissait de vétusté et restaurer selon l’ancien modèle la vieille mosaïque déjà réparée en plusieurs endroits et que l’on transporta dans la nouvelle abside magnifiquement décorée. Il fit remettre en état le transept par la réfection des caissons du plafond en 1884. Il ajouta aussi une sacristie, la demeure des chanoines et un portique continu jusqu’au baptistère de Constantin.

Troisième Nocturne

Lecture du saint Évangile selon saint Luc (19, 1-10)
7. En ce temps-là, Jésus, entré dans Jéricho, traversait la ville. Or il y avait un homme appelé Zachée; c’était un chef de publicains, et il était riche; il cherchait à voir qui était Jésus, mais il ne pouvait pas à cause de la foule, car il était de petite taille. Alors il courut en avant, et il monta sur un sycomore pour voir Jésus, qui devait passer par là. En arrivant à cet endroit, Jésus leva les yeux et le vit. Il lui dit : «Zachée, descends vite: aujourd’hui il faut que je demeure dans ta maison.» Vite, il descendit, et il le reçut avec joie. En voyant cela, tous murmuraient et disaient: «Il est allé loger chez un pécheur!» Mais Zachée, debout, dit au Seigneur: «Voici, Seigneur, je vais donner aux pauvres la moitié de mes biens, et tout ce que j’ai pu extorquer, je le rends au quadruple.» Et Jésus lui dit: «Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison, parce que lui aussi est un fils d’Abraham. Car le Fils de l’homme est venu pour chercher et pour sauver ce qui était perdu.»

Homélie de saint Ambroise, évêque (Sur s. Luc 8, 81-83; cf. SC 52, 136-137)
Zachée, petit de taille, c’est-à-dire, dépourvu de la prestance que donne une noble origine, chétif en mérites comme le peuple des païens, dès qu’il apprend l’arrivée du Seigneur notre Sauveur, est pris du désir de voir celui que les siens n’ont pas reçu. Mais nul ne voit Jésus facilement, nul ne peut voir Jésus s’il reste au niveau de la terre. Et comme il n’a ni Prophètes ni Loi pour lui tenir lieu de charme et de beauté naturelle, il monte sur un sycomore, autrement dit, il foule aux pieds la vanité des Juifs et, en même temps, répare les méfaits de sa vie passée. Et c’est pourquoi il accueille Jésus, son hôte, dans la demeure de son âme.

8. Et il fait bien de monter sur un arbre, pour être lui-même un bon arbre, portant de bons fruits. Ainsi, retranché de l’olivier sauvage auquel il appartenait par nature et greffé, contrairement à sa nature, sur l’olivier franc, il pourra porter le fruit de la Loi. Car la racine est sainte, même si les branches sont improductives, ces branches dont les païens dépassent la stérile beauté par leur foi en la résurrection, comme par un mouvement d’élévation corporelle. Zachée sur le sycomore, l’aveugle, sur la route, le Seigneur attend l’un pour lui faire miséricorde, il anoblit l’autre en lui faisant l’honneur de séjourner chez lui; il interroge l’un pour le guérir, il s’invite chez l’autre sans être invité car il sait que la récompense de l’accueil sera débordante et, s’il n’a pas encore entendu la parole d’invitation, il a déjà perçu l’appel secret du cœur.

9. Mais nous ne voudrions pas avoir l’air de quitter trop vite l’aveugle pour passer au riche, comme si les pauvres nous ennuyaient; attendons-le, puisque le Seigneur aussi l’a attendu, interrogeons-le, puisque le Christ aussi l’a interrogé. Nous, interrogeons-le, parce que nous ignorons. S’il interroge, lui, c’est parce qu’il sait. Interrogeons-le, pour apprendre comment il fut guéri; il l’a interrogé, lui, pour qu’en l’unique personne de cet aveugle, nous apprenions en grand nombre comment obtenir de voir le Seigneur. Car pourquoi l’a-t-il interrogé, sinon pour nous convaincre qu’on ne peut être guéri sans confesser sa foi?

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Abside de S.-Jean de Latran

II. LITURGIA HORARUM (1971)

Hymnes

A l’Office des lectures
(Auteur inconnu, VIIIe s.: PL 17, 1218)

Christe, cunctórum dominátor alme,
plebs tibi supplex résonat in aula,
ánnuo cuius rédeunt colénda
témpore festa.

Hic locus nempe vocitátur aula
regis imménsi nitidíque cæli
porta, quæ vitæ pátriam peténtes
áccipit omnes.

Hæc tuam plebem sacra cogit ædes,
hæc sacraméntis pia ditat usque,
cǽlicis escis alit in perénnis
múnera vitæ.

Quǽsumus ergo, Deus, ut seréno
ádnuas vultu fámulos gubérnans,
qui tui summo célebrant amóre
gáudia templi.

Æqua laus summum célebret Paréntem
teque, Salvátor, pie rex, per ævum;
Spíritus Sancti résonet per omnem
glória mundum.


O Christ, toi qui règnes sur le monde,
le peuple prosterné devant toi fait résonner de ses chants
la demeure dont l’année ramène
la fête en ce jour.

Ce lieu, nous l’appelons le palais du grand roi,
et la porte du ciel resplendissant;
elle s’ouvre à tous ceux qui recherchent
la patrie de la vie.

C’est cet édifice sacré qui réunit ton peuple,
qui l’enrichit sans cesse des sacrements
et le nourrit de mets célestes,
pour lui donner la vie éternelle.

Nous t’en prions donc, ô Dieu qui nous régis,
incline vers tes serviteurs un visage serein,
tandis qu’ils célèbrent avec grand amour
les joies de ton temple.

Qu’une égale louange célèbre à jamais le Père céleste,
et toi, Sauveur, bon roi;
que la gloire du Saint-Esprit
retentisse de par le monde entier.


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A Laudes
(Auteur inconnu, VIIIe-IXe s.)

Anguláris fundaméntum
lapis Christus missus est,
qui paríetum compáge
in utróque néctitur,
quem Sion sancta suscépit,
in quo credens pérmanet.

Omnis illa Deo sacra
et dilécta cívitas,
plena módulis in laude
et canóre iúbilo,
trinum Deum unicúmque
cum fervóre prǽdicat.

Hoc in templo, summe Deus,
exorátus ádveni,
et cleménti bonitáte
precum vota súscipe;
largam benedictiónem
hic infúnde iúgiter.

Hic promereántur omnes
petíta acquírere
et adépta possidére
cum sanctis perénniter,
paradísum introíre
transláti in réquiem.

Glória et honor Deo
usquequáque altíssimo,
una Patri Filióque
atque Sancto Flámini,
quibus laudes et potéstas
per ætérna sǽcula.

Le Christ, pierre angulaire,
a été envoyé comme fondement;
encastré dans les deux murailles,
il les joint l’une et l’autre;
la sainte Sion l’a accueilli
et demeure en lui par la foi.

Toute cette cité consacrée
à Dieu qui la chérit,
retentit de chants de louange
et de cantiques de jubilation,
proclamant avec ferveur
le Dieu trine et unique.

Dans ce temple, Dieu souverain,
fais ton entrée, nous t’en supplions,
et dans ton indulgente bonté
accueille nos prières et nos vœux;
répands sans cesse en ce lieu
une large bénédiction.

Qu’ici tous puissent obtenir
de voir leurs requêtes agréées,
de posséder à jamais
la part des saints
et d’entrer au paradis,
introduits dans le repos.

Gloire et honneur en tout lieu
au Dieu très-haut,
au Père comme au Fils
et à l’Esprit divin;
à eux louange et puissance
pour les siècles éternels.


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A Vêpres
(Auteur inconnu, VIIIe-IXe s.)

Urbs Ierúsalem beáta,
dicta pacis vísio,
quæ constrúitur in cælis
vivis ex lapídibus,
angelísque coronáta
sicut sponsa cómite,

Nova véniens e cælo,
nuptiáli thálamo
præparáta, ut intácta
copulétur Dómino.
Platéæ et muri eius
ex auro puríssimo;

Portæ nitent margarítis
ádytis paténtibus,
et virtúte meritórum
illuc introdúcitur
omnis qui ob Christi nomen
hic in mundo prémitur.

Tunsiónibus, pressúris
expolíti lápides
suis coaptántur locis
per manum artíficis;
disponúntur permansúri
sacris ædifíciis.

Glória et honor Deo
usquequáque altíssimo,
una Patri Filióque
atque Sancto Flámini,
quibus laudes et potéstas
per ætérna sǽcula.

Jérusalem, cité bienheureuse,
est appelée vision de paix.
Elle se construit dans les cieux
avec des pierres vivantes;
elle est couronnée d’anges,
comme une épouse a son cortège.

Elle vient du ciel, toute nouvelle,
parée pour le lit nuptial
où elle sera unie,
toute pure, au Seigneur.
Ses places et ses murs
sont de l’or le plus fin.

Ses portes scintillent
de perles précieuses,
grandes ouvertes sur le sanctuaire;
c’est là qu’en vertu de ses mérites est introduit
quiconque souffre en ce monde
pour le nom du Christ.

Taillées, ciselées, polies,
les pierres sont ajustées
à leur place par
la main de l’artisan.
Il les dispose à jamais
dans l’édifice sacré.

Gloire et honneur en tout lieu
au Dieu très-haut,
au Père comme au Fils et à l’Esprit divin;
à eux, louange et puissance,
pour les siècles éternels.


-x-x-x-x-x-x-x-x-x-

Lecture patristique de l’Office des lectures

Homélie de saint Césaire, évêque d’Arles (Hom. 229, nn. 1-3; cf. CCL 104, 905-908)

Nous célébrons aujourd’hui dans l’allégresse, frères bien-aimés, l’anniversaire de cette église, avec la grâce du Christ. Mais c’est nous qui devons être le temple de Dieu, son temple véritable et vivant. Les peuples chrétiens ont bien raison de célébrer avec foi cette solennité de la Mère Église, car ils savent qu’ils sont renés spirituellement par elle. Si, par notre première naissance, nous étions pour Dieu des objets de colère, par la seconde naissance, nous sommes devenus les objets de sa miséricorde. La première naissance nous a engendrés à la mort, la seconde nous a rappelés à la vie.

Tous, frères très chers, avant le baptême, nous avons été des temples du diable; après le baptême, nous sommes devenus des temples de Dieu; et si nous réfléchissons attentivement au salut de notre âme, nous savons que nous sommes le temple véritable et vivant de Dieu. Dieu «n’habite pas» seulement «dans des temples faits de la main de l’homme» (Ac 17, 24), ni dans une demeure de bois et de pierres, mais principalement dans l’âme créée à l’image de Dieu, par la main du Créateur lui-même. C’est ainsi que saint Paul a dit: «Le temple de Dieu est saint, et ce temple, c’est vous» (1 Co 3, 17).

Et puisque le Christ est venu pour chasser le démon de nos cœurs, afin de se préparer un temple en nous, travaillons autant que nous le pouvons, avec son aide, à ce qu’il ne subisse pas en nous d’outrage, à cause de nos mauvaises actions. Car celui qui agit mal outrage le Christ. Comme je l’ai dit, avant que le Christ nous eût rachetés, nous étions la demeure du démon; ensuite nous sommes devenus la demeure de Dieu: Dieu a daigné faire de nous sa demeure. Par conséquent, mes très chers, si nous voulons célébrer dans la joie l’anniversaire d’une église, nous ne devons pas détruire en nous, par de mauvaises actions, les temples vivants de Dieu. Et je dis cela pour que tous puissent comprendre: chaque fois que nous venons à l’église, nous devons préparer nos âmes pour qu’elles soient telles que nous voulons trouver cette église.

Tu veux trouver une basilique brillante? Ne souille pas ton âme par la saleté des péchés. Si tu veux que la basilique soit éclairée, et Dieu aussi le veut, que la lumière des bonnes œuvres brille en nous, et celui qui est aux cieux sera glorifié. De même que tu entres dans cette église, c’est ainsi que Dieu veut entrer dans ton âme, comme lui-même l’a dit: «J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux» (cf. Lv 26, 11.12).



Basilique de S.-Jean de Latran, cloître

III. PROPRE DE FRANCE (1962)

PRÉFACE DE LA DÉDICACE

Vere dignum et iustum est, ǽquum et salutáre,
nos tibi semper et ubíque grátias ágere:
Dómine, sancte Pater, omnípotens ætérne Deus:

Qui hanc oratiónis domum, quam ædificávimus,
bonórum ómnium largítor inhábitas,
et Ecclésiam, quam ipse fundásti,
incessábili operatióne sanctíficas.

Hæc est enim vere domus oratiónis,
visibílibus ædifíciis adumbráta:
templum habitatiónis glóriæ tuæ,
sedes incommutábilis veritátis,
sanctuárium ætérnæ caritátis.

Hæc est dilécta et única sponsa,
quam acquisívit Christus sánguine suo,
quam vivíficat Spíritu suo:
cuius in sinu renáti per grátiam tuam,
lacte verbi páscimur, pane vitæ roborámur,
misericórdiæ tuæ subsídiis confovémur.

Et ídeo cum Angelis et Archángelis,
cum Thronis et Dominatiónibus,
cumque omni milítia cæléstis exércitus,
hymnum glóriæ tuæ cánimus, sine fine dicéntes :

Vraiment, il est juste et bon de te rendre gloire,
de t’offrir notre action de grâce, toujours et en tout lieu,
à toi, Seigneur, Père très saint, Dieu éternel et tout-puissant.

Car tu veux habiter, pour répandre tes bienfaits,
cette maison de prière que nous avons bâtie,
toi qui ne cesses de sanctifier
l’Église que tu as fondée.

Cette Église est la vraie maison de prière
que préfigurent nos églises d’ici-bas;
elle est le temple où demeure ta gloire,
le séjour de l’immortelle vérité,
le sanctuaire de l’éternel amour.

Cette Église est l’Épouse unique et bien-aimée
que le Christ a conquise au prix de son sang
et qu’il fait vivre par son Esprit;

c’est en elle, notre mère,
que nous sommes engendrés à nouveau par ta grâce,
nourris de ta parole,
fortifiés par le pain de vie,
entourés par les soins de ta miséricorde.

C’est pourquoi, avec les anges et les archanges,
avec les puissances d’en-haut et tous les esprits bienheureux,
nous chantons l’hymne de ta gloire et sans fin nous proclamons:



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